En retrait de la vallée, Saint-Étienne est situé sur une petite hauteur. Là, l'olivier côtoie le mûrier ; et la vigne, le châtaignier. Le bourg, qui comptait plus d'habitants que Florac avant l'Édit de Nantes, n'en conserve aujourd'hui que 500. Saint-Étienne est aussi l'autre Rome des Cévennes, selon l'appellation de Stevenson d'abord consacrée à Saint-Germain, où l'abbé du Chayla avait installé un séminaire. Un noyau de catholiques a toujours subsisté autour du château de la baronne de Molembaix. Au sommet du village, le château dresse sa tour carrée, sa tourelle d'angle au toit conique. Il a été remanié au XIXe siècle, puis incendié en 1944 par les Allemands.