Escalade dans la forêt tropicale. shutterstock - Andre Gie.jpg
Exploration des tunnels de lave. shutterstock - laurent caputo.jpg
Balade à cheval à Grand-Etang. shutterstock - Stefano Ember.jpg

À l’assaut d’une nature exceptionnelle

VTT. Sur la selle d’un VTT, des chemins de sable aux forêts de tamarins et des champs de canne à sucre aux lits des rivières, vous trouverez forcément votre bonheur. Le VTT de descente est très développé dans l'île, on compte plus de 1 400 km de pistes balisées. La plus belle des randonnées est certainement la descente du Maïdo (après une montée en navette avec les prestataires locaux) et son dénivelé de 2 200 m. Les autres sites courus sont les plaines, où, malgré leur nom, vous négocierez quelques raidillons, le volcan, le Dimitile ou la forêt de Bébour-Bélouve.

Équitation. Pas la peine d’être un cavalier expérimenté pour randonner sur le dos des mérens (des petits chevaux de montagne venus des Pyrénées). Les meilleurs endroits pour une belle balade sont les plaines. On trotte aussi sur la plage de l’Étang-Salé, sur les collines du cap la Houssaye, dans les champs de cannes ou à travers les forêts. Il existe sur l’île de nombreux centres équestres.

Quad et buggie. Il existe plusieurs loueurs de quads et de buggies à moteur, qui peuvent s’utiliser sur toutes les routes de l’île, sauf certaines portions de quatre-voies. Plusieurs prestataires organisent aussi des parcours sur des terrains privés avec toutes sortes de sensations : champs de cannes, forêts…

Exploration des tunnels de lave. Une activité à succès a vu le jour il y a une dizaine d'années : l'exploration des tunnels de lave, ces boyaux laissés par la lave après s'être retirée, aujourd’hui en plein essor. Quelques prestataires se sont mis à vous faire découvrir le volcan par en dessous, à la découverte d'un monde inconnu, fait de stalactites et de stalagmites aux couleurs improbables.

Canyoning et escalade. Avec ses falaises abruptes desquelles dévalent des cascades, la Réunion est une terre de prédilection pour le canyoning ou la descente de cascades en rappel, sous l’aiguillon rafraîchissant des jets d’eau. Près de 100 canyons sont équipés. Non seulement la concentration de sites est exceptionnelle, mais beaucoup d’entre eux sont d’une ampleur inconnue en Europe (Takamaka, Trou-de-Fer, Ravine-Blanche, Bras-Magasin, rivière des Roches…). Pour les débutants, l’initiation a lieu aux bassins de Saint-Gilles. Par la suite, on pratique à Cilaos, du haut de falaises d’une trentaine de mètres.

Rafting, canoë, randonnée aquatique. Activités moins spectaculaires que le canyoning, mais qui offrent aussi de bonnes sensations dans les paysages grandioses de l’île. Les rivières peuvent se descendre au moyen de multiples embarcations : kayak-jump, raft, canoë-kayak ou randonnée aquatique, qui consiste à sauter de cascade en cascade. Prévoyez une demi-journée à 50 € environ ou une journée complète à 70 € environ avec un pique-nique en bord de rivière. Vous trouverez des prestataires dans les régions concernées. La possibilité de l'activité et le choix du spot dépendent de votre niveau, de la météo, et surtout de la saison, sachant que les rivières sont surtout praticables en saison des pluies, soit de novembre à avril.

De nombreuses activités nautiques

Même si la Réunion est une île plus tournée vers la terre que l'océan, les activités nautiques sont nombreuses, en plus des classiques sorties en paddle, bouées tractées ou parachute ascensionnel.

Nautisme et sorties en mer. Vous pourrez vous aventurer sur les premières vagues du large à bord de kayaks de mer ou d’Optimist, grâce aux diverses associations nautiques et prestataires présents dans les villes balnéaires (Saint-Gilles, Saint-Pierre). Pour de la navigation plus sérieuse, plusieurs voiliers organisent des promenades le long des côtes réunionnaises, voire jusqu’à l’île Maurice. Il est également possible de louer des voiliers sans posséder de permis bateau, ainsi que des bateaux à moteur, avec permis cette fois. La plupart des prestataires sont situés au Port ou à Saint-Gilles-les-Bains.

Des sorties en bateau à fond de verre ou en bateau semi-immergé sont aussi proposées. De Saint-Gilles-les-Bains toujours, également des sorties dauphins, visibles toute l’année en baie de Saint-Paul. Mais ce qui a le plus de succès, ce sont les sorties baleines, qui migrent en passant au large de juillet à octobre. La plupart des prestataires en proposent. Enfin, des sorties en voilier ou en catamaran sont possibles pour du cabotage autour de l’île.

Surf et bodyboard. La pratique du surf est interdite sur l’ensemble de l’île depuis 2013, en raison d’un arrêté préfectoral pris à la suite des attaques de requins, à l'exception de deux zones sécurisées par des filets à Boucan-Canot et aux Roches Noires. La vigie requin renforcée (VRR) se déploie sur certains spots entre Boucan Canot et Trois Bassins, sous réserve d’une visibilité d’au moins 8 m. Institué et encadré par des arrêtés préfectoraux et municipaux, et constamment amélioré, le dispositif a fait l’objet d’évaluations scientifiques. Pour en savoir plus sur les zones de surf, les dispositifs et règles de sécurité, consultez le site surfingreunion.com ou ouest-lareunion.com/surf.

