L’architecture de l’ancienne Russie

La capitale russe marque la limite sud-ouest de l’Anneau d’Or. Cette zone fertile entre la Volga au nord et la Kliazma au sud, bordée d’anciennes cités princières joua un rôle prépondérant dans le développement économique de la Russie dès le Moyen Âge. Sa position géographique lui procura très tôt un rôle stratégique important. L’Opolié, comme on nomme cette vaste région de terre noire, a permis l’essor unique de Vladimir, Pereslavl-Zalesski, Rostov Veliki et Souzdal, cités qui gardent les traces de leur faste passé par la présence d’une architecture russe traditionnelle du XIIe au XVIIe siècle : coupoles aux bulbes étoilés, murs blanchis à la chaux, et vastes monuments baroques.

Ancienne bourgade fortifiée qui s’est développée au milieu du XIIe siècle, Moscou se situe à la croisée des chemins de l’Occident et de l’Orient. Son architecture est le fruit de ce brassage. C’est de Byzance et du Caucase que sont venus, par voie fluviale et par l’intermédiaire des artistes et des architectes étrangers invités par les grands princes, les influences donnant naissance à l’art russe dans les cités princières. Le style qui se dessine du XIe au XVe siècle reste fortement influencé par l’architecture religieuse médiévale balkanique, serbe essentiellement, ainsi que par l’architecture caucasienne, surtout arménienne. Un mélange où fusionnent les traditions occidentales et orientales (persanes), et où certains savants voient la source de l’art roman. Mais ce sont les influences orientales, dues à la proximité du monde arabo-mongol, qui donneront à l’architecture religieuse russe cette exubérance déjà manifeste dans les riches églises de bois et de pierre de Sainte-Sophie de Kiev (1037), comme plus tard dans celles de Novgorod. C’est d’ailleurs de Kiev qu’est originaire le peuple russe, et c’est là que sa culture architecturale s’est d’abord développée. En neutralisant politiquement la république de Novgorod, Moscou devient le pôle d’attraction d’artistes qui, venus de tous les coins d’Europe, ont su s’adapter aux traditions locales tout en y insufflant leur génie national. Peu de bâtiments demeurent de cette époque pourtant essentielle pour l’architecture religieuse : ils étaient en majorité en bois et furent en grande partie ravagés lors des incendies napoléoniens de 1812.

C’est aussi durant cette période qu’apparurent les premières iconostases : à l’origine, celles-ci étaient de petite taille et situées à un niveau proche du sol. Progressivement cependant elles gagnèrent en hauteur et devinrent un élément important séparant l’autel du reste de l’église. L’exemple le plus caractéristique de l’architecture de cette époque nous est donné par la cathédrale du monastère Andronikov, bâtie au début du XVe siècle.

Seconde moitié du XVe au XVIe siècle : Renaissance russe

La chute de Constantinople, appelée Seconde Rome, en 1453, donna un nouvel essor à Moscou. Prétendant être la dernière héritière de la Rome impériale, la capitale du seul état suzerain orthodoxe se proclama alors Troisième Rome. Elle fit appel aux architectes et artistes italiens, plus exactement florentins et milanais, pour diriger leurs homologues russes sur les travaux d’embellissement des églises du Kremlin. Ainsi, en 1479, le Grand-prince Ivan III (1440-1505), figure contrastée, esthète et mécène imprégné d’une tradition byzantine, fit venir à Moscou Aristotele Floravanti (1415-1486) et Pietro Antonio Solario (1445-1493), à qui l’on doit la reconstruction de la cathédrale de l’Assomption, sans doute la plus belle du Kremlin et l’une des plus somptueuses de Russie. Sur sa façade, ainsi que sur celle de la cathédrale de l’Archange Saint-Michel, apparurent alors des pilastres et des arcades décoratives, tandis que le plan de l’intérieur fut rééquilibré.

