De l’aéroport au centre-ville à RIO DE JANEIRO

On arrive en général  au Brésil via l’aéroport international de Rio de Janeiro, ou à l'aéroport Santos-Dumont avec certains vols intérieurs. Les vols intérieurs permettent de desservir tous les Etats brésiliens et de très nombreuses villes du pays. Il est déconseillé de changer l’argent dans les guichets de change de l'aéroport lorsqu’on arrive à Rio car les taux sont très désavantageux. On  peut se rendre au centre-ville à partir des aéroports en navette ou en taxi, voire en Uber. On peut utiliser le site https://tarifadetaxi.com/ pour calculer le prix des courses. Comptez entre 100 et 120 R$ pour la zone sud (c'est moins pour le retour).

Transports en commun à RIO DE JANEIRO

Les transports en commun, intra-urbains comme interurbains, sont très développés et assez bon marché.

Les bus interurbains se prennent dans les rodoviárias (gare routière). On peut  réserver son billet en ligne sur différents sites (www.clickbus.com.br). Il est recommandé de réserver son billet sur Internet sur les liaisons les plus fréquentées ou en fin de semaine. Les grandes compagnies sont sérieuses et les bus propres. On présente une pièce d’identité et les bagages ne sont donnés qu’en échange du coupon remis remis à l’embarquement. L’air conditionné est poussé à fond, prévoir un pull pour se couvrir. Les compagnies de bus sont nombreuses sur tout le territoire brésilien.

 Les bus de ville sont souvent plus compliqués à utiliser mais en se faisant aider à la pousada ou par des locaux, c’est une expérience intéressante et assez bon marché. Il faut connaître les lignes et ne les utiliser que sur des zones fréquentées et sûres et pendant la journée seulement. Les petits bus frescao se prennent à la volée, les destinations sont marquées sur le pare-brise. On paye directement au cobrador.

Le métro sous-terrain est une option intéressante à Rio. Il est très sûr mais assez limité en extension. Les tickets de métro s’achètent dans les stations et se rechargent. On se repère facilement grâce aux plans de métro. Des tramways et des métros aériens (BRT) complètent l’offre de transports. Le ticket de bus coûte 4,5 R$ à Rio de Janeiro.

Des ferries (lanchas) existent à Rio. Ils coûtent 6,10  R$ entre Rio de Janeiro et Niterói (musée d'art moderne dessiné par Niemeyer).

Vélo, trottinette & co à RIO DE JANEIRO

Le vélo se développe dans les villes brésiliennes, comme dans toutes les métropoles du monde. A Rio, une partie de la ville est laissée aux cyclistes, aux trottinettes et aux rollers le dimanche. Le reste de la semaine, de plus en plus d’espaces sont dédiés aux transports « doux ». En général, les pistes cyclables se trouvent surtout dans les zones sûres des villes (zona Sul de Rio). Il faut respecter les consignes générales de sécurité et se rappeler que la conduite automobile dans les grandes villes brésiliennes est aléatoire. Des sorties de groupe sont organisées régulièrement. Un système de vélos en libre-service semblable au Vélib’ est désormais développé dans de nombreuses villes, selon les mêmes modalités qu’en France (https:// bikeitau.com.br). On peut louer un vélo selon les mêmes modalités qu’en France à Rio. Si on respecte les consignes de sécurité, découvrir les villes brésiliennes en vélo est un réel plaisir, on sent mieux l’âme des villes et la nature.

Avec un chauffeur à RIO DE JANEIRO

Les taxis et les VTC sont également très développés au Brésil. Les taxis peuvent être prépayés quand on les prend à l’aéroport, sinon, le coût de la course est calculé grâce au compteur que le conducteur se doit de mettre en marche, sauf si vous négociez le prix en avance. Il existe deux tarifications pour les taxis (jour et nuit, le tarif de nuit commence en général à 18h). Une consigne de sécurité de base est de ne pas prendre de taxi « pirate ». On peut faire appeler son taxi de l’hôtel ou du restaurant, sinon on le prend en tête de station. On évite de les héler en pleine rue, a fortiori la nuit. Les VTC de style Uber sont très présents et présentent une alternative aux taxis classiques. Les taxis apprécient peu cette concurrence qu’ils jugent déloyale. On peut réserver un véhicule VTC avec chauffeur sur le site Uber pour des distances courtes ou longues.

En voiture à RIO DE JANEIRO

Toutes les grandes sociétés internationales de location de véhicules sont présentes au Brésil et les points de location sont nombreux. Louer une voiture peut avoir un sens si on veut se déplacer en de nombreux lieux (pas trop distants) et être libre de son itinéraire (vallée du café, villes coloniales du Minas Gerais ou par exemple). La personne qui loue un véhicule doit avoir le permis de conduire depuis plus de 2 ans (ou un permis de conduire international) et une carte de crédit internationale avec un crédit suffisant pour encaisser la caution. Il faut compter en moyenne 35 euros par jour de location mais les prix sont très variables. En réservant de France, on peut avoir des tarifs plus avantageux. Il faut s’assurer que les routes sont carrossables (elles sont impraticables en temps de pluie dans certains lieux). De nombreux radars contrôlent la vitesse des véhicules : 40 km/h en agglomération, 70  km/h hors agglomération et 110 km/h sur autoroute. Au risque de se répéter, il faut éviter de rouler la nuit et s’assurer que la région fréquentée soit sûre (les périphéries des grandes villes sont à éviter). Il n’est pas forcément nécessaire de louer un véhicule au Brésil pour réussir son séjour.

Accessibilité à RIO DE JANEIRO

Le Brésil n’est pas un bon élève en termes d’accessibilité des transports en commun et des déplacements sur la voie publique pour les poussettes et les personnes à mobilité réduite. Certaines zones résidentielles et/ou touristiques (zone sud de Rio) ont fait des efforts mais les trottoirs, surtout lorsqu’ils sont si joliment pavés, sont irréguliers, avec des trous nombreux et des obstacles difficiles à franchir.

Les attrape-touristes à RIO DE JANEIRO

Il faut à tout prix éviter les taxis pirates, qui se trouvent surtout à la sortie des aéroports et des grands lieux touristiques. Ne prenez les taxis que dans les têtes de station ou ceux que vous avez fait appeler.