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Au pays des kangourous

Près de 90 % de la faune d’Australie ne se rencontre nulle part ailleurs. Une de ses spécificités est la prédominance des marsupiaux, un groupe de mammifères dont les petits sont portés dans une poche, le marsupium.

Kangourou. Emblème national australien, le kangourou est le plus célèbre d’entre eux. Aujourd’hui, le kangourou est connu sous 60 espèces différentes de la famille de Macropodoidea (qui signifie « grand pied »). Ces animaux, dont la taille varie de celle d’un rat à celle d’un homme, vivent partout en Australie, aussi bien dans les régions tempérées du sud que dans le désert du centre rouge. Leur poids peut osciller entre 0,5 kg à 90 kg. On estime la population à plus de 40 millions d’individus. Chacune de ces espèces s’est parfaitement acclimatée à son environnement, certaines s’étant même adaptées à des endroits d’accès inhabituels comme les escarpements rocheux ou les arbres. Dans les endroits arides, le kangourou peut survivre plusieurs semaines sans eau. Les quatre plus grandes espèces de kangourous, qui, au sens strict, détiennent la véritable appellation de kangourou, sont le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope. Le kangourou roux est l’espèce la plus répandue et également le plus grand marsupial du monde. Il vit dans les régions arides ou semi-arides du centre. Il peut mesurer jusqu’à 2 m et peser 90 kg. Ses puissantes pattes postérieures lui permettent d’atteindre 70 km/h et de faire des bonds de 9 m. Le kangourou géant ressemble au kangourou gris et est répandu dans l’est et le sud de l’Australie. Plus petit, le kangourou gris habite l’est et le sud du continent australien, la Tasmanie et Kangaroo Island. Enfin, le kangourou antilope se trouve dans les régions du nord de l’Australie. C’est le seul kangourou présentant une différence de pelage entre le mâle (roux) et la femelle (gris).

Wallaby. Les wallabies sont les kangourous de plus petite taille de la famille de Macropodoidea. Son corps et son pelage sont similaires à ceux du kangourou mais il vit généralement dans les forêts, possédant une fourrure grise, aux reflets roux, et ne dépasse pas 1 mètre de hauteur. Il a notamment donné son nom à l'équipe nationale de rugby !

Un règne animal atypique

Mammifères, marsupiaux ou encore oiseaux préhistoriques, la faune australienne est riche… Et pour le moins singulière. Difficile d’établir une liste exhaustive ! Toutefois, véritable fierté nationale, c’est bien le koala qui saura séduire n’importe quel étranger avec ses airs d'ourson.

Koala peut dormir jusqu'à 18 heures par jour, ne boit pas et trouve l’humidité nécessaire dans les feuilles d’eucalyptus qui constituent sa seule nourriture. Un régime difficile à digérer, qui explique que l'animal se repose le reste du temps. Son habitat naturel correspond approximativement à la configuration de la Boomerang Coast.

Possum. Parmi les marsupiaux, plus communs et facilement observables, le possum, de la famille de l'opossum, est un animal nocturne qui vit dans les arbres à travers le continent. Très présent en milieu urbain, il est connu pour ses incursions régulières dans les maisons et les bruits nocturnes dont il est la cause.

Wombat. Autre marsupial emblématique, le wombat est un grand marsupial végétarien qui vit sur la côte Est, en Australie septentrionale et en Tasmanie. Les plus grands wombats peuvent mesurer jusqu’à 1,2 m et peser 39 kg.

Quokka. Impossible de ne pas résister au charme du quokka, un petit marsupial trapu, ne pesant pas plus de 2,5 kg. Il ressemble à un wallaby, avec de petites oreilles arrondies et possède une fourrure brune ou grisâtre. Il vit exclusivement en Western Australia, principalement sur l’île de Rottnest, près de Perth.

L’échidné, petit mammifère ovipare, est un marsupial bien curieux au long nez pointu et aux crochets venimeux au bout des pattes. Le petit échidné, n’ayant ses épines qu’à partir de 2 mois, peut se réfugier durant cette période dans la poche de sa mère sans risque de la blesser. L’échidné se nourrit de fourmis et de termites qu’il attrape avec sa longue langue gluante. Il fait partie de l’ordre des monotrèmes et pond des œufs comme l’ornithorynque.

L'ornithorynque, mammifère aquatique, est peut-être le plus étrange des animaux australiens avec son bec de canard, ses pattes palmées, son aiguillon venimeux, sa queue plate et son corps recouvert de fourrure. Difficile à apercevoir dans la nature, il vit près des rivières et des lacs de l’est de l’Australie et en Tasmanie.

D’autres espèces, parmi les reptiles, sont surprenantes comme le Diable épineux ou horny devil, un lézard du désert dont la peau semble couverte d’épines, tout comme le caméléon, il peut changer de couleur en fonction de son environnement. Les varans, nommés goannas en Australie, sont également endémiques : il existe environ 25 espèces et les plus grands d’entre eux peuvent atteindre 2 mètres. Ils vivent dans des habitats très variés et sont susceptibles de grimper aux arbres et de nager.

Royaume des animaux les plus dangereux au monde ?

