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Une destination phare de la plongée

Mayotte possède l’un des plus grands lagons du monde (plus de 1 500 km2), faisant d’elle une destination très prisée des plongeurs. Coraux multicolores et poissons exotiques ne seront pas seuls avec vous, peut-être croiserez-vous des tortues, des dauphins ou des baleines. C’est même une base idéale pour se jeter à l’eau et découvrir la plongée en bouteilles si vous n’en avez jamais fait. L’eau n’est jamais en dessous de 25 °C : même l'hiver, on peut se baigner, elle monte jusqu'à 30 °C, et parfois la combinaison est même inutile. L’eau est claire, les vagues et clapotis y sont très limités grâce à la protection de la barrière récifale et à la faiblesse du vent. Les courants, hormis dans les passes, sont également très faibles et réunissent ainsi toutes les conditions pour débuter en toute sécurité. On peut faire de très belles plongées à l’intérieur du lagon, à moins de 15 m de profondeur. Les plus expérimentés pourront quant à eux visiter les passes et les tombants. Le site de la passe en « S », qui est une réserve naturelle en face de la passe de Mamoudzou, est d’ailleurs mondialement connu.

Sur l’eau, croisières et sports nautiques

Sorties en mer. A Mayotte, tout est prétexte à aller sur le lagon. Pour admirer les baleines qui viennent, de juillet à octobre, mettre au monde et pouponner. Pour aller dire bonjour aux dauphins, aux tortues, aux petits poissons, aux raies manta de février à juin, ou même aux requins en se jetant à l’eau à l’endroit le plus approprié. Ou bien juste pour s’y déplacer et aller sur un îlot faire un pique-nique. Le lagon est propice à la pêche – toujours miraculeuse – comme au simple farniente-bronzage. Une sortie en mer typique commence par un départ à 8h du ponton de Mamoudzou ou de Petite-Terre, une première mise à l'eau suivie d'un petit déjeuner à bord. Rien de plus luxueux que d'observer des dauphins en grignotant un pain au chocolat ! L'estomac rempli, il est temps de se remettre à l'eau pour admirer l'animal de votre choix puis direction les îlots pour prendre l'apéro sur la plage : îlot de sable blanc, îlots Choizil, îlot Mtsamboro..., le choix est varié et dépendra de la sortie choisie. La journée continue et l'apéro se transforme en pique-nique sur la plage, avec dégustation d'un bon petit plat local avant de repartir une fois de plus en mer car il serait difficile de s'en lasser. La journée se finit généralement vers 16h avec un retour au point de départ. Les itinéraires sont multiples et les prestataires sont à l'écoute pour adapter votre journée selon vos envies. Impossible de quitter Mayotte sans une sortie en mer... voire deux ou trois !

Kitesurf et wakeboard. La côte découpée de l'île ne permet pas une stabilité des vents propices au kitesurf, cependant Petite-Terre, qui est moins perturbée, s'y prête mieux, ainsi que d'autres spots sur Grande-Terre qui se révèlent fort sympathiques, notamment sur la côte est et dans le sud.

Kayak et paddle. La présence de la barrière de corail confère au lagon la douceur d’un lac, l’idéal pour se promener en kayak ou paddle en admirant les fonds par transparence. Des excursions à la journée ou à la demi-journée en kayak sont possibles, et recommandées, pour se rendre sur les îlots qui bordent la Grande-Terre. L’excursion la plus populaire est bien sûr celle de l’îlot Bandrélé, accessible en une (bonne) trentaine de minutes depuis la plage de Sakouli. A combiner avec un pique-nique et une exploration en palmes-masque-tuba. Côté paddle, la plupart des hôtels côtiers en louent, avec toutefois la consigne de ne pas dépasser une certaine distance par rapport à la côte.

Un bon spot de pêche

Les pêches ancestrales. Depuis toujours, les Mahorais sont des pêcheurs et tirent leur subsistance du lagon. Les femmes pratiquaient, il y a encore quelque temps, la pêche au djarifa. C’est désormais interdit. Elles s’installaient alors le long des plages à proximité de la mangrove lors des fortes marées, car les alevins y étaient nombreux. Un groupe de femmes avançaient dans l’eau jusqu’aux hanches et elles déployaient au fond de l’eau un long tissu appelé le djarifa qui est le nom de ce tissu ressemblant à une moustiquaire, puis les autres frappaient la surface de l’eau afin d’affoler et de précipiter les alevins dans ce filet.

Les hommes pratiquent plus souvent la pêche à la palangrotte, ils quittent ainsi la terre ferme en début de soirée afin de rejoindre avec leur pirogue à balancier ou avec leurs petites barques à moteur pour les plus aisés le récif barrière extérieur et plongent ainsi une ligne lestée d’une pierre et terminée par un hameçon piqué d’un appât. Les pêcheurs passent ainsi toute la nuit et reviennent tôt le matin afin de vendre leurs poissons dans les villages.

La pêche au gros. Les amateurs de gros, qui se pêche hors du lagon, trouveront de quoi faire à Mayotte, mais il faut savoir qu'il y a très peu de prestataires qui organisent ces sorties. Au leurre, à la palangrotte ou à la traîne, tout est possible ici. L'offre de pêche sportive se développe doucement mais sûrement. Plus accessibles, les carangues, barracudas, thazards, mérous et wahoos côtoient le lagon.

