Organiser son séjour dans la Péninsule du Yucatán
Covid-19 : situation actuelle dans la Péninsule du Yucatán
En raison de la pandémie lié à la Covid-19, des restrictions d'entrée et de déplacement peuvent s'appliquer dans la Péninsule du Yucatán. Pensez à visiter avant votre départ le site du ministère des Affaires étrangères pour obtenir les dernières informations
Argent dans la Péninsule du Yucatán
La devise du Mexique est le peso, représenté par le symbole $ (écriture bancaire MXN). Attention, le symbole $ est le même que celui utilisé pour le dollar américain. Dans ce guide, pour éviter toute confusion nous utilisons $ pour peso et US$ pour le dollar nord-américain. La monnaie en circulation se présente sous forme de billets (20, 50, 100, 200, 500 pesos) et de pièces (10, 20, 50 centavos et 1, 2, 5, 10 pesos). Les billets de 500 pesos sont souvent difficiles à utiliser, surtout pour des petits achats. Les chauffeurs de taxi ont souvent peu de monnaie par exemple. Il faut donc penser à récupérer des billets de 50 ou 100 pesos.
Le taux de change en septembre 2022 : 1 € = 19,80 $ ; 100 $ = 5,05 €. 1 US$ = 19,95 $ ; 100 $ = 5,01 US$. Il est plus facile de changer des dollars que des euros, mais on peut tout de même facilement changer ses euros dans les grandes villes et centres touristiques importants, dans les banques ou casas de cambio (bureaux de change). Pour les retraits et paiements par carte, le taux de change s’avère généralement plus intéressant que les taux pratiqués dans les bureaux de change, mais il faut tenir compte des frais bancaires, renseignez-vous auprès de votre banque.
Budget / Bons plans dans la Péninsule du Yucatán
Le Mexique est un pays relativement bon marché. Le niveau de vie au Mexique est globalement bas, avec de grandes inégalités : la différence de niveau entre les personnes qui ont de l’argent et celles qui n’en ont pas est frappante. Dans le pays de Carlos Slim (l'un des hommes les plus riches de la planète), le salaire minimum est d'environ 5 US$ par jour, mais une grande partie de la population travaillant dans l'informalité ne l'atteint même pas. La classe moyenne est minoritaire et le voyageur occidental est souvent considéré par les Mexicains comme une personne riche. En effet, le budget moyen des vacances des étrangers est souvent supérieur au salaire mensuel (voire annuel) d'une grande majorité de Mexicains.
Budget. Même si la péninsule du Yucatán, et en particulier les Caraïbes mexicaines, reste l'une des régions les plus chères du Mexique, on peut trouver des chambres très correctes dans des auberges de jeunesse pour moins de 10 € par personne, petit-déjeuner inclus. Des hôtels de qualité supérieure offrent également des chambres à des prix intéressants (autour de 50 € la nuit pour deux), surtout en dehors des vacances scolaires et en semaine. Il est aussi parfois moins cher de payer en liquide, plutôt que par carte. Côté repas, même topo. Il est facile de manger « local » pour moins de 100 $ (4 euros). Finalement, la plus grande part du budget passera très certainement dans les transports. Les bus première classe facturent environ 100 pesos les 100 km, un trajet Cancún-Mérida de 4 heures coûte 450 $ en première classe. Quant à la location d’une voiture, il faut y consacrer le même budget que s’il s’agissait d’une destination européenne, même si l’essence est moins chère au Mexique. Mais cela reste le meilleur moyen de se déplacer dans la péninsule.
Pourboire. Il est d'usage de laisser au moins 10 % de la note au serveur dans les restaurants et cafés. La propina est également appréciée par les guides et le personnel hôtelier.
Marchandage. Ce n'est pas spécialement une institution au Mexique. Il se pratique dans les marchés touristiques, quand de nombreux achats sont effectués. Pour mettre toutes les chances de votre côté, préférez les pesos aux dollars. Par contre, n'oubliez pas que l'élaboration d'objets d'artisanat ou de tissus brodés demande un certain travail. Ne cherchez pas à acheter le plus beau huipil du coin au prix d'un T-shirt manufacturé en Chine, c'est un manque de considération pour l'artisan, qui le prend souvent mal, à juste titre !
