Boto dans le fleuve Amazonie © EriCatarina - iStockphoto.com .jpg
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Les grandes zones bioclimatiques

L’Amazonie. A tout seigneur, tout honneur, cette terre mythique est le biome le plus vaste et le plus riche du Brésil en termes de biodiversité. Avec une superficie de plus de 4 millions de km², il occupe près de la moitié du pays. A cheval sur 6 pays, c’est le plus important bassin hydrographique de la planète, irrigué par son fleuve le plus puissant, l’Amazone. On y trouve 30 % de la faune terrestre, dont des milliers d’espèces de poissons comme le gigantesque et goûteux pirarucu, 2 500 espèces d’arbres et 30 000 espèces de plantes. Cette forêt est souvent très dense et la canopée dépasse fréquemment 30 mètres. La légende dit qu’il y est quelquefois possible d’y dénombrer plusieurs dizaines d’espèces de fourmis sur un même arbre et que la lumière du jour n’est pas perceptible aux pieds des arbres en pleine journée, dans les zones de forêts les plus denses. Les espèces végétales et animales, en particulier les insectes, semblent frappées de gigantisme. Le victoria regia, variété de nénuphar géant, est si grand qu’un enfant peut s’y tenir assis. En apparence hostile à l’homme, cette terre est une source de ressources naturelles pour les populations depuis des millénaires. Aujourd’hui encore, c’est dans la pharmacopée traditionnelle que les compagnies pharmaceutiques viennent chercher les molécules de demain. C’est cependant sous le régime militaire, dans les années 1960-70 que son exploitation à grande échelle s’est mise en place. La déforestation irraisonnée, qui semble s’accentuer sous le gouvernement actuel, a montré sa grande fragilité. La force de cette forêt réside dans sa capacité à s’auto-régénérer. Les pluies permanentes lessivent les sols et les privent des substances minérales nécessaires à la croissance des végétaux. C’est la décomposition organique qui permet aux végétaux de s’auto-entretenir. Le déboisement, qu’il soit lié à l’exploitation du bois où la création de pâturages, le plus souvent par brûlis, va induire une latérisation des sols qui va paradoxalement créer des sols stériles en lieu et place d’une forêt luxuriante.

Aujourd’hui, pour le voyageur à la découverte de l’Amazonie, l’île de Marajó, les excursions sur le fleuve entre Belém et Manaus, l’observation des botos (dauphins roses), les plages de sable d’Alter do Chão permettront d’avoir un contact privilégié avec un des plus beaux spectacles de la nature.

La mata Atlântica. Cette forêt atlantique humide, moins connue que la forêt amazonienne, est de fait un biome vital pour le Brésil. Près des ¾ de la population vivent sur cet espace biogéographique. L’approvisionnement en eau de nombre de grandes métropoles brésiliennes, la régulation des événements climatiques (pluies intenses alternant avec des périodes de sécheresse) dépendent ou sont liés à la déforestation intense que subit cette forêt. On y trouve plus de 20 000 espèces animales et végétales soit plus que dans toute l’Amérique du Nord ou l’Europe et 35 % des espèces brésiliennes. Avec près de 850 espèces d’oiseaux, 380 d’amphibiens, 200 espèces de reptiles, 270 de mammifères et 350 sortes de poissons, la forêt atlantique est bien ce que les écologues appellent un « hot spot », c'est-à-dire un lieu important pour la biodiversité, mais particulièrement soumis à l’action de l’homme. Cette forêt présente dans 17 Etats, du Rio Grande do Norte jusqu’au Rio Grande do Sul, se trouve essentiellement en zone littorale. Or, c’est sur les espaces littoraux que le Brésil s’est développé depuis cinq siècles, défrichant cette forêt atlantique pour y faire pousser villes et champs. L’arbre pau brasil (le « bois de braise »), qui a donné son nom au Brésil, est un des arbres emblématiques de la mata, comme le très coloré ipê ou l’araucaria (pin du Paraná) ou le jaquitibà. Des écosystèmes complexes (comme les mangroves ou la restinga) s’associent aux variations forestières et amplifient encore l’intérêt de préserver cette biodiversité. Occupant autrefois près de 1,5 million de km², la forêt actuelle est réduite à près de 100 000 km². Une grande partie des animaux menacés selon I’UICN sont des habitants de cette forêt et l’impact à terme de la déforestation sera d’autant plus grand, que, comme dans nombre de biomes brésiliens, la part de variétés endémiques est très importante. Un des symboles de la lutte des écologistes brésiliens pour la protection de leur environnement est le très sympathique petit singe Leontopithecus rosalia ou tamarin-lion doré. Le Jaguar, le puma, le singe araignée, le perroquet Amazona brasiliensis ne sont que quelques-uns des hôtes de cette forêt.