C’est en 1491 que le premier palais en pierre, le palais à Facettes, ou Granovitaya Palata, fut construit pour Ivan III par Pietro Solario à l’intérieur du Kremlin. Les premières habitations civiles en pierre, comme celles du métropolite Jonas (1390-1461) et du marchand Tarokan, ont fait leur apparition à Moscou entre 1450 et 1470. Le mariage de la Renaissance italienne et des formes traditionnelles russes donnera toute sa spécificité à cette architecture moscovite.

Au XVIe siècle, les églises moscovites devinrent plus hautes et furent coiffées de bulbes. La première et la plus représentative est l’église de l’Ascension à Kolomenskoye, avec son clocher pyramidal, nommé chatior. On note aussi l’apparition des églises à clocher isolé, ou entourées de coupoles. Plus tard, dans la deuxième moitié du XVIe siècle, les églises furent composées de plusieurs tours et leurs chapelles richement décorées. L’exubérance des décors mêlant des motifs orientaux et occidentaux annonça une dérive baroquisante précoce, qui s’exprima avec somptuosité dans la cathédrale de Basile-le-Bienheureux, sur la place Rouge.

Le baroque Narychkine (XVIIe-XVIIIe siècles) : le faste avant le déclin de l’Église

À partir du XVIIe siècle, les églises devinrent plus élaborées et plus complexes : presque toutes furent munies de cinq petites coupoles placées au-dessus d’une pyramide entourée de rangs d’arcades, tandis que fenêtres et portails furent plus richement décorés. Un parfait exemple de ce style est l’église de la Sainte-Trinité à Nikitniki. À la même époque, sont bâties d’élégantes petites églises, décorées de hauts bulbes comme l’église de la Nativité de la Vierge à Poutinky, visible de la place Pouchkine. On construisit également de nombreuses maisons en brique, simples et massives, à deux ou trois étages, avec plusieurs fenêtres.

C’est suite aux réformes de Pierre Ier (1672-1725), dit le Grand, que pour la première fois la Russie rompit avec sa tradition architecturale. Curieusement, les Russes qualifient cette époque de pré-Renaissance russe, quand bien même ce style se développa plus tardivement qu’ailleurs en Europe et qu’il soit difficilement comparable au baroque occidental, bien que comme lui il porte l’art de l’ornement à son paroxysme, et encore moins à la Renaissance, caractérisée par son aspect rationnel. Les premiers édifices réalisés dans ce style, qui porte le nom de la famille maternelle du tsar, les Narychkine, sont l’église de l’Intercession-de-la-Vierge (1694), à Fili, dans la banlieue ouest de Moscou et la cathédrale du monastère Saint-Pierre-le-Haut, dans le centre historique, rue Petrovka. L’église de l’Intercession-de-la-Vierge, subjuguante de beauté, possède des bulbes dorés au sommet de ses tours, étagées de façon concentrique. Son plan est cruciforme avec des extrémités arrondies, ses fenêtres et terrasses sont surmontées de frontons évoquant des crêtes de coq blanches, se détachant admirablement sur ses murs ocre. Autre particularité, la nef est construite directement sous les cloches, la rangeant dans la catégorie des églises-clochers. On y ressent pleinement l’influence de l’architecture orientale.

Le néoclassique

Au début du XVIIIe siècle, quelques années avant sa « déchéance », le paysage urbain moscovite était toujours dominé par l’art religieux. La multitude d’églises à bulbes étincelants, les chapelles et les icônes alignées le long des rues sont les signes visibles de cette intense vie religieuse dont les grands moments sont signalés par les innombrables cloches et carillons. La ville vit et travaille au rythme de l’Église et des fêtes religieuses, comme c’est toujours le cas aujourd’hui. La « Troisième Rome » n’est alors plus un mythe. Pourtant, les positions anticléricales du tsar Pierre le Grand, l’accroissement démographique et l’émergence d’une aristocratie à l’européenne privilégieront progressivement les édifices civils et les palais aux églises.