Passeport et visas dans la Péninsule du Yucatán
Tout voyageur se rendant au Mexique doit être en possession d'un passeport valide au moins six mois à la date d'entrée sur le territoire, et un billet retour est généralement exigé. Pas besoin de visa pour les voyages à des fins touristiques pour les Européens et Canadiens, mais chaque personne majeure entrant sur le sol mexicain se verra octroyer une carte de touriste, la FFM (Forma Migratoria Múltiple). Ce document qui doit être tamponné (avec la date d'entrée) est à garder à portée de main tout au long de votre séjour. Il vous sera exigé en cas de contrôle et à la sortie du territoire. La FFM permet de rester un maximum de 180 jours sur le territoire mexicain, mais il arrive que les agents de migration inscrivent sur la carte une durée de séjour plus courte (90 jours généralement) ; si vous souhaitez séjourner entre 90 et 180 jours, n'hésitez pas à en faire la demande à l'agent de migration. Pour les entrées au Mexique par voies terrestres, faire attention à ce que les douaniers vous tamponnent votre passeport, tout comme le formulaire FFM. A certains endroits, on entre au Mexique sans avoir à montrer son passeport, ce qui peut s'avérer préjudiciable au moment d'en sortir... Pour rester au-delà des 180 jours en tant que touriste, on peut simplement sortir du pays et y rentrer à nouveau, au Belize ou au Guatemala par exemple. Sinon, vous pouvez demander une prolongation de séjour à l'Instituto Nacional de Migración, l'INM (www.gob.mx/inm).
Permis de conduire dans la Péninsule du Yucatán
Le permis français, belge, suisse ou canadien est valable pour conduire au Mexique. Le permis de conduire international n'est pas exigé, mais peut servir face à un agent de la circulation un peu trop zélé (pour ne pas dire corrompu). Les résidents de plus de 18 ans peuvent acheter un permis facilement avec leur passeport, carte de résident et de quoi payer des frais qui varient selon l'Etat mais restent de l'ordre de quelques dizaines d'euros.
Santé dans la Péninsule du Yucatán
Premier conseil : se protéger des piqûres d’insectes en se couvrant le corps (vêtements, moustiquaire) et avec un bon répulsif (ceux vendus sur place sont efficaces). Les moustiques notamment peuvent transmettre la dengue, le zika et le chikungunya. Le paludisme est très rare dans la péninsule. Se méfier également des rares serpents venimeux et davantage des scorpions (secouez vos vêtements ou chaussures avant de les enfiler). De même, il faut être attentif aux petits bobos qui se surinfectent facilement en milieu tropical, et aux rayons du soleil beaucoup, même sous les nuages. Autre problème de santé auquel le voyageur est exposé, c'est la « turista », ou diarrhée du voyageur. Pour l'éviter, ne buvez pas l'eau du robinet, préférez les eaux en bouteille. Achetez-les si possible en sac de plusieurs litres ou en bidons et rechargez votre gourde, c'est plus écologique et économique. Si vous décidez de manger sur les marchés ou dans la rue, sachez que la nourriture (viande de poulet notamment) est rarement réfrigérée et les légumes crus qui accompagnent les plats ne sont peut-être pas lavés de la meilleure des manières. Veillez donc à ce que les plats soient bien cuits et évitez les crudités dans ces endroits. Dans un restaurant plus formel, il n'y a pas plus de risque qu'ailleurs de déguster de la salade fraîche, de la viande saignante ou du poisson cru. Au cas où vous seriez victime de la « revanche de Moctezuma », pas de panique, vous pouvez soigner ce mal par un régime alimentaire spartiate : pensez à bien vous hydrater, préférez le riz, la banane, de la viande grillée (et bien cuite !) ou des biscottes avec du miel, buvez beaucoup d'eau et restez tranquillement à l'hôtel si les crampes intestinales sont fréquentes. Si le mal perdure et qu'il est accompagné de fièvre, il peut y avoir un risque de dysenterie (sang et/ou mucus dans les selles) ; si elle ne disparaît pas d'elle-même au bout de quelques jours, consultez un médecin qui vous prescrira les antibiotiques adaptés.
Vaccins obligatoires dans la Péninsule du Yucatán
Pas de vaccin obligatoire, mais il est recommandé de se faire vacciner contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite A, plus contre l’hépatite B, la typhoïde et la rage pour ceux qui prévoient un séjour plus aventureux et en zone reculée. La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire, sauf pour les voyageurs qui viennent d’une zone exposée en Afrique ou en Amérique latine.
Sécurité dans la Péninsule du Yucatán
La péninsule du Yucatán fait partie des régions les plus sûres du Mexique. Mais comme toutes les zones touristiques, elle est affectée par la petite délinquance. Il convient donc de rester vigilant, aussi bien sur une plage déserte que dans une discothèque. Les règles ordinaires de prudence s’imposent : ne pas exhiber ses bijoux, son smartphone, son portefeuille... Le camping sauvage est fortement déconseillé, y compris dans les véhicules aménagés à cet effet, ainsi que les campings non gardés. Il est aussi bon de ne pas s’attarder la nuit dans les bars, surtout lorsque l’on est seul et d'éviter les zones à risques, notamment les faubourgs des villes, les villages reculés ou les routes et pistes peu fréquentées.
Au Mexique on ne plaisante pas avec la drogue. Les peines encourues pour trafic, achat, vente et fourniture de drogues, quel que soit le type de stupéfiant, vont de dix à vingt-cinq ans de prison...
