Ngaoundéré, littéralement la « montagne du nombril », tient son nom d’une colline voisine, située au sud de la ville et surmontée d’une sorte de boule dénudée. C’est la composition des mots Mboum « ngowoun » et « deré », signifiant respectivement montagne et nombril. La ville, située à 1 100 m d’altitude, fut fondée vers 1830 par les Foulbé (ou Peuls), à l’emplacement d’un ancien village Mboum. Ngaoundéré (souvent abrégée en Ndéré), ville musulmane, s’organise autour d’un paysage urbain assez curieux, qui lui donne des allures de gros village : en effet, les quartiers traditionnels, organisés autour des grandes familles locales, sont composés d’une multitude de ruelles étroites et de sarés, avec leurs cases rondes aux toits coniques, faits de paille et descendant très près du sol. Autrefois à l’abri derrière des fossés et des murailles, la ville s’est développée autour du palais du Lamido, l’une des grandes attractions locales. Dans les quartiers administratifs et le quartier du plateau, outre le marché qui se tient le vendredi, de pharaoniques bâtisses ont vu le jour, dont celle de l’homme le plus riche de la ville et de ses parents, preuve que tous n’ont pas souffert de la crise économique des années 1990. Zone de transit obligée entre les provinces du Nord et du Centre, Ngaoundéré est plus qu’une simple ville-carrefour, c’est une véritable étape avant Garoua et Maroua, au nord, ou vers Yaoundé, au sud.Les marchandises y circulent et font de la gare de Ngaoundéré une petit fourmilière ou se tiennent les activités liées au transit des biens de consommation. Les principaux produits de cette région sont les bananes, ananas, et autres fruits qui arrivent du sud du pays avec bien d’autres produits comme le manioc, le riz etc... On y voit également transiter du coton provenant du Nord et du Tchad, ainsi que du bétail de l'Adamaoua vers le sud.Il y a enfin toutes sortes de passagers en provenance du Nord vers les grands pôles du Centre et du Sud, et inversement qui font escale à Ngaoundéré afin de se restaurer avant de reprendre la route.On y trouve tous les services nécessaires : petits commerces, stations-service, garages et compagnies de bus. L’achèvement, au milieu des années 1970, de la ligne de chemin de fer du Transcamerounais, dont le terminus est Ngaoundéré, a profondément changé la vie de cette ville, jusque-là isolée et calme.

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