Guide du Vénézuela : Jours fériés

Les fêtes sont largement célébrées à travers tout le Venezuela et lorsque les dates coïncident un minimum, tous essaient de " faire le pont " pour prendre d'assaut les plages du pays, dans un joyeux et éthylique désordre. Pas de 1er avril au Venezuela, c'est le 28 décembre, à l'occasion du Día de Los Inocentes, qu'on joue des tours semblables à nos " poissons d'avril ". Les jours fériés et durant les fins de semaine allongées, la circulation devient infernale à Caracas, les routes bloquées, les terminaux de bus et les aéroports bondés. Nous vous conseillons de quitter la ville bien avant le début des festivités ou d'attendre que les Vénézuéliens aient quitté la ville, ce qui vous donne plus de chance de trouver un moyen de transport. A ces périodes, bus comme hôtels sont réservés des semaines à l'avance - s'organiser est donc vivement recommandé. En décembre, les bureaux de l'Etat changent leurs horaires et ouvrent de 7h30 à 15h30 environ. A partir du 18 décembre, n'espérez pas effectuer une transaction importante jusqu'à la reprise des classes, soit après l'Épiphanie, le 6 janvier, qui correspond au jour où les Rois mages apportent les cadeaux aux enfants. La plupart des Vénézuéliens reprennent le boulot vers le 15 janvier. Seules les banques restent ouvertes aux heures normales, par contre, elles ferment certains lundis non fériés. Prévoyez donc de changer votre argent et d'acheter vos souvenirs avant ou après les jours fériés.
Ci-dessous, les jours de congé officiels dans tout le pays.

1er janvier : nouvel an.

6 janvier : Épiphanie.

Fin février ou début mars : carnaval.

Fin mars ou mi-avril : Pâques (semana santa).

19 avril : proclamation de l'indépendance du pays (1810).

1er mai : fête du Travail.

24 juin : anniversaire de la bataille de Carabobo (1821).

5 juillet : déclaration de l'Indépendance (1811).

24 juillet : anniversaire de la naissance de Bolívar (1783).

Fin septembre : jour des secrétaires.

12 octobre : jour de la résistance indigène.

17 décembre : décès de Bolívar à Santa Marta, Colombie (1830).