La naissance d’une bourgeoisie d’affaires et l’attirance de l’aristocratie pétersbourgeoise pour Moscou, où elle s’installera dans de somptueuses résidences secondaires, changeront à maints égards l’aspect de la capitale déchue et en altéreront l’atmosphère sacrée. L’architecture s’adapte à ce nouveau contexte urbain et les grandes familles locales font appel à des architectes comme Vassili Bajenov (1737-1799) et Matveï Kazakov (1738-1812), à qui l’on doit un grand nombre d’édifices publics et privés, mais aussi d’églises de style classique et baroque. Durant la deuxième partie du XVIIIe siècle, l’architecture de Moscou change considérablement à cause d’une nouvelle politique artistique de la cour. L’impératrice Catherine II (1729-1796) fit du classicisme le style officiel. Les architectes furent obligés de décorer les bâtiments avec colonnades et corniches de style antique, dont ils trouvaient des modèles dans les livres français. Pour admirer le classicisme russe, on pourra voir la maison de Pachkov rue Mokhovaïa, de l’architecte Bajenov.

XIXe et XXe siècles : du russo-byzantin à l’Art nouveau

Au début du XIXe siècle, le classicisme continua de se développer en Russie. Puis, l’incendie de 1812 fit feu de tout bois. Il ne resta pour ainsi dire rien du vieux Moscou, sinon les églises et les palais baroques construits en dur et le Kremlin. La ville doit à ce sinistre ravageur son aspect définitif. Lorsqu’elle fut reconstruite après les incendies napoléoniens, les dimensions des bâtiments devinrent plus modestes et plusieurs grands palais disparurent. À une époque où les grandes cités européennes entreprenaient d’énormes travaux d’urbanisme marqués par l’éclectisme et le retour à la tradition populaire en architecture, Moscou marqua sa préférence pour les styles Empire, pseudo ou néo-russe et néo-byzantin, reprenant des motifs décoratifs orientalisants, caractéristiques des églises russes. Dans la deuxième partie du XIXe siècle, on recourut de plus en plus souvent au style traditionnel russe. Le style officiel fut appelé russo-byzantin ; en témoignent le Grand palais de l’Empereur, le palais des Armures et la cathédrale du Sauveur, détruite dans les années 1930 et depuis reconstruite. Les bâtiments publics, affichant le style « historique », comportaient cependant de nombreux éléments décoratifs du XVIIe siècle. Ce style est utilisé par le musée historique, le GOUM sur la place Rouge et l’ancien bâtiment de la galerie Tretiakov.

Après le style éclectique du XIXe siècle, comme toutes les grandes villes européennes, Moscou voit émerger l’Art nouveau, qui s’exprima sous une forme spécifique, en s’inspirant de certains motifs folkloriques. Le plus beau spécimen d’Art nouveau moscovite est la demeure commandée au début du siècle par l’industriel Stepan Riabouchinsky (1874-1942) à l’architecte spécialiste du genre, Franz Chekhtel (1859-1926) : Dom Riabouchinsky. On y retrouve les formes et matériaux caractéristiques de la période : briques, fer forgé, faïences, fresques et mosaïques aux motifs végétaux, formes arrondies, un vestibule intérieur évoquant les flux marins. Il y a quelque chose de viennois dans cette belle demeure. Aujourd’hui on peut visiter gratuitement le bâtiment devenu l’appartement-musée de Maxime Gorky (1868-1936), où ce dernier passa sous haute surveillance les dernières années de sa vie.

Moscou au cœur du réalisme soviétique

Durant les premières années de la révolution, l’architecture comme les arts plastiques connaissent un moment d’intense créativité. Les recherches audacieuses d’Ivan Leonidov (1902-1959), de Constantin Melnikov (1890-1974) et des frères Vesnine, pour ne citer qu’eux, restent sans lendemain dès que le PCUS prend en main les affaires artistiques. Comme il sonna le glas du « constructivisme » en peinture, le stalinisme mit un terme à la construction créative en architecture. Le réalisme socialiste est imposé à compter de 1934. Le sort des multiples églises et chapelles indiffère, cependant l’on note une hiérarchie : les édifices d’avant 1613, comme le Kremlin, sont épargnés, pour ceux d’avant 1825, il est possible de les retoucher et de les transformer. Quant aux édifices construits postérieurement, héritage de « l’art bourgeois », on en dispose à sa guise.

