Le village d’Opio est situé au cœur d’une région boisée de pins, d’arbousiers et de chênes lièges, qui profitent ici d’un climat exceptionnel. Grâce à lui, les activités du village ont longtemps été basées sur la production de fleurs destinées aux parfumeurs de Grasse, ainsi que la production d’huile d’olive. C’est ainsi que le paysage autour d’Opio a été modelé pour la culture du jasmin et de la rose Centifolia. Cette rose ‘cent feuilles’, en référence à son grand nombre de pétales, est très délicate. Elle était déjà connue à l’époque romaine. La route en lacets mène le visiteur jusqu’au minuscule village qui domine la plaine et les anciennes terres maraichères, aujourd’hui occupées par le golf de la Grande Bastide. Depuis la placette qui jouxte l’église Saint-Trophime, la place Jacques Henri Lartigue, du nom du célèbre photographe qui habitait Opio, on peut admirer le vert paysage de la plaine d’Opio, avec au premier plan les toits de tuile des maisons et au loin les sommets de l’Estérel. En face de l’église se trouve la mairie, contre laquelle s’adosse l’ancien château des évêques. Une stèle funéraire est scellée dans un coin du bâtiment. Opio abrite aussi La Grande Bastide, l’une des plus vastes oliveraies du département. 2 200 habitants occupent la commune. Un peu d’histoire. À l’âge du Bronze, un oppidum construit par une tribu celto-ligure occupe l’emplacement actuel du village. Il aurait donné son nom à la commune. Ce camp fortifié est détruit en 165 av. J.-C. par les légions romaines du Consul Lucius Opimius. Jusqu’au Xe siècle, la région subit les invasions des Wisigoths et des Ostrogoths, ainsi que plusieurs incursions des Sarrasins. Ils sont expulsés par Guillaume 1er, Comte de Provence, au Xe siècle. S’ensuit une période de stabilité au cours de laquelle le fief d’Opio est rattaché à l’épiscopat d’Antibes. Du XIIe siècle à la révolution française, à la suite de guerres entre les comtes de Provence et la République de Gênes, le territoire d’Opio dépend de l’évêque de Grasse. Comme de nombreux villages de la région, Opio se retrouve déserté de ses habitants, en raison des guerres et de l’épidémie de peste du XVe siècle. Il faut attendre le XVIIe siècle pour qu’Opio voie l’arrivée d’un seigneur nommé par Louis XIII, Antoine Godeau. Membre de l’Académie française et auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’église, Antoine Godeau est définitivement consacré évêque en 1636. Entre 1640 et 1650, il visite Opio à plusieurs reprises et demande que Saint-Trophime figure sur le retable de l’église.

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Photos et images d'Opio

La plaine d'Opio. Bernard Croisé
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