Résultats Site archéologique à VERGINA

SITE DE VERGINA

Site archéologique
4.9/5
31 avis
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Vergina, Grèce
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2024
Recommandé
2024

Le site de Vergina est composé de trois points d’intérêt qui sont à quelques minutes en voiture les uns des autres : la tombe macédonienne située à 50 m sur la gauche, après avoir traversé le village et avoir pris la direction du palais à droite ; le palais et le théâtre d’Egée au bout de cette bifurcation ; et enfin, les tombes royales qu’on atteindra en revenant vers le village.

Histoire. Connu pour abriter le tombeau de Philippe II de Macédoine, le site de Vergina compte parmi les plus beaux de Grèce. En 1968, l’historien britannique Nicholas Hammond proposa, en s’appuyant sur les relevés topographiques, une hypothèse très forte pour l’époque : Vergina pourrait être l’ancienne Aegae, première capitale et nécropole royale du royaume de Macédoine. Au Ve siècle av. J.-C., les pouvoirs avaient été transférés à Pella, mais il avait été décidé qu’Aegae resterait le lieu de réception (mariages, cérémonies) ainsi que le lieu de sépulture de la famille royale. Or, l’histoire nous apprend également que Philippe II avait été assassiné dans un théâtre à Aegae, lors du mariage de sa fille. Un théâtre ayant été mis au jour à Vergina, beaucoup furent tentés de penser qu’il pouvait s’agir de ce même théâtre. Il fallut attendre dix ans pour que cette énigme soit résolue. La butte, qui n’avait jamais été fouillée en profondeur, intrigua suffisamment l’archéologue Manolis Andronicos et ses collaborateurs de Thessalonique pour qu’ils entreprennent de la creuser sur plus de 10 m, en 1977. Ils y trouvèrent deux tombes. Andronicos était persuadé que l’une d’entre elles était la tombe de Philippe II de Macédoine, et tout semblait corroborer son hypothèse : architecture monumentale, décorations superbes mettant en scène la chasse au lion – un thème coutumier à la famille royale –, objets d’ornement de grande valeur, portraits du roi de Macédoine et de son fils Alexandre le Grand…

Le Palais. Il a été le premier monument archéologique mis en évidence à Vergina, vers 1850. Construit probablement vers 350 av. J.-C., il était riche de mosaïques qui ne sont malheureusement pas visibles. En montant sur l’esplanade sur laquelle était perché le palais, on pourra apprécier la forme générale de l’édifice, qui rappelle l’architecture grecque typique avec une cour centrale péristyle de 44 m de côté et quatre grands portiques doriques.

Le palais accueillait les membres de la famille royale mais aussi les amis, les compagnons, les visiteurs, les guerriers. Le tas de ruines par lequel on pénètre correspond au sud du palais alors que l’entrée était à l’est, sur le côté droit de la cour (milieu du côté) quand on se tient face à elle. Les appartements du roi étaient à l’ouest, donc au-delà de la cour.

Le théâtre. En redescendant le chemin et en bifurquant à droite avant de sortir de l’enclos, on arrive au théâtre. Mis au jour en 1982, il fut identifié comme ayant été construit en même temps que le palais, ce qui pourrait en faire un des plus vieux théâtres en pierre de Grèce. C’est justement dans ce théâtre que Philippe II de Macédoine aurait été assassiné par Pausanias, au cours de la cérémonie du mariage de sa fille Cléopâtre. Le roi serait arrivé, tout de blanc vêtu, en écartant ses gardes du corps afin de montrer à tous les Grecs qu’il était protégé par les dieux. Pausanias choisit ce moment pour se jeter sur le roi et le poignarder de sa dague celtique avant de chercher à s’enfuir sur un des chevaux qu’il avait postés à l’entrée du théâtre… Justice fut quand même faite, puisqu’il se prit les pieds dans une vigne avant d’atteindre les chevaux et fut mis en pièces par ses poursuivants…

La tombe macédonienne. Elle date du milieu du IIIe siècle av. J.-C. Comme il est difficile de voir l’intérieur, on doit se contenter de la façade ionique et des vantaux de la porte en marbre.

Tombes royales. C’est une colline ou un grand tumulus de 13 m de hauteur et de 100 m de diamètre. Il abrite les tombes royales auxquelles on accède par le couloir de gauche qui mène à une grande salle sombre. Plus loin encore, sur la gauche et en contrebas, on aperçoit la tombe IV. Elle a été découverte en 1980 dans son état actuel, c’est-à-dire très peu conservée. Elle date probablement de 300 av. J.-C. et était richement fournie.

On est devant l’héroon à présent, un monument en l’honneur des morts ou d’un héros. Il n’en reste que des fondations. Il fut construit vers 350 av. J.-C.

