LA CATHEDRALE SAINTE-REPARATE
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Cette ancienne abbaye bénédictine cédée en 1576 au chapitre niçois fut érigée au XVIIe siècle par l’architecte niçois André Guiberto pour glorifier la jeune martyre sainte Réparate, patronne de la ville de Nice. Morte en Palestine, le corps de la jeune fille aurait été placé dans une barque et livré à la Méditerranée. Selon la tradition, cette barque dériva jusqu’au rivage niçois où elle fut hâlée sur la plage par des anges. C’est d’ailleurs l’explication religieuse du nom « Baie des Anges ». La cathédrale s’inspire du baroque dit « romain », avec un fronton triangulaire et une façade sévèrement ordonnée et équilibrée. La construction connut des avatars avec l’effondrement de la coupole en 1658 et des problèmes juridiques d’acquisition. Son clocher est rajouté au XVIIIe siècle et la façade restaurée en 1824 avec l’ornement de quatre niches avec les saints tutélaires niçois.
La coupole dite « en tambour » avec ses tuiles vernissées, brille au soleil. A l’intérieur, on admirera le maître-hôtel à la gloire de sainte Réparate, la balustrade du chœur en marbre, les frises dorées et de stucs de l’artiste Lombard Pietro Riva.
Rejoindre la rue Droite (par ailleurs très sinueuse) mais ce nom vient de l’expression latine via direta ainsi nommée parce qu’elle constituait, au Moyen Age, le plus court chemin pour relier la porte Nord à la porte Sud de la ville.
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