Guide de SIENNE - SIENA : Comment partir ?

Partir en voyage organisé
Voyagistes
Spécialistes
Généralistes

Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.

TUI
Sites comparateurs et enchères

Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.

Agences de voyage
Partir seul

Conseil aux automobilistes : sachez que la majorité des villages sont piétons ou inaccessibles aux non-résidents. En conséquence, garez-vous dans le premier parking disponible à l'entrée des villes afin de ne pas passer 2 heures bloqué dans votre voiture à chercher un hypothétique stationnement.

En avion

Les compagnies desservant Florence ou Pise ne manquent pas. Il est facile de s'y rendre pour pas cher, surtout depuis le boom des compagnies low cost... A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée, mais, aussi, de la période de vacances choisie : si vous en avez la possibilité, partez hors-saison et hors vacances scolaires, les prix des vols et des hôtels baisseront comme par magie !

Principales compagnies desservant Florence

Pour connaître le degré de sécurité de la compagnie aérienne que vous envisagez d'emprunter, rendez-vous sur le site Internet www.securvol.fr ou sur celui de la Direction générale de l'aviation civile : www.dgac.fr

Aéroports
Sites comparateurs

Ces sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez les vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) les moins chers.

En train
En bus
En bateau
Location de voitures
Séjourner
Se loger

La Toscane et l'Ombrie proposent une offre complète en la matière. Aucun soucis à avoir  : hôtels, Bed & Breakfast, auberge de jeunesse, agritourisme, camping...

Hôtels

A l'instar de la Toscane, d'un charme plus discret et plus sauvage, l'Ombrie peut se vanter, elle aussi, de posséder de superbes demeures bien aménagées et dont les structures d'accueil sont parmi les plus réputées du monde. Et les prix sont en conséquence... Tout au long de l'année, il est donc fortement conseillé de réserver  !

Auberges de jeunesse

Elles sont nombreuses en Toscane et en Ombrie, à condition de rester dans les grandes villes. Elles sont souvent confortables, accueillantes, peu chères (comptez de 12 à 20 €) et bien entretenues. Il n'y a pas que la solution dortoir, mais la possibilité de louer des chambres plus intimes. Prenez votre carte et renseignez-vous auprès de la Fédération unie des auberges de jeunesse (www.fuaj.org).

Tourisme rural – Agritourisme

La formule verte fonctionne très bien en Italie comme en France. L'agriturismo est un compromis entre la ferme-auberge et les chambres d'hôtes. On y trouve un hébergement et une table, généralement sur une exploitation agricole, mais surtout de nombreuses activités sportives y sont proposées pour donner du punch au séjour. C'est l'occasion de vivre à l'heure rurale italienne pour des prix fort attractifs, même si en Toscane et en Ombrie, des "  agritourismes  " de luxe ont vu le jour ces dernières années. A ne pas confondre avec les country houses qui sont des hôtels installés dans d'anciennes fermes, mais qui n'ont plus aujourd'hui aucune activité agricole (www.agriturismo.it et www.agriturismo-on-line.com).

Se déplacer
Bus

Les autocars sont une alternative intéressante au train puisqu'ils desservent davantage de lieux et sont plus ponctuels et plus nombreux. Le bus est par ailleurs un merveilleux moyen pour découvrir les campagnes de Toscane et d'Ombrie. La compagnie principale est la SITA, très efficace avec quelques bus climatisés. On ne conseillera jamais assez l'été, vu la chaleur, d'éviter de prendre un bus non climatisé en pleine journée, quitte à attendre un jour de plus. Bien que l'essence soit chère, le bus reste un moyen de locomotion abordable. Le chauffeur s'appelle un "  autista  " et il est bien sûr généralement défendu de lui parler.

