Sarcophage en forme de barque © SeeVera - iStockphoto.com.jpg
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Aux origines

Tout commence en -7500 av. J.-C., à Çatal Höyük. C’est ici, au cœur de l’Anatolie, que les chercheurs ont découvert les traces de la toute première ville de l’histoire. Refuge de chasseurs-cueilleurs nouvellement sédentarisés, la ville comptait près de 2 000 maisons construites en brique sur fondation de pierre. Groupées par 5 ou 6 autour d’une cour et de forme rectangulaire, les maisons étaient placées les unes contre les autres, dans un assemblage qui ne dessinait aucune rue. On se déplaçait donc de toit en toit en accédant à l’habitation par un trou percé dans le toit. Pour en savoir plus sur cette incroyable première ville, rendez-vous au musée d’Ankara…
Au IIe millénaire avant notre ère, ce sont les Hittites qui vont marquer la région. Brillants conquérants et grands bâtisseurs, les Hittites créent le premier grand État centralisé d’Asie Mineure et développent une architecture exceptionnelle, notamment en matière militaire, comme en témoigne Alaça Höyük, première capitale hittite avec sa Porte des Sphinx et ses monumentales statues, autrefois intégrées à un vaste système de remparts. Autre capitale, autres joyaux, à Hattousa cette fois. Implantée dans les défenses naturelles d’un rocher, la ville témoigne d’un grand art de l’urbanisme. La ville basse abrite les édifices religieux, tandis que plus haut se dresse la citadelle de Bogaz Kale, puissante et austère, ainsi protégée par ses monolithes de pierre taillés en lions. À Kültepe, des vestiges d’un karum, quartier des marchands protégé par une enceinte, sont encore visibles.
Sur les bords du lac de Van, le royaume d’Ourartou a laissé des vestiges de forteresses et sanctuaires, comme sur la colline de Toprakkale où subsistent les traces d’un temple dédié au dieu de la guerre Haldi et d’un mausolée souterrain dont l’escalier creusé dans le roc permettait l’accès à une grande pièce, servant de sanctuaire ou de chambre royale. Le royaume de Lycie, lui, a laissé les vestiges d’une architecture profondément spirituelle, comme en témoignent les tombeaux rupestres de Caunos, les superbes « tombes aux lions » et « tombes des harpies » à Xanthe et les sarcophages sur socle en forme de barque sur le littoral de Fethiye à Kas. Quant aux Phrygiens, ils sont restés célèbres pour leur architecture taillée dans les falaises, comme à Yazilikoya.

Antiquité gréco-romaine

À partir du XIe siècle av. J.-C., les Grecs s’implantent en Turquie. Leur architecture se caractérise par une quête du rationnel et une grande importance donnée à la recherche des proportions idéales, cette recherche formelle ayant donné naissance aux ordres grecs. L’ordre dorique s’illustre par sa simplicité. L’ordre ionique, au contraire, se manifeste par son élégance, sa légèreté et ses chapiteaux à volutes. Le plus beau temple de style ionique est à observer à Priène. C’est le temple d’Athéna Polias, dont subsistent 5 colonnes. Son architecte, Pythéos, y a appliqué les règles de proportions édictées par Aristote. Ces deux premiers ordres seront suivis par les feuilles d’acanthe de l’ordre corinthien, caractéristique de la période hellénistique. On quitte le rationalisme pour le grandiose, et désormais tous les édifices, et non plus les temples, bénéficient de cette recherche formelle. Ainsi théâtres et portiques (galeries de colonnes) se multiplient. Le temple d’Artémis à Éphèse, dont on peut encore observer une colonne à cannelures et la terrasse d’un autel, et le plus grand temple dédié à Apollon à Didymes en sont de beaux exemples. Grands bâtisseurs, les Grecs étaient également des urbanistes de génie, comme en témoignent les plans de Milet et Pergame. La première, ville d’origine de l’urbaniste et inventeur du plan géométrique Hippodamos de Milet, est quadrillée par des rues rectilignes qui se coupent à angle droit formant des îlots de même dimension. La seconde abandonne le plan géométrique pour un plan permettant de s’adapter parfaitement au relief. Les urbanistes ont fait le choix d’exploiter les possibilités des collines, comme les terrasses successives. Le théâtre est ainsi construit sur une pente escarpée, relief idéal pour une structure en gradins.
À cet enseignement grec, les Romains ajoutent leur savoir-faire en ingénierie. Ce sont eux qui introduisent routes, ponts et aqueducs. Pour construire plus rapidement et à une échelle plus vaste, les Romains ont également utilisé de nouveaux matériaux, comme la brique. Coûtant moins cher que la pierre, la brique est aussi plus légère et plus maniable. Mais la grande invention des Romains fut bien sûr celle du béton. Tout comme la brique, il est facile à produire et à utiliser. C’est grâce à lui que les Romains ont pu édifier leurs voûtes et coupoles à une échelle toujours plus grande et sans nécessité de supports intermédiaires. Les Romains ont également apporté leur contribution à l’urbanisme en ajoutant les voies bordées de colonnades dont on peut admirer les perspectives à Éphèse notamment. Parmi les plus beaux témoins de la splendeur romaine, notons le théâtre d’Aspendos, les villas d’Éphèse et les vestiges de la cité antique d’Héraclée de Latmos sur les rives du lac Bafa.

