HATO EL PIÑERO
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Ce sont 60 000 hectares et 14 000 têtes de bétail qui font de ce hato l’un des plus importants du Venezuela. Antonio Julio Branger, le propriétaire, a compris voilà une cinquantaine d’années qu’un animal vivant avait plus de valeur qu’un animal mort. La chasse est donc défendue au hato Piñero. L’entrée est réservée aux chasseurs d’images. Les animaux y sont par conséquent beaucoup moins peureux et pour l’observateur d’oiseaux, cette énorme hacienda tient lieu de véritable réserve privée de faune depuis 1953 et de réserve biologique depuis 1982. Caïmans, capybaras, hérons, vautours, iguanes, serpents et une myriade d’oiseaux y sont visibles. A cheval, en bateau ou en jeep, la nature dévoile ses secrets grâce aux commentaires (en anglais et en espagnol) de deux naturalistes, Orlando et Mario. Certaines zones du hato n’ont jamais été défrichées pour permettre à la faune de s’abriter.
Le soir venu, les chambres fraîches et soignées, de style colonial, et des repas copieux vous mettent en bonne condition pour les excursions du lendemain. A relever enfin que certains lecteurs ont trouvé l’atmosphère très impersonnelle.