Pour préserver les 7 % de forêts restants, mis à mal dès le XIXe siècle par la culture de la canne à sucre, du café et de l’élevage, 860 Unités de conservation (UC) ont été mises en place. L’association SOS Mata Atlântica a montré que malgré les mesures visant à protéger la forêt, la déforestation continue à progresser. Le Sud du pays est particulièrement exposé à ses effets. Pourtant, fort heureusement, les « vestiges » de cette forêt demeurent importants. La plus grande UC est celle de la Serra do Mar, avec plus de 315 000 hectares. Le géographe Hervé Théry rappelait dans son Atlas du Brésil, que les autorités avaient mis plusieurs jours pour retrouver la carcasse d’un avion de ligne qui y était tombé, dans les années 1980. Le visiteur pourra s’imprégner de cette forêt à Rio, dans la forêt du Parque nacional da Tijuca, sur le Pain de Sucre, où dans le Jardim botânico.

Le Pantanal apparaît comme le paradis des ornithologues et des pêcheurs. Ce biome de 200 000 km², le plus petit du Brésil, est constitué de la plus vaste plaine inondable du monde répartie entre le Brésil, la Bolivie et le Paraguay. Influencé sur ses marges par les biomes amazoniens, de la forêt atlantique et du Cerrado, le Pantanal a pour caractéristique première de proposer en grand nombre des espèces menacées dans les autres biomes. On y trouve 463 espèces d’oiseaux, 263 espèces de poissons, 41 espèces d’amphibiens, 113 espèces de reptiles, et 132 espèces de mammifères. L’observation des animaux, particulièrement en saison des pluies, est bien plus aisée qu’en Amazonie, car la végétation y est plus rase et les zones d’observation elles-mêmes sont bien plus accessibles que celles d’Amazonie. Aujourd’hui, les images satellites de l’Embrapa attestent d’une conservation du biome originel à 86 %. Cependant, ce paradis naturel est également en danger, car les deux Etats qui se partagent le Pantanal, le Mato Grosso et le Mato Grosso do Sul, sont parmi les plus importants producteurs agro-alimentaires du pays. L’agriculture intensive tend à impacter ce biome encore relativement protégé. Le Mato Grosso, historiquement est un producteur de bovins et les plus grands fazendeiros sont souvent proches de la « bancada ruralista », c'est-à-dire les élus et lobbyistes agricoles au parlement brésilien. La surpêche, la chasse légale et illégale, l’orpaillage, l’exploitation des cerrados pour produire du soja transgénique sont la cause de la diminution rapide de la biodiversité.

Caatinga. Le vocable caatinga signifie en langue amérindienne tupi « forêt blanche », par opposition aux forêts vertes et denses des zones de « Mata ». Ici, le Sertão est le domaine de la caatinga. Il couvre plus de 800 000 km², répartis dans 10 Etats du Nordeste, aux caractéristiques semi-arides. Historiquement, ce biome est représentatif de l’univers mythologique nordestin, peuplés de cangaceiros (bandits de grand chemin et héros, comme Lampião) et de vaqueiros au chapeau de cuir conduisant un troupeau famélique, au cœur d’une végétation constituée en partie d’épineux et de plantes xérophytes. Malgré l’apparente pauvreté des sols et le déficit hydrique, la caatinga est d'une immense richesse en termes de biodiversité avec 178 espèces de mammifères, 591 d’oiseaux, 177 de reptiles, 79 espèces d’amphibiens, 241 de poissons et 221 d’abeilles. Cette zone, moins densément peuplée que les zones côtières, abrite près de 30 millions de personnes, souvent pauvres, dont beaucoup dépendent des ressources naturelles. Le bois, les végétaux, les fruits, les animaux domestiques et sauvages sont prélevés par des populations à faible pouvoir d’achat. Le milieu naturel est transformé, comme l’Amazonie, par les coupes de bois, la mise en pâturage de vastes surfaces. Près de la moitié de la surface originelle de la caatinga a d’ores et déjà été modifiée. L’évolution des connaissances et la prise de conscience de la dimension patrimoniale, à la fois humaine et naturelle, de ce biome exceptionnel ont contribué à la prise de mesure visant à le protéger et le gérer de manière durable.