Turquie byzantine

Désormais religion officielle, le christianisme a besoin de nouveaux édifices pour marquer sa puissance. Les temples sont trop exigus, il faut des édifices plus vastes pour accueillir les fidèles. Va alors se mettre en place un étonnant syncrétisme : les chrétiens vont développer de nouvelles solutions architectoniques sur les structures gréco-romaines existantes. Les thermes servent de modèle aux baptistères, les mausolées des empereurs inspirent les sanctuaires, tandis que colonnes et chapiteaux soutiennent les voûtes. Quant aux basiliques – qui servaient jusqu’alors de marché couvert, place publique et cour de justice –, elles deviennent des églises. Elles devaient permettre à l’assemblée de se tourner vers l’autel : c’est ainsi qu’est né le plan longitudinal ou plan basilical avec sa salle centrale entourée de colonnades. Avec le déplacement du centre du pouvoir de Rome à Byzance, l’empereur Justinien tente de reconstituer la splendeur de l’ancien empire en perfectionnant l’idéal du temple circulaire. Mais à la masse et à la puissance recherchées par Rome succèdent la légèreté et l’élégance avec une accumulation de voûtes et couples.
Les coupoles de cette nouvelle Rome symbolisent le Cosmos et le Ciel, tandis que la lumière et l’atmosphère doivent concourir à élaborer une nouvelle mystique divine. Sainte-Sophie, avec sa coupole reposant sur un plan central à 3 nefs, est le chef-d’œuvre de l’époque. Il fallut plus de 10 000 ouvriers et 100 contremaîtres pour réaliser cette splendeur dont le dôme, haut de 56 m et large de 31,80 m, est élevé sur un plan carré. Autre bel exemple, l’église Sainte-Sophie de Trabzon. L’architecture byzantine s'y caractérise également par l’utilisation quasi systématique de la brique, facile d’emploi et permettant une plus grande souplesse et le recours aux courbes et aux voûtes et par une décoration extrêmement raffinée, comme en témoignent les somptueux décors de mosaïques colorées. Terre chrétienne durant des siècles, la Cappadoce possède un patrimoine religieux unique. Là, les églises se font rupestres. Ces dernières sont, en effet, creusées dans la roche, le fameux tuf formé par les rejets de cendres et de boues du volcan Erciyes. Souterraines, ces églises n’en reprennent pas moins le plan byzantin à plusieurs nefs et coupoles. Leur décoration varie selon les époques, de simples lignes de couleurs et motifs géométriques, à l’époque iconoclaste, aux grandes fresques peintes lorsque la sécurité du culte est assurée. Les plus beaux exemples de ces églises rupestres se trouvent à Göreme : Elmali Kilise (l’église à la pomme), Karanlik Kilise (l’église noire) et Tokali Kilise (l’église à la boucle).
La Turquie byzantine n’est pas uniquement religieuse, elle est aussi militaire. Les Byzantins sont en effet passés maîtres dans l’édification de puissantes fortifications, à l’image des remparts d’Istanbul, agrandis au Ve siècle pour atteindre une longueur de 21 km. Ces puissants protecteurs de brique et de pierre assurèrent longtemps sa défense. Certains théâtres et temples antiques seront même transformés en forteresses.

Richesses seldjoukides

Du XIe au XIIIe siècle, les Seldjoukides vont imprimer leur marque en Anatolie et développer une première architecture de l’islam, fortement influencée par l’Iran, comme en témoignent les iwans – ces salles voûtées fermées sur 3 côtés et béantes sur le 4e, délimitées par un arc en tiers-point, dit arc persan –, ainsi que les coupoles et les céramiques. De manière générale, les mosquées seldjoukides sont petites, sans cour, et leur extérieur est caractérisé par un haut portail monumental spectaculairement orné de stalactites (célèbre motif issu de la tradition iranienne également appelé muqarnas).
Le minaret est construit en brique sur un socle de pierre, sa silhouette étant rehaussée de briques émaillées bleues. Les écoles (medersa) et hôpitaux (imaret) entourant la mosquée font également l’objet de toutes les attentions. Parmi les très beaux témoins seldjoukides, notons le complexe de Divrigi, appelé « le miracle de Divrigi » avec sa Porte du Marché surnommée « la porte textile » en raison de sa décoration à l’aspect de dentelle composée d’ornements floraux très détaillés. À Erzurum, ne manquez pas la medersa aux 2 minarets cannelés et incrustés de faïence et son porche d’entrée à stalactites ; et à Konya, prenez le temps d’observer la Ince Minare Medersa et son portail mêlant décors floraux, géométriques et calligraphiques. Les Seldjoukides sont également célèbres pour leurs turbes, ou tombeaux, reconnaissables à leur toit conique, reproduction en dur de la tente royale du chef. Le tombeau de l’émir sultan à Erzurum en est un bel exemple. Enfin, les Seldjoukides ont laissé de nombreux caravansérails sur les routes commerciales. De plan carré, entourés de hauts murs et ordonnés autour d’une cour centrale, ce sont de véritables forteresses à la fois sobres et harmonieuses. Sur la route d’Ankara, Horozlu Han, bâti au XIIe siècle, est un des plus beaux.