Des randonnées spectaculaires

Mayotte est un formidable terrain d’aventures pour les randonnées. Au milieu d'un des plus grands lagons du monde, l'île fait partie de ces rares endroits ayant su conserver un environnement exceptionnel. La randonnée de jour sur les sentiers ne pose pas de problèmes, même si la végétation peut entraver la marche et vous griffer les mollets. Vous rencontrerez aussi parfois un gué à franchir.

De nombreux sentiers permettent de découvrir la brousse mahoraise dense et luxuriante pour finir par longer les imposants baobabs et bois noirs qui dominent toute la forêt sèche de Maoré. Une mangrove dotée de sept espèces de palétuviers recouvre quasiment toute la côte mahoraise et fait office de nurserie pour les poissons et de filtre pour le lagon. Et souvent, vous pourrez vous rafraîchir à proximité des petites cascades qui parsèment l'île. En bref, Mayotte surprendra les plus lassés et les citadins en mal de nature !

De Mayotte, les beaux points de vue sur l’île et sur Anjouan ne sont pas rares depuis les sommets. Il ne faut pas manquer l’ascension du mont Choungui et celle du mont Bénara, qui constitue la marche la plus difficile de l’île. Puis, un tour le long du cratère du lac Dziani vous ravira et une incursion en plein cœur de la brousse vous plaira à coup sûr. Partout, des rencontres uniques avec makis, roussettes, drongos et souimangas, des oiseaux endémiques seront autant de souvenirs gravés à jamais dans votre esprit.

Si vous partez en randonnée, n’oubliez pas de prendre les cartes IGN au 1/25 000e, de bonnes chaussures de marche, de l’eau et des biscuits ou des barres énergétiques. Il fait chaud sur l’île, même en hiver on peut attraper des coups de soleil… Les sentiers et le GR (sentier de grande randonnée faisant tout le tour de l'île) ne sont pas toujours très bien entretenus, mais cela fait partie du charme d'une île où la nature garde ses droits, aidée en cela par le climat mahorais de type tropical humide.

Les 13 étapes du GR de Mayotte. Avis aux randonneurs, un chemin de grande randonnée (GR) fait le tour de Mayotte dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, tantôt sur les crêtes, tantôt en bord de mer. Il est repéré par une marque rouge et blanche. Les portions ne sont pas toutes entretenues mais des efforts sont en cours pour le réhabiliter. S'il n'existe pas ou peu d'hébergements sur le sentier, il est très facile de s'en éloigner pour rejoindre les villages alentour afin d'y passer la nuit. Etape 1 : de Mamoudzou à Koungou - 10,5 km, 2h45 ; étape 2 : de Koungou à Dzoumogné - 18,8 km, 4h55 ; étape 3 : de Dzoumogné à M'tsamboro - 11,9 km, 4h15 ; étape 4 : de M'tsamboro à Mtsangamouji - 10,8 km, 3h25 ; étape 5 : de Mtsangamouji à Chiconi - 15,7 km, 4h ; étape 6 : de Chiconi à Chirongui - 17 km, 7h30 ; étape 7 : de Chirongui à Dapani - 8,73 km, 2h30 ; étape 8 : de Dapani à Mtsamoudou -- 10,28 km, 3h ; étape 9 : de Mtsamoudou à Bandrélé - 8,32 km, 2h30 ; étape 10 : de Bandrélé à Tsaranoro - 14,8 km, 5h10 ; étape 11 : de Tsaranoro à Vahibéni - 11 km, 4h ; étape 12 : de Vahibéni à Mamouzdou - 10,8 km, 2h40 ; étape 13 : de Dzaoudzi à Pamandzi (Petite-Terre) - 14 km, 3h25.

Sur terre, d’autres possibilités

VTT. Grande-Terre se prête très bien à la pratique du VTT. L’ONF a déjà répertorié près d’une centaine de kilomètres de sentiers, notamment sur la commune de Tsingoni. Les loueurs font cependant encore défaut mais l’office de tourisme de Combani en propose pour des sorties guidées.

Escalade. Les grimpeurs peuvent se réjouir, le département héberge des spécialistes souvent venus dans le cadre d'une mission (professeurs d'EPS). La roche est principalement du basalte (phonolite), la période propice à la pratique reste la saison sèche de mai à octobre. Pour les falaises, rendez-vous à Hagnoundrou qui compte une cinquantaine de voies préparées et à Passi-Keli ; les blocs se trouvent à la plage des Seychelles avec en toile de fond le mont Choungui, à Bouéni, Mouanatrindri et Passi-Keli aussi. Les accès sont parfois difficiles, éviter d'y aller seul, des vols ont été signalés. Il existe un site web entièrement dédié qui référence des dizaines de voies et encore plus de passages blocs sur Mayotte (www.mayotteescalade.org).

Golf. Le seul et unique golf de l’archipel des Comores, le Golf Club Les Ylangs, se trouve à Combani au cœur de l’île. Il est ouvert tous les jours et propose neuf trous qui jalonnent un parcours idyllique, le long des ylangs-ylangs qui vous imprègnent de leur parfum, avec pour spectateurs les lémuriens et les roussettes.

Tennis. Les amateurs de tennis pourront taper la balle jaune à quelques kilomètres au nord de Mamoudzou, dans le complexe du Koropa à Majicavo, où se trouvent un club et plusieurs courts.