Cerrado. Cet autre biome exceptionnel est, après l’amazonien, le plus grand d’Amérique latine. Il occupe 1/5e du territoire brésilien. Dans ces sommets vont se former les principaux bassins hydrographiques du pays. De type savane, c’est également un hot spot majeur de la planète. Le nombre d’espèces endémiques y est remarquablement élevé. On compte près de 11 000 variétés de plantes. Les zoologues, écologues ou passionnés en tous genres connaissent l’importance des cerrados pour le Brésil et pour la biodiversité brésilienne. On y trouve 200 variétés de mammifères, dont les loups à crinière que l’on peut voir au Santuário do Caraça. On y trouve plus de variétés d’oiseaux (837) que dans le Pantanal pourtant considéré comme le paradis des ornithologues. D’apparence plus « sobre » que les opulents biomes atlantique et amazonien, cette zone de plateaux et de chapadas est un véritable trésor pour la biodiversité et l’anthropologie. Et sans doute est-ce au niveau des invertébrés que la richesse est plus grande encore : d’après les données du ministère de l’Environnement brésilien, on y trouve plus du tiers des abeilles des tropiques (dont de sympathiques abeilles-moustiques, sans dard) et un septième des papillons. Aujourd’hui, c’est dans les cerrados que se joue la bataille du soja, où les intérêts de l’environnement pèsent bien peu dans la balance.

Les animaux emblématiques du Brésil

On trouve au Brésil près de 115 000 espèces animales, dont 9 000 vertébrés et 106 000 invertébrés. C’est assurément le pays qui dispose de la plus grande biodiversité de la planète. Pour les personnes habituées aux grandes plaines africaines ou aux forêts, la faune brésilienne peut paraître moins spectaculaire. On n’y trouve pas de pachydermes ni de singes anthropomorphes. Les ongulés y sont de taille plus faible… et nulle crainte d’être confronté à un impressionnant grizzly. Pourtant, c’est bien au Brésil qu’une partie du maintien de la biodiversité de la planète se joue. 1 200 espèces sont en danger d’extinction. Fort heureusement, les efforts des institutions environnementales ont permis à certaines espèces de sortir des différentes catégories « menacées ».

Le jaguar. Panthera pardus ou onça pintada en portugais. C’est le troisième plus grand félin de la planète. Il peut peser plus de 130 kilogrammes. Au-delà de la seule beauté du jaguar, sa présence permet de mesurer le degré de préservation de l’environnement. Espèce clé située au sommet de la chaîne alimentaire, c’est un excellent indicateur de la bonne santé des écosystèmes et de l’existence d’espaces naturels continus. Certains tours proposent des safaris-photos jaguars, mais ne pas voir ces animaux lorsqu’ils sont présents reste paradoxalement le signe qu’ils restent éloignés de l’homme et s’en protègent !

Le puma. Puma concolor ou onça parda, onça vermelha ou suçuarana en portugais. Autre félin emblématique du Brésil… mais que les Français associent plus volontiers à l’Argentine dont l’équipe de rugby l’arbore comme emblème. C’est certainement un des félins dont l’aire de répartition est la plus grande puisqu’on le trouve du sud de l’Argentine jusqu’au Canada. C’est le deuxième félin le plus gros d’Amérique. Peu prolifique, la dégradation des biotopes dans lesquels il évolue, la multiplication des routes, la concurrence avec l’homme pour le gibier et la chasse dont il est l’objet, risquent à terme de faire descendre sa population en dessous du seuil critique de survie. L’autre problème est la fréquence de plus en plus importante à laquelle on l’aperçoit à proximité d’espaces habités, multipliant l’occurrence d’être écrasé ou abattu.