Train

Les trains sont moins chers qu'en France et se révèlent comme toujours un moyen agréable de découvrir le pays, même si ils sont parfois un peu archaïques, complexes... Pour rejoindre Sienne, par exemple, la seule ligne directe part de Florence. Sinon, il faut compter quelques changements acrobatiques sans parler de l'angoisse de rater ses correspondances  ! A noter qu'une ligne de train relie Pise à Rome, et marque de nombreux arrêts le long de la côte étrusque.
Pour laisser ses bagages, la durée de gardiennage n'est généralement pas divisible par heure, mais uniquement par 24 heures ou par demi-journée.

Voiture

Le plus commode est de se déplacer en voiture, sauf pour ceux qui ne souhaitent découvrir que les centres-villes. L'auto est la meilleure façon sans aucun doute de satisfaire sa curiosité, eu égard aux nombreux itinéraires qui sont proposés. Sinon, les trains ou, mieux encore, les bus relient les grands centres aussi bien que les petits. En venant de France, le long de la côte ligure, on peut traverser la Versilia, en direction de Pise et de Lucca, pour ensuite approcher Florence. Poursuivez en passant par Arezzo et Sienne, avant de descendre vers la Maremma jusqu'aux cités étrusques, puis remontez la côte en vous accordant des escapades sur les îles.
Le mieux serait encore de commencer immédiatement par Florence (A2, autoroute du Soleil  : Milan-Bologne-Florence) et de continuer sa route dans le sens des aiguilles d'une montre, pour finir par Pise, Lucca et les Alpes Apuanes. Visiter la région en voiture est la solution idéale pour sortir un peu des sentiers battus.

En ce qui concerne le permis de conduire, le permis national suffit. Cependant, il faudra vite apprivoiser les coutumes locales pour ne pas être choqué ou gêné. Pour les "  pilotes  " qui ont déjà conduit au Caire ou à Buenos Aires, pas de problème, les bons réflexes ne tarderont pas à revenir. Dans le cas contraire, il faut s'informer sur les pratiques locales. Cependant, les Italiens ne sont pas des fous du volant, dangereux et agressifs  ! Il suffit de leur demander et ils diront tous qu'ils conduisent comme des pros, sens et réflexes en éveil  !

Conseils de conduite. En fait, la conduite en Italie est basée sur la liberté individuelle, valeur fondamentale (d'où la résistance au port du casque et de la ceinture de sécurité jugés incommodes), l'adresse et le bon sens. La règle numéro un pour circuler en Italie est d'éviter les autres et de ne pas gêner la circulation. Alors il faut s'adapter, être vif, souple et vigilant, et tout ira bien. La patience est essentielle et il ne faut pas se laisser intimider ou irriter par les coups de Klaxon multiples. Pour les Italiens, klaxonner est naturel et multifonctionnel. Attention, certaines manoeuvres de simple prudence en France peuvent devenir dangereuses dans certaines parties de l'Italie. Par exemple  : s'arrêter à un stop alors qu'il n'y a personne. Ne vous livrez à une telle "  excentricité  " qu'en ayant pris la précaution de vérifier qu'il n'y a pas de véhicule derrière qui serre d'un peu près, ou mettre le warning pour le prévenir, car il risque fort de ne pas s'y attendre.

Attention, en campagne, la signalisation laisse parfois à désirer. En dehors de ces quelques zones, elle est relativement bien faite et assez fiable. Comme dans de nombreuses villes françaises, elle comporte parfois quelques failles, la plus horripilante étant de bombarder à chaque carrefour de panneaux "  centro  " (le logo utilisé pour désigner le centre-ville est toujours le même  : deux cercles noirs, épais et concentriques entourent un point noir) qu'on suit en toute confiance et qui amène la voiture tout droit dans un endroit glauque, muet où plus rien n'est indiqué. A l'inverse de la France, les panneaux de signalisation sont verts pour les autoroutes (autostrada) et bleus pour les autres routes.