Outre qu’il convenait d’obéir aux critères idéologiques, il fallait réaménager une ville à l’allure provinciale pour en faire la capitale d’un nouveau monde. Moscou, dont la population avait presque doublé depuis 1917, avait besoin d’infrastructures – notamment pour accueillir l’ensemble des nouvelles institutions d’une bureaucratie déjà pesante. C’est aussi l’époque de l’entrée en service de la première ligne du célèbre métro moscovite, qui en compte aujourd’hui quatorze. Ses stations sont parmi les plus belles au monde, richement décorées dans différents styles. Nous retiendrons la station Prospekt Mira, et son plafond de moulures que l’on retrouve à la station Arbatskaya, plus ouvragée encore, avec des lustres et de nombreuses dorures évoquant le style rococo. Komsomolskaya avec ses colonnes et son plafond jaune vaut également le coup d’œil.

En 1930, Staline (1878-1953) organise un concours qui désigne Moscou comme le champ d’expérience de l’architecture mondiale. Une aubaine pour les architectes, comme Le Corbusier (1887-1965), qui répondit à l’appel et réalisa le Centrosoyouz, entre les rues Miasnitskaïa (ex-Kirov) et Novokirovskii, en collaboration avec le russe Nikolai Koli (1894-1966). On y retrouve des gestes propres au célèbre moderniste suisse : un fin parallélépipède surélevé sur une rangée de pylônes en béton armé qui lui donne des allures de monolithe suspendu, ainsi que les courbes du bâtiment central, rappelant aussi l’architecture de Frank Lloyd Wright (1867-1959).

Afin de célébrer les huit cents ans de la capitale russe (1147-1947), Staline, au lendemain de la guerre, lance la construction des Sept Sœurs de Moscou : un groupe de sept gratte-ciel bâtis entre 1948 et 1956. Le communisme devant « rattraper et dépasser le capitalisme », ils sont érigés afin de rivaliser avec les géants américains, comme le Manhattan Municipal Building à New York (1912), dont on sent clairement l’influence bien que les architectes du pouvoir nient s’en être inspirés. À cet aspect moderne s’ajoutent des touches proprement russes, rappelant les formes du baroque Narychkine – ainsi Staline imposa la domination du réalisme socialiste sur le reste de l’architecture moscovite, s’accaparant ses symboles les plus forts pour rivaliser avec les merveilles de l’Empire destitué. Le résultat forme le style stalinien, aussi appelé gothique stalinien. Bien qu’il y ait des variations, les Sept Sœurs ont des caractéristiques communes : base quadrilatère, de formes pyramidales avec des tours étagées, la centrale étant la plus haute, surmontée d’une flèche arborant une étoile. Elles rappellent ainsi l’étagement des églises Narychkine. Les décorations sculptées et peintes sont colossales. L’emplacement des bâtiments, au croisement des grands axes, est censé structurer l’espace urbain. Nous retiendrons la tour du ministère soviétique de l’Industrie lourde (1953, 133 mètres) qui est probablement le plus bel exemple de l’architecture stalinienne, mais aussi l’immeuble d’habitation sur la place Koudrinskaïa (1954, 160 mètres), impressionnant par ses dimensions. Le bâtiment principal de l’Université Lomonossov à Moscou (1953), le plus haut d’entre les sept, culmine à 240 mètres. Au bout de la grande perspective de l’Unversitetskaya Square, depuis la colline des moineaux, il s’admire aussi de loin. Dans la direction opposée se trouve le Stade olympique Loujniki, de l’autre côté de la Moskova.