Le loup à crinière (Chrysocyon brachyurus). C’est un animal emblématique du cerrado. Génétiquement distinct du loup et du renard, c’est le plus grand canidé d’Amérique. Il se nourrit pour moitié de fruits et de petits rongeurs, pourtant, les éleveurs le chassent pour une prétendue prédation sur les troupeaux. La diminution de son espace naturel liée à la concurrence avec l’agriculture, la multiplication des accidents sur les routes, la prédation par l’homme liée quelquefois à des légendes qui incite à faire de certaines parties du corps du loup à crinière des amulettes ont fait de cette espèce emblématique une espace classée vulnérable par l’UICN.

La loutre géante (Pteronura brasiliensis) ou ararinha en portugais est une variété de loutre d’eau douce pratiquement éteinte qui occupe le bassin amazonien et le Pantanal. Ce magnifique mustélidé pouvant peser jusqu’à 45 kilos et atteindre une longueur de 1,8 mètre a été chassé pour sa fourrure, plus prisée encore que celle du jaguar. 23 millions de têtes auraient ainsi été prélevées pour leur peau. La dégradation du biotope liée à l’action anthropique a ensuite accéléré le processus de raréfaction de l’espèce. Il semble qu’aujourd’hui s’observe une (fragile) « renaissance » de l’espèce.

Le tamarin-lion (Leontopithecus rosalia) ou mico leao doradao est désormais le symbole de la lutte pour la préservation de l’environnement. En effet, tout un projet mondial est proposé pour maintenir in situ cette espèce de petit primate en danger critique d’extinction. La réserve biologique de Poço das Antas, dans l’Etat de Rio, est la première réserve biologique créée au Brésil. Elle avait pour finalité de recréer un biotope favorable au développement d’espèces locales et/ou endémiques en liant différentes unités de conservation par des corridors et ne pas fractionner les groupes d’animaux et les espaces de vie. Parallèlement, pour maintenir une diversité biologique chez le tamarin-lion, une mesure de déplacement d’une variété « invasive » de primates concurrents (tamarin à tête de lion) a été organisée. Aujourd’hui, voir le tamarin-lion dans l’Etat de Rio montre une certaine victoire des partisans d’une activité anthropique responsable.

Le boto ou dauphin rose d’Amazonie (Inia geoffrensis) est un animal légendaire pour plusieurs raisons. Pour les peuples indigènes, le boto est un être malicieux qui s’insinue dans les fêtes et séduit la plus jolie fille, l’emmène à la rivière où il la féconde puis l’abandonne. S’il attirait peu la sympathie, manger sa viande amenait irrémédiablement à la folie. Aujourd’hui, ce cétacé est menacé et en danger critique d’extinction, protégé et sa survie doit attester de la capacité des hommes à limiter l’impact sur l’Amazone du trafic fluvial, des barrages hydroélectriques, de l’orpaillage, de la déforestation et de la surpêche. On l’utilisait traditionnellement pour faire des appâts avec sa chair pour la pêche du piracatinga (Callophysus macropterus). Certaines agences proposent des « rencontres » avec les botos et la possibilité de nager avec eux. Est-ce toujours bénéfique pour ces gracieux dauphins ? Peut-être pas, mais cela a déclenché une réelle prise de conscience pour la survie des cétacés et de tout leur biotope. Les scientifiques ont découvert depuis peu une nouvelle espèce de dauphins d’Amazonie… Cette seule nouvelle montre l’extraordinaire capacité de résilience de la nature.

Le lamantin. L’ordre des siréniens est représenté par deux espèces au Brésil, le lamantin marin (Trichechus manatus manatus) et le lamantin d’Amazonie (Trichechus inunguis) appelé peixe boi au Brésil. Le nom évocateur de leur ordre serait dû à la ressemblance avec les mythiques sirènes. Ils peuvent peser jusqu’à une tonne et demie et mesurer jusqu’à 3 mètres 50. Le lamantin côtier est en danger critique d’extinction au Brésil, car son habitat est très dégradé. Les mangroves en particulier tendent à disparaître, or ce sont les lieux de parturition et de reproduction. Les jeunes meurent à des taux élevés et nombre de lamantins sont victimes des filets de pêche. Le lamantin d’Amazonie risque de disparaître à cause de la chasse dont il est victime, même si celle-ci est interdite depuis 1973.