On arrive maintenant à la tombe I ou tombe de Perséphone. On ne sait pas qui occupait cette vaste tombe en forme de parallélépipède rectangle, que l’on retrouva vide de matériel mais riche de superbes peintures murales. Les photos de ces peintures sont exposées juste en face. La première peinture que l’on aperçoit occupait le côté nord de la tombe. Elle représente l’enlèvement de Perséphone par Pluton, maître des Enfers. Hermès court vers le char sur lequel Pluton s’enfuit. En bas, derrière le char, un personnage féminin tente de s’opposer à l’enlèvement. La seconde peinture (côté est) représente une figure féminine, probablement Déméter. On la voit assise sur un rocher, impuissante face à la perte de sa fille. La troisième peinture (grand côté sud) représente trois silhouettes féminines.

En revenant sur ses pas vers la tombe IV, on entre dans l’espace consacré aux tombes royales et aux objets funéraires. Sur la gauche, un escalier mène à la façade de la tombe de Philippe II, que l’on peut admirer à travers une vitre transparente. Cette tombe est constituée de deux pièces : une grande chambre carrée qui contenait les restes de Philippe II de Macédoine et une antichambre plus petite renfermant les restes d’une femme probablement identifiée comme Cléopâtre II, la dernière femme de Philippe II. Cette hypothèse respecterait la tradition selon laquelle la femme suivait son époux dans sa tombe. Dans les deux cas, les os des défunts avaient été enveloppés dans un tissu en or et déposés dans un coffret en or appelé larnax. Les deux pièces ont été retrouvées intactes et remplies d’un matériel d’une très grande richesse. La façade, qui mérite qu’on l’observe avec minutie, est constituée d’une superbe frise de 5,60 m de longueur. Elle représente une scène de chasse dans une forêt. A gauche du tronc de l’arbre central on aperçoit un jeune homme à cheval, une arme à la main ; il pourrait s’agir d’Alexandre le Grand, fils de Philippe II de Macédoine.

En revenant dans la grande salle, on accède au trésor de la tombe de Philippe II. Dans la vitrine 160, ne pas manquer le vêtement en or qui enveloppait les os de la défunte de l’antichambre. Un grand motif ornemental fait d’oiseaux y est encore visible. Ne pas manquer également le gorytos (carquois) en or provenant de l’antichambre. Revêtu d’un alliage d’or et d’argent, il est remarquable pour la précision des scènes de batailles qui y sont gravées. Dans la vitrine 158 est exposé le larnax (coffre en or) qui contenait les ossements de la présumée Cléopâtre II. Il est orné d’une étoile à douze branches sur le dessus, et de rosettes sur les côtés ainsi que d’un diadème en or d’une grande beauté. Encore plus beau, celui de Philippe est un coffre en or pesant 10,8 kg, orné d’une étoile à seize branches. Sur les côtés, des branches de lys, des ornements de rosettes et de palmettes. Il contenait les os calcinés et passés à la chaux du roi de Macédoine. Sur ce coffre extraordinaire était posée une couronne de feuilles de chêne et de glands en or. Dans les deux grandes vitrines sont exposés les trésors de la chambre funéraire. Huit petites têtes admirables, sculptées en ivoire, pourraient représenter les membres de la famille royale, dont Philippe II, barbu, et son fils Alexandre.

En se dirigeant vers l’autre escalier, on arrive en face de la tombe du Prince, découverte en 1978. Elle contenait des armes et de la vaisselle précieuse ainsi qu’une sépulture en ivoire et or. Le défunt était un jeune homme d’environ 14 ans qui devait être un membre de la famille royale, d’où le nom donné à la tombe. Ses os étaient gardés dans une urne en argent recouverte d’une couronne en or placée sur un podium en pierre. Les murs intérieurs de la tombe étaient recouverts de peintures, dont l’une représentant une course de chars a été bien conservée.

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Sea Sky
Sea Sky
Visité en avril 2024
Εξαιρετικό! Δέος και υπερηφάνεια μόνο!
Φανη Γκουγκου
Φανη Γκουγκου
Visité en avril 2024
Εξαιρετικό!!! Μου άρεσε πολύ!
Angelo Marastoni
Angelo Marastoni
Visité en avril 2024
Assolutamente imperdibile, uno dei più belli in grecia.Peccato la non gestione dei gruppi, liberi di scorrazzare a piacimento con guide che parlano a voce alta
Than zi
Than zi
Visité en avril 2024
15 ευρώ το εισιτήριο είναι πολύ ακριβά
Vik LI
Vik LI
Visité en avril 2024
Είχα να πάω από παιδί με το σχολείο..δέος είναι η λέξη που σε κατακλύζει...σκεπτόμενη ότι στα ίδια χώματα πατούσε ο Μέγας Αλέξανδρος,η ο Φίλιππος,ακόμα κ ότι είναι θαμμένος εκεί ο γιος του Αλέξανδρου Εμενα μου προκάλεσε ρίγος κ συγκίνηση για τον πολιτισμό μας ...τα εκθέματα απίστευτα όλα ένα κ ένα από την αρπαγή της Περσεφόνης μέχρι την στολή που φορούσαν όλα υπέροχα

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