Guide de voyage Ala Archa

Les gorges d’Ala Archa sont une destination prisée tant des promeneurs du dimanche qui viennent y pique-niquer à la vodka, que des trekkeurs chevronnés. À l’entrée du parc national, un petit musée vous fera découvrir tous les animaux qui peuplent la région, le mouton Marco Polo version empaillée et une bonne centaine de volatiles au vol suspendu pour l’éternité. Un chemin caillouteux, que les paresseux peuvent suivre en 4x4, mène à quelques yourtes destinées aux touristes. En été, les randonneurs peuvent y dormir à la dure (en apportant son duvet), mais gratuitement. À 2 100 m d’altitude se trouve un ancien centre sportif. C’est le point de départ des treks en direction du glacier Ak-Saï. Les sapins plantés comme des cierges sur les pentes escarpées et les sommets déchiquetés laissent les contemplatifs très satisfaits, les autres peuvent grimper aux quatre coins cardinaux. À 3 100 m, le « Raztek stop » est l’habituel camp de base d’où partent une trentaine de voies à différents niveaux techniques, vers les sommets des chaînes Ak-Saï où culminent le pic Korona, à 4 860 m, et le pic Semionov, à 4 875 m (compter deux jours pour une ascension). On peut aussi faire des treks d’une journée au pied du glacier Ak-Saï, avec pique-nique au bord d’une cascade, ou dans les gorges d’Adygene. La meilleure saison pour les expéditions, surtout les plus sportives, va du mois de mai au mois de septembre. Il est également possible de faire des randonnées à cheval dans cette région.En hiver, le ski succède à la randonnée et les mateurs pourront se faire plaisir aux stations de Kashka Suu (www.kashka-suu.kg) ou de Zil Suulu-Tor (toutes les agences de Bichkek organisent facilement les transports et hébergements). Les domaines skiables ne sont pas très étendus, mais restent très corrects pour une sortie à la journée. Location de matériel possible sur place.