C’est à l’un des architectes favoris de Staline, Semionov, que l’on doit les plus grandes altérations de Moscou, dont des pans entiers de quartiers disparaissent. Le projet a bien failli toucher à la structure urbaine elle-même. L’irréparable fut commis : un bâtiment en béton et verre fumé, le palais des congrès, est construit dans l’enceinte même de l’intouchable Kremlin. Même sous Gorbatchev, il n’y eut pas de réelles créations architecturales, les projets des architectes non conformistes de la fin des années 1970 et du début 1980 resteront sur le papier : d’où leur surnom, ironique, de « Boumajniki » (du russe boumaga qui signifie « papier »). Néanmoins, des efforts de restauration du patrimoine furent déployés, mais les devises manquèrent.

Le boom post-soviétique et les difficultés face à la crise économique

Moscou a connu un développement économique et urbain spectaculaire à partir de 1991. Le pays se libéralise avec dynamisme, mais souvent à outrance, creusant une fracture sociale profonde. De grands chantiers ont lieu, suivant l’avènement de nouvelles fortunes et faisant progressivement de la capitale l’une des plus chères au monde. Les routes de Moscou sont très engorgées, son parc automobile s’étant décuplé par l’explosion de l’habitat pavillonnaire hors les murs. Cependant, ce bond en avant est violemment stoppé par la crise de 2008, qui conduit à l’abandon de nombreux grands projets architecturaux, toujours gelés aujourd’hui, dans l’attente de jours meilleurs. C’est notamment le cas de deux projets de Norman Foster (1935-) : la Russia Tower, pour sa part un projet annulé en cours de construction et transformé en parking, et la Crystal Island. Ce projet pharaonique sous la forme d’une flèche monumentale, qui devrait culminer à 450 mètres de haut, mais surtout devenir le plus large édifice jamais construit sur Terre, ne comprendra pas moins de vingt-sept millions de mètres carrés. Sa superstructure fera office de seconde peau : fermée en hiver pour maintenir la chaleur à l’intérieur, elle sera ouverte en été pour rafraîchir les locaux.

Le nouveau quartier d’affaires Moscow-City tire dans ce contexte son épingle du jeu. Ce Centre de commerce international (CCI) s’est développé sur le modèle de la Défense. Excentré à l’ouest de Moscou, près du troisième périphérique, c’est le seul quartier de ce type en Europe de l’Est. Il abrite notamment la plus haute tour d’Europe, la tour de la Fédération, qui culmine à 373 mètres, ainsi que six des plus hautes tours du vieux continent, dont la OKO-South Tower et ses 354 mètres.

Moscou est une capitale à la densité faible, qui peut encore se développer dans son enceinte, soit par l’aménagement de friches industrielles, ou simplement par densification urbaine dans ses zones les plus dégagées. Cette ville horizontale gagne aussi progressivement en hauteur au gré de son renouvellement. Démolitions et reconstructions sont choses communes, le patrimoine n’étant pas particulièrement bien protégé, sauf lorsqu’il y a un intérêt touristique, la politique est alors au façadisme. On note quelques reconstructions à l’identique : c’est le cas du palais de Tsaritsyno, commandé par Catherine II à l’architecte Vassili Bajenov en 1776, qui resta inachevé pendant plus de deux siècles. Des travaux de rénovation sont entrepris à partir de 1984, et le bâtiment fut complété suivant les plans initiaux. Ce somptueux exemple néogothique aura finalement droit à son inauguration en 2007. Situé dans le parc de cent hectares du même nom, c’est une des sorties préférées des Moscovites. Le Grand Palais abrite un musée d’architecture et de peinture.

Bien qu’à l’extrême orient de l’Europe, le développement actuel de la ville est bien plus comparable à ceux des villes asiatiques ou du Moyen-Orient : une ville pour nouveaux milliardaires. On y trouve même un certain goût pour la copie architecturale, à l’image de cet important promoteur qui s’est offert une reproduction d’une des Sept Sœurs.