Windsurf et kitesurf. Si la planche à voile est pratiquée depuis les années 1970, elle est toutefois plus rare aujourd’hui, remplacée par les kitesurfeurs plus nombreux chaque année. Une dizaine de spots ont été ouverts depuis les débuts, la plupart dans l’Ouest et le Sud. Pendant les grosses houles d'hiver, on voit parfois quelques téméraires se lancer à l'assaut de « la gauche de Saint-Leu ». Un spectacle époustouflant ! Toutefois le niveau est élevé, il est très difficile de débuter à La Réunion.

Plongée sous-marine. Même si la Réunion ne rivalise pas avec les plus belles destinations mondiales, elle recèle de beaux spots et de bonnes conditions qui raviront plongeurs chevronnés comme débutants. Les sites y sont bien répertoriés et plusieurs présentent un grand intérêt, comme celui de la pointe au Sel ou encore des épaves. La majorité des centres se situent aux ports de Saint-Gilles et de Saint-Leu, villes dont les plages sont bordées par des barrières de corail. Ces centres ne plongent pas dans le lagon, mais derrière la barrière, sur le tombant ou sur des platiers. Pour explorer les lagons, un masque suffit : la profondeur dépasse rarement 1 m. Sur le reste de l’île, les sites sont beaucoup plus rares et réservés aux plongeurs confirmés. Les centres respectent les normes de sécurité européennes et effectuent le plus souvent les formations CMAS plutôt que PADI. Les débutants pourront s’essayer dans des conditions idéales – le baptême coûte entre 55 € et 65 €.

L’eau oscille entre 23 °C l’hiver et 29 °C l’été ; la meilleure période pour plonger est d’octobre à mai. La visibilité est bonne, les courants faibles et les requins restent au large – de toute façon, ils ne s’attaquent jamais aux plongeurs (pas de cas recensé). La flore est peu développée ; néanmoins, de nombreuses espèces de coraux et d’anémones sont présentes. La faune (plus riche depuis quelques années grâce à la lutte contre la pollution) se compose de centaines de poissons multicolores, dont les mérous, barracudas, cochers, poissons-perroquets, poissons-papillons, poissons-pierres, poissons-clowns qui se frottent aux anémones, murènes effrayantes et raies malicieuses… et avec de la chance, une tortue. Les fonds se caractérisent par de nombreuses failles et tombants, comme celui de la pointe au Sel, de 70 m de hauteur. Les failles proviennent des coulées de lave qui se sont refroidies et fissurées, puis ont été creusées par l’écoulement des ravines ; la flore et la faune s’y concentrent autour d'arches et de défilés, c’est splendide.

Pêche au gros. La Réunion est un paradis pour les amateurs de gros poissons : le marlin, l’espadon, le thon et même le requin pour les plus courageux, se débattent furieusement avant de finir dans vos assiettes en cari ou en brochettes. Le mieux est de passer par des prestataires et vous en trouverez plusieurs à Saint-Gilles-les-Bains et un à Saint-Pierre.

Dans les airs, le grand spectacle !

En s'élançant dans les airs, les points de vue sont fabuleux et les paysages féeriques !

Hélicoptère. L’hélicoptère est la manière la plus spectaculaire de survoler les reliefs incroyables de l’île. C’est aussi la plus chère, mais s’il faut un jour vivre l’expérience du vol, c’est bien à la Réunion, avec ses reliefs tranchants et ses paysages aux contrastes intenses : lagon, volcan, hautes montagnes, cascades vertigineuses… Pour les survols touristiques, il existe aujourd’hui plusieurs compagnies, qui survolent les trois cirques, le volcan et l’inoubliable, l’extraordinaire Trou de Fer, dans lequel seuls les hélicoptères se rendent – et que nous vous recommandons vivement. Un must mais une activité plutôt chère (de 85 € à 300 €).

Parapente. Le parapente bénéficie de conditions idéales à la Réunion, pour les pratiquants expérimentés comme pour un baptême. Les reliefs surprenants de l’île sont, grâce à cette voile magique inventée par un habitant de l’île (eh oui !), quasiment à portée de main, approchables à basse vitesse et en silence. Le site fétiche des parapentistes est la région des Colimaçons, dans les Hauts de Saint-Leu, où l’on peut voler 300 jours par an, mais la meilleure saison court d’octobre à décembre. Le parapente dépend énormément de la météo : les vols se font d’ailleurs surtout le matin, jusqu’à midi ou 13h. Il vous en coûtera environ 75 € à 85 € pour un baptême et jusqu’à 110 € suivant votre altitude de départ. Les vols partent de 800 m ou de 1 600 m, ce qui permet de survoler forêt primaire, côte et lagon. Les centres de parapente sont tous situés à Saint-Leu.

ULM. C’est peut-être le meilleur moyen de découvrir la Réunion d’en haut. Moins cher que l’hélicoptère, l’ULM effectue quasiment les mêmes circuits, à l’exception notable du Trou de Fer, nécessitant de pouvoir faire un vol stationnaire. Aucune condition physique particulière n’est requise pour le survol touristique en ULM, et, tout comme pour l’hélicoptère, la Réunion est un endroit phare pour la pratique de ce sport et pour les survols touristiques. Choisissez aussi votre base de départ en fonction des sites que vous souhaitez survoler en priorité et de votre budget : depuis le Sud, le volcan est moins cher et moins loin. Depuis le Nord ou l’Ouest, Mafate et Salazie sont les plus accessibles. Vous retrouverez des prestataires basés à Sainte-Marie (aéroport Roland-Garros), Saint-Paul (Cambaie) et Saint-Pierre (aéroport de Pierrefonds).