Autoroutes. Les autoroutes italiennes sont à vrai dire moins "  confortables  " qu'en France. Leurs rampes d'accès sont courtes et les aires de repos sont pour l'essentiel un morceau de la bande d'arrêt d'urgence situé, pour plus de fraîcheur, sous un pont et donc sans la moindre rampe d'accès pour se lancer. Des bolides risquent parfois d'apparaître dans le rétroviseur phares allumés. Garder son sang-froid est essentiel. Pas de fausses manoeuvres  : ils doublent à droite si bien que ce sont eux qui prennent le risque de rencontrer une automobile entrant sur l'autoroute. Les stations-service sont fréquentes sur les autoroutes et ne ferment pratiquement pas.

Sur le reste du réseau, elles sont plus rares, et les pompistes - comme au bon vieux temps - se reposent entre 12h30 et 15h30. Les jours fériés, elles sont fermées, mais certaines pompes sont automatiques (avec billets ou Carte bleue). Attention, la carte de crédit n'est pas acceptée partout.

Limitation de vitesse. Même si la limitation en Toscane indique 120 km/h sur l'autoroute, tout le monde ou presque roule bien au-dessus. Les contrôles policiers sont rares, mais le code de la route n'en est pas mort pour autant...

Barrières ferroviaires. Les Ponts et Chaussées italiens et les services du ministère de l'Intérieur connaissent la relative indiscipline de leurs compatriotes en matière de code de la route. Ainsi, les barrières ferroviaires, si elles ne barraient comme en France que la moitié de la chaussée, seraient continuellement transgressées. D'abord parce que chacun pense toujours pouvoir se débrouiller pour passer avant le train  ; ensuite parce que, comme il arrive que les trains ne soient pas tout à fait à l'heure, les barrières restent parfois très longtemps baissées... trop, sans doute, pour la patience commune. Aussi les barrières de chemins de fer ratissent-elles "  large  ", en barrant toute la route, ce qui interdit, a priori, aux voitures de passer. Certes, les vélos, les scooters et même les motos ne se privent pas, chacun penchant l'engin jusqu'à ce qu'il puisse passer sous la barrière avant de franchir les rails, sans état d'âme ni crainte particulière. Lorsque la barrière se baisse, tout le monde accélère pour essayer de passer... C'est souvent cette manoeuvre, très dangereuse, qui provoque les accidents, certains automobilistes, en espérant passer avec les derniers, se laissant coincer sur la voie  ! La conclusion est qu'il vaut mieux avoir le plus grand respect pour ces barrières et ne pas répondre aux injonctions de ceux qui font signe d'accélérer pour passer. Les vacances sont justement là pour apprendre à sacrifier son temps à bon escient, ici pour la sécurité. Alors pour une fois, ne prenez pas exemple et restez sagement derrière les barrières (l'attente n'excède jamais 20 minutes... ou plus  !).

Klaxon. L'usage du Klaxon n'est pas intempestif comme dans certains pays, et surtout il n'a pas forcément le caractère agressif que lui prête l'automobiliste français. Inutile donc de bondir de sa voiture à chaque fois, c'est juste un gentil rappel à l'ordre, une façon de se signaler. On klaxonne pour avertir, pas forcément pour protester. Si d'aventure un usager voit sa porte de garage obstruée par un véhicule l'empêchant de sortir, il klaxonne une fois ou deux  ; après, il attend. Et si le gêneur n'arrive qu'au bout de 5 minutes, il ne vocifère même pas  : "  C'est la planète Mars, non  ?   "

Panne et dépannage. En cas de problème grave sur la route, composez le & 116 (service gratuit 24h/24 de dépannage pour les voitures immatriculées à l'étranger, mais aussi en Italie). Sur autoroute, il existe comme en France les bornes d'urgence. La carte verte internationale d'assurance voiture (ou un certificat équivalent d'assurance internationale) est valable en Italie et doit être présentée lors d'un contrôle de police.

Police. Toujours discrète, la présence policière a un sens du laisser-vivre que certains apparentent un peu rapidement à du laxisme. D'autres peuvent trouver plaisant de pouvoir faire des centaines de kilomètres sans voir de voitures embusquées traquant le contribuable en infraction. En revanche, presque chaque petit bourg possède son radar.

