Parcs nationaux

Le pays dispose de plusieurs outils de protection des milieux naturels parmi lesquels les 9 parcs nationaux présents sur son territoire. On citera notamment :

Parc national de Cotubanamá (anciennement Parque Nacional Del Este) : situé au sud-est de l'île, il protège un territoire marin (îles de Catalina et Saona) et terrestre. Classé au patrimoine de l'Unesco et riche en biodiversité, le parc abrite l'un des symboles du pays : la rose de Bayahíbe.

Parc national Jaragua :  situé au sud-ouest du pays et classé réserve de biosphère par l'Unesco, il abrite des milieux extrêmement variés tels que forêts sèches, lagunes ou plages.

Parc national de Los Haitises : situé au nord-est du pays, il est réputé pour ses paysages marins de toute beauté, dont la presqu'île de Samaná, ses grottes et mangroves, mais aussi ses baleines à bosse que l'on peut observer une partie de l'année.

Un territoire soumis aux risques naturels et aux pressions anthropiques

L'agriculture industrielle – notamment la monoculture de canne à sucre – contribue à la dégradation et la pollution des milieux naturels, mais aussi à l'assèchement des cours d'eau. L'exploitation de mines d'or génère également de nombreux impacts environnementaux, notamment déboisements et contamination au cyanure des eaux. La déforestation du pays est une question préoccupante, car elle participe au déclin de la biodiversité, à la diminution des stockages de carbone, ainsi qu'à l'érosion des sols. Le changement climatique induit quant à lui une plus grande fréquence et intensité des événements extrêmes, tels que cyclones, inondations ou sécheresses.

Des initiatives en faveur de la transition écologique

La République dominicaine a mis en place des actions pour sortir de sa dépendance aux énergies fossiles importées, par le développement d’énergies renouvelables (biomasse, éolien, solaire) qui représentaient en 2022 plus de 20 % du mix énergétique du pays. Le gouvernement dominicain annonce d'ailleurs pouvoir être en mesure d'augmenter cette proportion jusqu'à 44 % à l'horizon 2030 (affaire à suivre). Incontestablement, des initiatives en matière d’agroécologie ont fleuri sur le territoire, à l’image de coopératives agricoles qui organisent des formations gratuites, notamment à destination de femmes. Des collectifs de paysans avaient aussi réussi en 2017 à faire retirer un projet de loi sur l’utilisation de semences OGM et l’interdiction pour les paysans d’utiliser leurs propres graines. Les cultures biologiques se développent également dans le pays (banane, canne à sucre, chocolat).

L'invasion des sargasses ou le symbole de la pollution planétaire

Les plages de l'île sont confrontées périodiquement à l'échouage de sargasses. La prolifération de ces algues brunes génère, outre des répercussions économiques, des impacts environnementaux et des risques sanitaires. Ce phénomène serait lié à l'agriculture intensive en Amazonie. La déforestation massive et l'utilisation intensive d'intrants – phosphates et nitrates – génèrent un lessivage des sols, dont les effluents se retrouvent dans le fleuve puis dans l'océan, où ils créent les conditions favorables au développement des sargasses. Les courants entraînent ensuite les algues jusqu’en mer des Caraïbes. Face à cette situation, des barrages flottants sont installés au large des plages.

Voyager autrement

Le tourisme est lui aussi associé à des impacts environnementaux. Il est cependant possible de limiter son empreinte écologique, en privilégiant les mobilités douces, un usage raisonné des ressources, ou encore une démarche « zéro déchet ». Consommer local et résider chez l'habitant est aussi une façon de voyager autrement. On pensera également à des alternatives aux crèmes solaires à filtre chimique, qui ont des effets délétères pour le milieu marin.