L'envoûtement du Cap-Vert commence par sa musique qui nous attire dans l'archipel. Dès l'arrivée, la douceur des habitants entraîne le visiteur à se glisser dans le rythme local. D'une île à l'autre, la beauté des lieux capte le voyageur et surprend par sa diversité. Mer et plage, écotourisme, sports nautiques ou randonnées, chacun y trouve son compte. Les dix îles, toutes différentes, contraignent à faire un choix : la mer à Maio, Boavista et Sal, la nature à Fogo, São Nicolau et Santo Antão ou la culture à Santiago et São Vicente ?

Sal, farniente et sports de glisse

Historiquement, c'est à Sal que l'on arrive, où le premier aéroport de l'archipel fut construit. Sal n'offre pourtant pas le plus beau visage de l'archipel et les logements y sont plus chers qu'ailleurs. Île la plus visitée, les hôtels tout inclus y sortent de terre à vive allure, toujours plus grands et fastueux. Ses plages sont très prisées par les véliplanchistes et les kitesurfers, car le vent souffle régulièrement de novembre à avril. C'est également une belle base pour la plongée sous-marine, de mars à octobre, lorsque les eaux sont calmes. Les aficionados du farniente ne sont pas en reste, car tout y est : de longues plages de sable blanc et une eau turquoise qui affiche en permanence 24 °C. Pour poser sa serviette, il faudra éviter les plages le long des hôtels, de nombreux marchands ambulants insistant plus que de raison pour écouler leur marchandise. Les plages désertes, plus éloignées, donnent l'impression d'être seul au monde.

Le nord de l'île cache quelques sites magnifiques, comme les salines de Pedra Lume où le temps semble s'être arrêté. La beauté du paysage et ses couleurs chatoyantes sont propices à l'excursion. Sur place, il est possible de se baigner dans une eau très concentrée en sel, de prendre un bain de boue, excellent pour la peau. De l'autre côté de l'île, la piscine naturelle de Buracona offre un tout autre visage. Les baigneurs doivent toutefois rester prudents, car les vagues peuvent être violentes. Le site est également propice à la plongée. A Sal, on se déplace en aluguer - ou taxi collectif -, en scooter, en quad ou en louant les services d'un chauffeur via les agences de voyages. Une autre excursion est proposée en bateau pour rejoindre l'île de Boavista pour la journée.

São Vicente, l'âme capverdienne et l'île de Cesaria Evora

Mais Sal invite le visiteur à aller plus loin, à la découverte de petits trésors cachés, typiques et dépaysants, à quelques minutes en avion. L'île emblématique est São Vicente, avec pour capitale Mindelo, la ville de Cesaria Evora, la ville à l'architecture portugaise, la ville de la fête, la ville qui plonge tout visiteur au coeur même de la vie capverdienne. Par son rayonnement, Mindelo est au Cap-Vert ce qu'est La Havane à Cuba. La baie de Mindelo, l'une des plus belles au monde, participe au charme de la ville coincée entre le port et le Monte Verde, d'où la vue sur l'île est splendide. La ville abrite bon nombre d'artistes en tous genres et de nombreuses galeries sont ouvertes au public. Tout autour de Mindelo, les plages abondent. Celle de Laginha, en ville, abrite de nombreux bars très fréquentés en soirée.

Le logement à São Vicente est varié et de bonne qualité : de la pension familiale à l'hôtel de charme, en ville ou en pleine nature, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.

Sur l'île, les activités sont légion : il est possible de jouer au golf, de pratiquer la plongée sous-marine et la planche à voile. Les randonnées le long des côtes présentent de beaux points de vue tout en donnant l'impression d'être seul au monde.

Pour tout cela, São Vicente est une étape incontournable, idéale pour s'imprégner de la vie capverdienne.

Santo Antão , écotourisme et Cap-Vert rural

Depuis Mindelo, la traversée jusqu'à Santo Antão se fait en ferry et en une heure. En débarquant à Porto Novo, on emprunte un aluguer, ou taxi collectif, pour rejoindre le nord en une heure. Le trajet, surnommé Estrada da Corda ou " route de la corde ", traverse l'île via une route pavée sinueuse, construite par la main de l'homme pierre par pierre, dans la montagne à plus de 1 000 mètres d'altitude. De la terre ocrée, aride, du port, le paysage se transforme à mesure des kilomètres parcourus pour offrir des pinèdes fraîches et des panoramas sur les vallées de canne à sucre. C'est la porte d'entrée dans le Cap-Vert rural, là où est produit le fameux grog, ou rhum. Afin de profiter au mieux de l'île, dormir au village de Ponta do Sol est plus judicieux qu'à Ribeira Grande. C'est également là qu'on organise trekkings, plongées, canyoning ou circuits en V.T.T.

Le nord-est de l'île est jonché d'anciens trapiches, ou distilleries, où il est possible de découvrir tous les secrets de fabrication de la boisson nationale, tout en dégustant le breuvage.

Fogo, île volcanique et balades de rêve

Enfin, et pour clore le voyage majestueusement, direction Fogo, l'île volcanique. De Mindelo, l'avion est direct et quotidien. Pour rejoindre le volcan, prendre l'aluguer et ouvrir les yeux. L'ascension est magnifique : maisonnettes, poivriers et arbustes laissent progressivement place à l'aridité et aux premières coulées de lave solidifiées. Dans ce paysage lunaire, dessiné par l'ancien volcan, une caldeira de 9 kilomètres de diamètre abrite deux villages où se cultive la vigne, au milieu d'autres volcans plus petits. Les couleurs noir, ocre, rose et jaune se mélangent à 1 700 mètres d'altitude. L'ascension du Pico do Fogo, avec un guide, vous emmène en trois heures à 2 829 mètres, d'où il est possible d'apercevoir l'île de Brava et celle de Praia les jours de beau temps. La descente se fait en une heure. De nombreuses balades plus tranquilles mènent aux villages, à travers les coulées de lave solidifiées, mais aussi sur les crêtes des falaises de la caldeira. Le site est tellement fabuleux qu'il faut y admirer le coucher et le lever du soleil et rester au moins deux nuits.

Depuis Fogo, il faut rejoindre Sal via Praia en avion, dernière étape de détente, avec plage et baignade au programme. Dans l'assiette, un steak de thon rouge ou une belle langouste. Sortez boire un dernier grog dans une atmosphère musicale, bercé par les rythmes du pays, et savourez une dernière fois la douceur de vivre du Cap-Vert. En quittant l'archipel, il est fort probable qu'une certaine frustration apparaisse de ne pas pouvoir rester plus encore et de devoir déjà repartir. Une seule solution : il faudra revenir !

 

Infos futées

 

Quand ? De novembre à juillet, en saison sèche : températures clémentes et vents forts tels que l'harmattan de décembre à février ; d'août à octobre, en saison humide : chaleur et pluie.

 

S'y rendre. Vous pourrez trouver quelques vols directs, mais le plus souvent vous devrez faire une escale à Lisbonne.

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Utile. Pour préparer au mieux son voyage.

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