Circulation en ville. La circulation dans les grandes villes italiennes ne pose pas plus de problèmes qu'en France. Il n'y a, à Florence, pas vraiment plus d'embouteillages qu'à Paris (plutôt moins), et les citadins, en voiture comme en deux-roues, sont assez habiles pour que les accrochages soient rares. En revanche, il faut penser à bien regarder la signalisation et à ne pas forcément se fier à la voiture de devant. La grande majorité des centres-villes des agglomérations de plus de 20 000 habitants est interdite à la circulation. Des caméras relèvent les plaques, et une amende ne manquera pas alors d'arriver directement en France. A 90 € la "  prune  ", autant éviter.

Stationnement. Comme partout, peu de places gratuites en pleine ville. Deux règles "  italiennes  " à connaître  : premièrement, il est possible de s'arrêter n'importe où, ou presque, le Klaxon d'une autre voiture interviendra alors en cas de stationnement gênant. Il est habituel de se garer en double ou triple file, même quand il y a de la place ailleurs. Deuxièmement, en ville, il est possible de se garer en marche avant le long d'un trottoir, plus ou moins loin de celui-ci.

Le parking, bien qu'onéreux, est souvent la meilleure solution pour la sécurité des bagages. C'est rarement, comme en France, un endroit souterrain noir et dangereux où tout peut arriver, mais un enclos extérieur administré par un gardien (nombre de petits boulots fonctionnent ainsi). Il donne un ticket au chauffeur et l'assurance - à peu près - que la voiture sera surveillée. "  A peu près  ", parce qu'à certaines heures, entre 13h et 16h par exemple, le gardien disparaît. Il est conseillé de payer ses tickets de stationnement. Même avec cinq minutes de retard, des agents viendront verbaliser. Ils passent souvent dans les villes touristiques. Enfin, retenez que les lignes bleues désignent les places de stationnement autorisé mais payant, que les lignes jaunes indiquent une interdiction de se garer et que les lignes blanches correspondent soit à des places réservées pour les résidents, soit que le stationnement est libre, donc gratuit. A chacun d'apprécier s'il s'agit d'une place résidentielle ou pas  !

Taxi

Tarifs de jour modérés, mais les tarifs de nuit (ou de ville à aéroport) paraîtront un peu plus douloureux, avec des prises en charge qui varient selon les villes et divers paramètres qui échappent parfois au client... Un "  Florence centre - aéroport  " ne doit pas dépasser 25 €.

Deux-roues

En Italie, le deux-roues motorisé est omniprésent. En été, difficile de se garer  ! Le beau temps facilite certes son utilisation, mais les raisons de ce succès sont également historiques. Au sortir de la guerre, le pays est considérablement appauvri et le deux-roues est le meilleur moyen pour motoriser rapidement le pays. Comme au Japon à la même époque, on assiste donc au développement de nombreuses marques produisant de petites cylindrées pratiques et économiques. La plus connue est sans aucun doute Vespa, devenue pratiquement un nom commun, au même titre que Mobylette (initialement un modèle Motobécane) qui jouera le même rôle en France. Aujourd'hui encore, l'Italie compte de nombreux fabricants de scooters. Mais contrairement à la France qui n'a jamais réussi à aller au-delà des petites cylindrées, l'Italie a, comme le Japon, réussi son développement dans les grosses cylindrées (Cagiva, Ducati, Laverda, Aprilia...).

Casque. Le mythe du deux-roues sans casque est bel et bien révolu. Bien que les scooters et les vélomoteurs soient conçus pour circuler librement, il n'est plus possible de circuler cheveux au vent, avec de simples lunettes sur le nez pour se protéger autant du courant d'air que du soleil. La police est désormais intraitable sur le port du casque, même en justifiant que sans lui, il est plus facile pour discuter avec la personne qui est assise derrière ou devant.

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