Goa est l'une des premières destinations touristiques de l'Inde. L'État n'est pas très étendu, et une douzaine de jours peut suffire pour découvrir tous ses trésors : des plages de sable fin, des monuments classés au patrimoine mondial, une cuisine traditionnelle succulente et des paysages d'une beauté stupéfiante.

Un spot touristique mondialement connu

L'État de Goa attire un nombre croissant de visiteurs, indiens et étrangers. Une clientèle éclectique, qui y trouve tous les charmes d'une Inde en miniature associés aux spécificités d'un territoire atypique, cultivant sa différence dans une tradition héritée de près de cinq siècles de domination portugaise, dont les traces sont visibles dans l'architecture exubérante et colorée des villes et des villages fortement marqués par l'influence du baroque colonial portugais.

Dernier État indien à avoir accédé à l'indépendance en 1961, date à laquelle les Portugais quittèrent ce territoire qu'ils contrôlaient depuis 1510, Goa ne se verra reconnaître le statut d'État à part entière que le 12 août 1987. L'usage du portugais s'est perdu chez les nouvelles générations de Goanais, au profit de l'anglais et de la langue locale, le konkani, mélange de hindi, de marathi et de portugais. Mais l'héritage lusitanien est visible dans les façades des maisons coloniales de Panaji, la capitale, et des superbes cathédrales baroques de l'ancienne capitale, Old Goa, ville-musée désormais mais qui porte néanmoins témoignage de l'importance du christianisme dans la population. Goa compte en effet un fort pourcentage de chrétiens (environ 50 %), dont les églises cohabitent en toute harmonie avec les temples colorés des hindous et les mosquées, plus discrètes, de la petite minorité musulmane. Ce particularisme confessionnel contribue en grande partie à l'originalité de l'État de Goa dans le monde indien, et y fait souffler cet air de liberté que viennent chercher en tout premier lieu les Indiens, engoncés ailleurs dans le carcan de leurs traditions rigides, mais aussi les autres visiteurs originaires du Proche-Orient (Iran et pays arabes), et enfin les Occidentaux, séduits par la douceur de vivre dans un cadre paradisiaque.

Cette liberté a parfois rimé avec laxisme quand, dans les années 1970, Goa a attiré une foule de hippies partis sur les routes de l'Orient, en quête de spiritualité et de paradis plus ou moins artificiels, un phénomène d'ailleurs également observé en Asie du Sud-Est, et tout particulièrement en Thaïlande. Certains d'entre eux ont échoué sur ses plages et ne les ont plus quittées depuis, rejoints par les représentants d'une nouvelle génération de routards qui ont marché sur leurs traces et ont pris la relève au son de la musique techno, dont les " raves " attirent une faune interlope d'Israéliens et de Nordiques dans les années 1990, temps fort d'un mouvement qui s'est aujourd'hui essoufflé. Les autorités locales ayant déployé tous leurs efforts pour combattre la réputation sulfureuse attachée aux plages de Goa, les rescapés de ce mouvement se sont retrouvés confinés dans certaines enclaves bien délimitées au nord de l'État, quand ils n'ont pas cherché refuge en dehors de ses limites, dans les plages isolées du Maharashtra, au nord, ou du Karnataka, au sud. Ces " backpakers ", piètres consommateurs, qui constituent une petite part de la clientèle touristique de Goa et lui apportent une part plus infime encore de ses revenus liés au tourisme, font désormais partie du folklore, comme l'atteste leur lieu de ralliement, le traditionnel " flea market " ou marché aux puces d'Anjuna, mercredi et samedi pendant la haute saison (octobre à mai), devenu un haut lieu du tourisme local fréquenté par les familles et les groupes, au grand dam d'ailleurs des " pères fondateurs ". D'une manière générale, le tourisme de masse et familial a supplanté cette ancienne clientèle qui a dû abandonner ses anciens QG, les uns après les autres, comme l'importante cité balnéaire de Calangute, au nord, qui était autrefois un fief de routards, dont les guesthouses et les huttes à prix modiques ont été remplacées par des petits hôtels et des resorts accueillant des touristes à petits et moyens budgets originaires de Russie ou de Grande-Bretagne. Goa a donc connu un véritable bouleversement dans sa fréquentation touristique, qui ne demande qu'à être développée, comme en témoigne la saturation du parc hôtelier dans toutes les catégories en saison haute.

Des visites incontournables

En général, on commence par la visite de la capitale de l'État, Panaji. Bien qu'elle ait été rebaptisée d'un nom indien, tout le monde continue d'utiliser son nom portugais : Panjim. Car la ville a su préserver son héritage. On se balade dans les rues étroites et sinueuses et on admire les vieilles maisons avec leurs balcons typiques et leurs toits de tuiles rouges.

Si on y trouve quelques bâtiments de pierre datant des XVIe et XVIIe siècles, il faut surtout aller voir la magnifique église de l'Immaculée-Conception, qui date de 1540, et le temple Mahalaxmi.

Mais le principal intérêt de la ville se situe à 9 km, c'est le Vieux Goa. Sous le règne des Portugais, la ville a grandi rapidement en taille et en splendeur, jusqu'à pouvoir rivaliser avec Lisbonne elle-même. Aujourd'hui, c'est un petit village entouré d'énormes églises et couvents, construits durant l'âge d'or de la ville et qui attirent des visiteurs du monde entier. Le site d'Old Goa est d'ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

De nombreuses activités

Il n'y aura pas le temps de s'ennuyer, juste de lézarder sur les 100 km de plages de sable fin. Et, entre un bain de mer et la visite d'un temple hindou, on sillonnera la côte en deux-roues entre palmeraies et rizières. Il ne faudra pas oublier d'aller flâner au marché aux puces d'Anjuna le mercredi. C'est vraiment un spectacle haut en couleur. Les plus sportifs s'attaqueront aux sports nautiques et les autres s'initieront au yoga ou s'offriront un massage ayurvédique. Et pour se remettre de sa journée, on s'offrira un dîner à la belle étoile les pieds dans le sable dans l'une des paillotes du coin. Avec calamars, crabes et langoustes à la carte !

Une destination savoureuse

Car les gens de Goa ont la passion de la bonne cuisine et Goa est l'endroit rêvé pour les restaurants. Cela est vrai pour les établissements des hôtels 5 étoiles comme pour les petites adresses et les cabanes de plage gérées en famille. La mer ici est généreuse : poissons, coquillages, moules, huîtres, crevettes, crabes, homards, calamars...

Parmi les spécialités locales figurent les currys de poisson épicés de coco, le poulet xacuti et cafreal, le poisson vinaigré et les crevettes balchao et rechaedo, le porc vindaloo et sorpotel. Les friandises comme bebinca, dodol et doce, à base de noix de coco, sont spécifiques à la région. La cuisine internationale est également savoureuse, particulièrement les nombreux restaurants chinois. On peut aussi manger allemand, thaï, continental, mexicain, libanais, italien et bio. Et Goa étant un État très libéral, la plupart des restaurants servent de l'alcool. De quoi se mettre en jambe avant de partir à l'assaut des longues nuits de Goa et de ses innombrables beach parties. Une autre raison de partir à la découverte de ce patrimoine unique !

 

Infos futées


Quand ? La meilleure période pour visiter le sud de l'Inde s'étend de décembre à mars.

 

S'y rendre. Pour se rendre à Goa, il faut prévoir une escale, que ce soit à Delhi, Bombay (Mumbay), Doha, Istanbul...

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