Guide de voyage Bujagali

La haute vallée du Nil constitue, depuis deux décennies, l'une des principales attractions touristiques d'Afrique de l'Est. La raison ? Les rapides du puissant fleuve ! Depuis le milieu des années 1990, en effet, ont été développés les sports d'eaux vives, au premier rang desquels le rafting. Les compagnies spécialisées ont alors édifié leur base de lancement sur la rive droite du Nil, en aval du barrage d'Owen Falls, sur une section riche en vagues et remous. Toutefois, l'inauguration du barrage de Bujagali, légèrement en aval des camps de base, a entraîné, au début de la décennie 2010, la disparition – par ennoyage – de plusieurs rapides et la création d'un lac de retenue paisible. Les professionnels du rafting et du kayak doivent, depuis lors, acheminer leurs clients en aval de ce barrage afin qu'ils puissent entamer leur aventure aquatique. La construction d'un nouveau barrage hydroélectrique (Isimba Dam), 35 km en aval de Bujagali Dam, fut perçue, à son entame, en 2015, comme le coup de grâce donné aux prisées activités nautiques. Mais l'achèvement de la retenue, quatre ans plus tard, qui fit certes disparaître des rapides fameuses, des îles et des terres riveraines, ne fut pas le chant du cygne du rafting puisque le barrage n'a pas altéré les principaux spots de niveau 5. Le grand frisson subsiste donc ! Outre ces activités fluviales, une visite des rives du Nil – à pied, à vélo ou à cheval – est également à envisager ainsi qu'une ou plusieurs nuits dans l'un des beaux lodges disséminés de-ci de-là sur les berges nilotiques.