Enfin, toute activité de loisir implique aussi un risque. Les plages étant rarement surveillées au Mexique, il est recommandé de ne pas nager ni plonger en solitaire. Même si la plupart des opérateurs touristiques dans la péninsule offrent un service de qualité (concurrence oblige), il est bon de rester attentif et vérifier la qualité du matériel fourni par les prestataires.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs. Prendre en compte cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels, ce qui donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.
Décalage horaire dans la Péninsule du Yucatán
Le Mexique s’étend sur trois fuseaux horaires. En ce qui concerne la péninsule du Yucatán, les États de Campeche et Yucatán ont 7 heures en moins toute l'année (sauf durant une semaine de battement, fin mars et début novembre, due aux dates de changement d'horaires différentes). L'État du Quintana Roo quant à lui reste à l'heure d'été toute l'année. Le décalage avec la France est donc de 6 heures en hiver, 7 heures en été.
Langues parlées dans la Péninsule du Yucatán
L’espagnol est parlé par 99 % des Mexicains. On trouve également 68 langues indigènes, dont le maya pratiqué dans la péninsule du Yucatán, qui dispose de nombreux dialectes. Dans le secteur du tourisme, de plus en plus de Mexicains parlent anglais et quelques-uns français.
Communiquer dans la Péninsule du Yucatán
La couverture téléphonique et le réseau Internet sont globalement de bonne qualité dans les grandes villes et stations balnéaires les plus touristiques de la péninsule du Yucatán, moins dans les zones isolées. La plupart des hôtels et cafés mettent à disposition gratuitement le wifi. Si vous n'avez pas encore installé WhatsApp, il va falloir y penser : au Mexique, cette application est beaucoup plus utilisée que le système téléphonique mobile classique, autant pour l’envoi de messages et de photos ou vidéos, que pour les appels vocaux. C'est pratique notamment pour réserver des hôtels ou contacter gratuitement vos proches en France dès que vous aurez une connexion. Si votre smartphone est débloqué, au lieu d'utiliser le roaming de votre opérateur, achetez une carte SIM (chip) d'une compagnie locale (Movistar, Telcel, AT&T...). Compter 100 à 150 $ environ (parfois la SIM est même gratuite) et vous bénéficierez d'un petit crédit de communication qu'il faudra ensuite recharger en ligne ou dans les supérettes. Activez les données mobiles et choisissez un plan de datos pour avoir Internet dans toutes les zones couvertes par votre opérateur. Si votre portable n'accepte pas les cartes SIM mexicaines, vous pouvez soit tenter de le faire débloquer sur place pour pas cher dans une boutique de téléphonie, soit acheter un téléphone basique avec une carte SIM pour 500 $ environ.
Electricité et mesures dans la Péninsule du Yucatán
Les prises électriques locales fournissent du 110 volts, 60 cycles, du type nord-américain. Il faut donc prévoir un adaptateur, car les prises sont pourvues d’un écartement et d’un type différents de celles rencontrées en Europe. On en trouve facilement sur place (et moins cher) dans les magasins de grande distribution et chez les électriciens. Les coupures de courant peuvent se produire en cas de fortes pluies, mais ne durent rarement plus de quelques heures. Côté poids et mesures, le Mexique applique le système métrique et celui des kilogrammes.
Bagages dans la Péninsule du Yucatán
D'une manière générale, nous vous recommandons de ne pas trop vous charger, les déplacements seront plus faciles et vous garderez ainsi quelques kilos de disponibles pour rapporter des souvenirs. Sachez que la plupart des hôtels proposent un service de laverie très rapide. En raison de la chaleur et de l'humidité, prévoir des vêtements légers et amples qui sèchent facilement, dont des t-shirts ou chemises à manche longue (pour se protéger des moustiques), et un t-shirt anti-UV pour le snorkeling. Si vous avez oublié votre maillot de bain ou vos tongs, vous aurez l’embarras du choix dans les boutiques locales. Mais n’oubliez pas votre petite laine préférée et un chèche, bien utile dans les bus à la clim glaciale. Quelques accessoires toujours utiles : lampe frontale, couteau suisse, briquet, cadenas, adaptateur électrique, boules Quies®, chapeau et lunettes de soleil, parapluie léger (aussi bien pour la pluie que pour le soleil), hamac léger de randonnée, sac étanche pour appareil photo ou smartphone, carte SD de rechange et clef USB pour stocker vos photos au fur et à mesure, jumelles… Ne pas oublier masque et tuba, ou les acheter sur place, pour éviter d'en louer à chaque fois. Pour la trousse à pharmacie, prévoir des solutions pour problèmes intestinaux et aigreurs (telles qu'Immodium, idéal pour les longs trajets en bus, ou Spasfon Lyoc par exemple ; les Mexicains, eux, utilisent le sirop Pepto Bismo, en vente libre, qui fonctionne très bien aussi). On trouve aussi dans les grandes villes et les centres touristiques de la crème solaire biodégradable et des répulsifs naturels contre les moustiques (souvent plus efficaces que ceux vendus en Europe). Pensez tout de même à prendre un tube de Biafine pour les coups de soleil.