La grande époque ottomane (XVe-XVIIe siècles)

Avec les puissants sultans ottomans au pouvoir, l’islam devient la religion officielle de l’empire. De nombreuses églises sont alors transformées en mosquées, à commencer par Sainte-Sophie qui se trouve parée de 4 minarets. Les Ottomans réalisent ainsi une étonnante transition entre les valeurs byzantines chrétiennes et les principes ottomans musulmans. Ce syncrétisme est essentiel pour comprendre le génie ottoman qui a su si bien intégrer de manière pragmatique et symbolique les structures existantes. Là où Justinien voulait ériger un sanctuaire unique, les Ottomans cherchent à créer un type monumental pouvant être répliqué à l’infini. Les mosquées ottomanes se caractérisent par une recherche d’équilibre visuel et spatial ; une grande importance donnée à la lumière ; une décoration faite de mosaïques et d’ornements tout en arabesques, symbole de perfection divine ; des minarets élancés et surtout par l’emploi systématique de dômes et demi-dômes créant un effet pyramidal, symbole de l’élévation spirituelle. Le plus célèbre représentant de cette architecture est Sinan, à qui l’on doit notamment les mosquées Sehzade et Sulaymānīyah, qui impressionnent par leur structure tout en hauteur et en légèreté. Mais l’architecture ottomane est aussi une architecture profondément politique reflétant la puissance impériale. À la tête d’un gigantesque empire, les Ottomans disposent de toutes les ressources matérielles et financières permettant l’édification de nombreux et somptueux édifices. Parmi les grands témoins de cette architecture impériale, on trouve évidemment le Palais de Topkapi à Istanbul. Enfin, les Ottomans se sont rendus célèbres pour leur architecture de l’eau. Lieu de purification autant que de sociabilité, la fontaine ottomane se fait monumentale avec façades ornées de sculptures et protégées par de larges auvents. Ces fontaines sont alimentées par de superbes aqueducs s’inspirant des constructions romaines. À cela s’ajoutent les magnifiques hammams aux coupoles ajourées permettant de faire pénétrer une lumière apaisante dans ces lieux de détente.

La maison ottomane

Les Ottomans ont également contribué à développer un modèle d’habitat que l’on qualifie volontiers aujourd’hui de « maison turque » et qui s’est originellement développé en Anatolie centrale. Dans ces maisons, tout concourt au respect de la vie privée qui se traduit par un rez-de-chaussée en pierre exempt d’ouvertures sur l’extérieur. Le premier étage est en bois et à encorbellement. Il domine la rue sur laquelle il s’ouvre par de vastes balcons à persiennes rappelant les moucharabiehs, permettant aux femmes de voir sans être vues. À l’intérieur, tout s’organise autour du sofa ou salle de séjour. C’est à Safranbolu que vous pourrez admirer les plus beaux exemples de maisons ottomanes organisées autour d’une cour intérieure avec jardin et fontaine. À Istanbul, cet art de vivre domestique ottoman se traduit dans les yalı, des résidences d’été en bois érigées le long des rives du Bosphore (yalı signifie rivage). Ces yalis sont imaginés en osmose parfaite avec la nature. Le jardin étant placé sur les côtés, rien ne vient troubler la vue imprenable sur la mer d’un côté et la colline de l’autre. Cette emprise de la nature sur l’habitat est en parfaite adéquation avec la tradition ottomane du dépouillement. Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que les façades et décors de ces yalis seront davantage travaillés à grand renfort de dentelles de bois et matériaux précieux. Parmi les yalis encore existants se trouve le yali d’Amcazade Hüseyin Pacha. 
Datant de la fin du XVIIe siècle, il est le plus ancien conservé.