L’ara. Le dessin animé Rio a popularisé le plus grand psittacidé du monde. Il est vrai que les aras, qu’ils soient bleu et jaune (ara arauna), rouge (macau) (ara chloropterus) ou hyacinthe (anodorhynchus hyacinthinus), sont des oiseaux qui impressionnent par leur taille (jusqu’à un mètre d’envergure pour un poids de près de 1,5 kilogramme) et leur beauté. En langue tupi, le mot « a’rarà » signifie d’ailleurs oiseaux de couleur. Assister à un envol d’un groupe de perroquets est toujours un spectacle émouvant que l’on peut observer dans le Pantanal, mais également en de nombreux lieux. Malheureusement, certaines variétés sont menacées par le trafic d’animaux et la destruction de leur milieu.

Le pirarucu (Arapaima gigas) est l’un des plus grands poissons d’eau douce du monde. Il peut mesurer jusqu’à 4,5 mètres de long et peser jusqu’à 300 kilos. Poisson emblème d’Amazonie, il a été introduit en Malaisie, où il semble prospérer dans les élevages. Poisson préhistorique, il est doté d’une véritable armure qui le protège des prédateurs aquatiques, dont le redoutable piranha. Pourtant, dans les années 1990, il a failli disparaître, victime de la surpêche dans le bassin amazonien. Le Brésil a alors mis en place l’institut de développement durable « Mamiraua » qui a permis une gestion des populations en intégrant les populations locales qui apparaît comme une véritable réussite.

L’anaconda (Eunectes murinus et Eunectes notaeus, endémique du Pantanal) est un autre géant d’Amazonie qui fascine et effraie ; l’anaconda vert est le plus gros serpent de la planète, à défaut d’être le plus grand. Son nom tire son origine du mot grec qui signifie « bon nageur » et qualifie le mode de vie semi-aquatique de ce serpent. De son gigantisme sont nées de nombreuses légendes. Il y a, semble-t-il, assez peu d’accidents avec les hommes. Il peut mesurer plus de 8 mètres et peser plus de 200 kilos. C’est un serpent constricteur capable d’avaler des proies de la taille d’un capybara (gros rongeur de 1 mètre et 50 kilos), car sa mâchoire peut se désarticuler.

Les spots d’observation des animaux au Brésil

Le Pantanal est incontestablement « the place to be » pour les amoureux de la nature brésilienne. On peut voir oiseaux, poissons, mammifères dans des conditions optimales. Il faut bien choisir sa saison et surtout partir avec des guides accrédités et formés, qui sauront vous guider en respectant des conditions de sécurité. Les promenades se font le jour, la nuit, sur terre et en canoë ou à cheval pour maximiser les observations. A partir de Cuiabà et de Campo Grande, des agences prennent en charge les visiteurs. Il faut également s’assurer du faible impact environnemental des structures choisies.

En Amazonie, des excursions peuvent être organisées à partir des hôtels ou des agences de Manaus. On peut séjourner dans des lodges à partir desquels les sorties en bateau, en barque, des nuits en forêt sont organisées (comme dans la réserve de Mamiraua près de Tefé). Des expériences humaines également car les visiteurs peuvent rencontrer des communautés « natives ».

La faune marine peut s’observer dans l’archipel Fernando de Noronha, le Parque nacional marinho dos Abrolhos, Garopaba, où les baleines franches sont observables en août et octobre. On peut y voir des dauphins, des requins et des raies. La péninsule de Maraù, et sa localité de Barra Grande, est un autre lieu magique.

Enfin, dans la Chapada Diamantina, le Parque nacional da Chapada dos Veadeiros, le parc de Jalapão, on peut observer les merveilles de la nature, de la faune et de la flore brésiliennes.