Guide de voyage Thessalonique- Thessaloniki

Il fait bon venir à Thessalonique, surtout si l'on aime l’art. Avec une trentaine de musées, 23 siècles d’histoire, cette agglomération d'un million d’habitants, avec son aéroport international, n’a rien à envier à Athènes... à part, évidemment, une certaine notoriété. En attendant, sur place, des visiteurs inspirés s’en réjouissent. Thessalonique, capitale de la Macédoine centrale, est la deuxième ville du pays, loin derrière la gigantesque Athènes, à 515 kilomètres de là. Capitale de la Macédoine, elle affiche fièrement ses différences avec sa grande rivale. Ville jeune, dynamique, ouverte sur les économies naissantes des Balkans et sur la Méditerranée grâce à son port, Thessalonique semble promise, depuis toujours, à un avenir florissant.Point de mauvais présage sous ses célèbres parapluies : sous un soleil éclatant, abandonnés à leur poésie, des touristes et des locaux qui jouent et virevoltent avec l’art. Inaugurée en 1997 - année où Thessalonique fut désignée « Capitale européenne de la culture » – cette installation de 13 mètres de hauteur et composée de 40 parapluies et mâts en acier inoxydable n’annonce aucun temps maussade. Fruit de l’imagination et du talent d’un enfant du pays, l’artiste athénien Giorgos Zangolopoulos, les « Parapluies de Thessalonique » sont devenus, de jour comme de nuit, le monument le plus photographié de Thessalonique, détrônant la Tour blanche voisine ainsi que l’imposante statue d’Alexandre le Grand !Thessalonique est un livre d’histoire à ciel ouvert. Sur la paralia, l’agréable promenade sur le front de mer, la statue d’Alexandre le Grand rappelle son patronage sur la région. Pourtant, la ville n’existait pas encore au temps de Philippe II et de son fils... Enfin sachez que Thessalonique est parfois décrite comme la capitale gastronomique du pays, car outre les plats grecs traditionnels, vous goûterez aussi aux influences turques et à des mets au parfum d'Orient.