Éclectisme ottoman (XVIIIe-XXe siècles)

Cette seconde période ottomane marque une influence majeure des courants occidentaux, surtout à Istanbul. C’est sous le règne du sultan Mahmud Ier que le baroque ottoman fait son apparition. La grande réalisation de cette période est le complexe de la mosquée Nurosmaniye, bâti entre 1749 et 1755, dont on peut voir encore les chapiteaux, arcs et moulures en façade. À la fin du XVIIIe siècle, les Occidentaux sont très présents à Istanbul. Voilà qui explique les variations ottomanes à la mode européenne. Se côtoient ainsi les styles baroque, Empire, néogothique, orientaliste (d’inspiration andalouse et maghrébine) et néoclassique. Ce mélange des genres va être la source d’inspiration d’une grande famille d’architectes, les Balyan. On leur doit à Istanbul le palais baroque de Küçüksu, la mosquée de Dolmabahçe, mêlant baroque et Renaissance sur un plan classique, et surtout le palais de Dolmabahçe, littéralement jardin rempli. Cet incroyable palais fut commencé en 1843 et achevé en 1856. Sa façade maritime, longue de 600 m, est rythmée par 12 portes. Son décor est d’une incroyable richesse, faisant dialoguer escaliers à balustrades et lustres de cristal. Autre architecte important à cette époque, l’Italien Raimondo d’Aronco, qui vint renforcer cet éclectisme architectural d’un nouveau style : l’Art nouveau. C’est le cas notamment du grand complexe que fit construire le sultan Abdülhamid II, comprenant notamment une superbe bibliothèque. Enfin, c’est au tout début du XXe siècle qu’apparaît la première architecture nationale. Le style officiel adopté par l’État à partir de 1908 est un style éclectique dominé par l’orientalisme. Ainsi, les façades restent en apparence très occidentales, tandis qu’à l’intérieur les espaces gardent la séparation orientale privé/public, s’organisant autour des sofas, ces halls distribuant les différents espaces.

République et renouveau architectural

Dès la proclamation de la République, le pouvoir souhaite se démarquer du passé ottoman et transfère donc sa capitale à Ankara. Voilà comment une ville modeste va se transformer en grand centre urbain doté d’édifices monumentaux symbolisant l’ambition du tout jeune Etat. Cette période correspond à l’émergence d’un premier style national, appelé parfois néoclassique turc ou Renaissance architecturale nationale, car influencé par les traditions seldjoukides et ottomanes. Le bureau de poste d’Istanbul et le musée d’ethnographie d’Ankara en sont de beaux exemples. Par ailleurs, la nouvelle capitale manquant d’architectes, on fait appel à des créateurs européens qui vont d’abord imprimer une marque plutôt néoclassique (symétrie, sobriété des lignes, colonnes sur façades), avant de laisser s’exprimer les styles en vogue en Europe comme le style Bauhaus avec la résidence d’été Florya Atatürk Marine, ou l’Art déco avec la gare d’Ankara. Les premières années de la République sont également marquées par d’importants travaux hydrauliques, Atatürk souhaitant aménager les 900 km de l’Euphrate turc. Au total, ce sont 22 barrages et 19 centrales électriques qui seront construits. Le deuxième courant national se développe quelques années plus tard sous l’impulsion d’architectes comme Sedad Hakki Eldem et peut se séparer en deux élans architecturaux. D’un côté, on imagine une architecture moderne « nationalisée » aux lignes très sobres, voire austères. De l’autre, on lance un courant régionaliste qui met les techniques modernes au service du style traditionnel, comme avec la grande bibliothèque Atatürk. En s’inspirant de l’habitat traditionnel, Eldem remet également au goût du jour les maisons ottomanes.

Architecture contemporaine

Même s’il n’est pas toujours évident de sortir du cadre architectural hérité des Ottomans, comme le montre l’histoire de la mosquée de Yesilyurt dont les plans durent être repensés, car l’architecte avait imaginé un édifice sans coupole, certaines constructions innovent en douceur comme la mosquée de la Vallée Verte, construite en 2010. Conçue sous la forme de deux dômes qui se chevauchent avec un minaret séparé, elle impressionne par sa structure en marbre blanc. À Istanbul, la tour Sapphire Istanbul se fait le fer de lance d’une architecture durable. Haute de 261 m, elle est l’un des bâtiments les plus écologiques de la ville répondant ainsi aux objectifs de l’État en matière d’architecture verte. Le projet d’un vaste écoquartier dans la capitale, baptisé « Bio Istanbul », participe de cette volonté d’allier architecture et développement durable. S’intégrant parfaitement dans le tissu urbain grâce à une structure tout en transparence et à des terrasses offrant de superbes vues sur le Bosphore, le centre commercial Zorlu, avec ses jardins, offre un très bel exemple d’architecture commerciale raisonnée. Pensé par l’architecte turc Emre Arolat, il offre également une relecture des édifices classiques centrés autour d’une cour. Ce dialogue avec les traditions s’intègre dans une démarche de protection et de préservation du patrimoine qui se développe de plus en plus en Turquie.