Sa réputation le précède : le pays est souvent considéré comme le plus dangereux de la planète, et il est particulièrement redouté pour sa faune sauvage. Espèces venimeuses, insectes géants, crocodiles marins ou encore méduses mortelles, l’île-continent est indéniablement un terrain hostile pour les Européens peu familiers à la faune locale. Toutefois, les espèces australiennes restent souvent plus impressionnantes que menaçantes : les risques de tomber sur un spécimen dangereux et d’en mourir sont très rares. En additionnant toutes les fatalités dues à la faune australienne dite « dangereuse, » on obtient « seulement » 5 décès par an. L'Australie est le continent où l'on trouve le plus d'araignées mortelles, mais depuis l’introduction des anti-venins en 1980 aucun décès n’a été recensé.

Parmi les araignées les plus iconiques, citons la Huntsman Spider notamment présente dans les régions urbaines : cette grande araignée, pouvant mesurer jusqu’à 15 cm, pénètre à l’intérieur des maisons et sa morsure, bénigne, peut cependant provoquer un gonflement douloureux. La femelle RedBack avec sa raie rouge très distincte sur le dos de son abdomen noir, est la seule à présenter un danger pour l’homme. Et même si elle fait la taille d'un petit pois, sa morsure est très douloureuse. Enfin, la Sydney Funnel Web est la plus dangereuse des araignées australiennes. D’une largeur avoisinant les 7 cm, de couleur noire à brun foncé, cette araignée très agressive a des crochets suffisamment puissants pour traverser un épais vêtement. Si l’anti-venin n’est pas injecté dans les heures qui suivent, sa morsure peut tuer un humain.

Du côté des serpents, 140 espèces coexistent sur le territoire. Les espèces de serpent brun ou Brown Snake – Eastern, Dugite, Gwardir, Five- Rigner, Ingram’s, Speckled - sont considérées comme les plus dangereuses, même s’il s’agit de petits serpents longs de quelques dizaines de centimètres. Le Taipan, présent dans la région de Brisbane (Queensland) et de Darwin (Northern Territory), se reconnait à sa robe brune-rouge et mesure entre 1 et 2 mètres. Il est considéré comme le serpent terrestre le plus venimeux au monde. Sa morsure est 100 fois plus mortelle que celle du crotale. Parmi les autres serpents du pays, citons aussi l’Australian Copperheads, présent en South Australia et en Tasmanie, le Death Adder, le Fierce Snake ou Small Scaled Snake, le King Brown ou Mulga, le Red Bellied Black, essentiellement présent dans les parties humides du New South Wales et du Queensland ou encore le Tiger Snake.

Sauvage mais plus attendrissant, le dingo vit essentiellement en meute dans le nord et l’ouest de l’Australie. Ce chien sauvage à poil roux, originaire d'Asie du Sud-Est et présent en Australie depuis des millénaires, mesure jusqu’à 50 cm et pèse de 10 à 20 kg. Il représente un problème majeur pour les éleveurs dont il décime les troupeaux de moutons. Afin de diminuer l’incidence de ce fléau, les autorités ont érigé une barrière de part et d’autre du continent : la Dog Fence.

Plus classique, bien que redouté, le requin ne mérite pas toujours son statut de grand prédateur mangeur d’hommes : en réalité, les requins s'attaquent relativement peu aux humains. Sur les 370 espèces de requins recensées dans le monde, 70 se trouvent dans les eaux australiennes et les Australiens vivent en bonne intelligence avec eux. La plupart des accidents graves sont attribués à trois espèces : le requin bouledogue (Bull Shark), le requin tigre (Tiger Shark) et le grand blanc (Great White Shark). Le nombre d’attaques recensées chaque année est insignifiant au regard du nombre de plongeurs, surfeurs et baigneurs présents durant la même période. Les cas d’attaques sont plus rares que les cas de noyades et on estime que les requins font un mort par an. Nul doute qu’il est nécessaire de faire attention, sans pour autant sombrer dans la psychose.

Saltie. Toutefois, gardez l’œil ouvert : les vagues australiennes vous réservent d’autres surprises telles que le très impressionnant crocodile marin (surnommé saltie), pouvant mesurer 5 mètres et vivant dans le nord de l'Australie.

Et surprise ! L’espèce la plus redoutée par les Australiens n’est souvent pas celle que l'on s’imagine : elle n’a ni griffes, ni crocs, mais représente un fléau : les méduses, présentes sur les côtes Nord et Est, entre septembre et mai, sont annuellement responsables de plus de victimes que toutes les attaques de requins et de crocodiles réunies. Deux espèces pouvant être mortelles sont à signaler. La Box Jellyfish est la plus connue. Le corps adulte de cette cuboméduse peut être aussi gros qu’une pastèque et ses tentacules peuvent atteindre plus de 2 m de longueur. Ces dernières contiennent des toxines susceptibles de provoquer en quelques minutes l’arrêt des fonctions cardio-respiratoires de celui qu’elles ont touché. L’irukandji a pour sa part été découverte très récemment : ne mesurant que 2,5 cm de diamètre, elle peut cependant être mortelle.

D’autres espèces marines comme la Blue Ringed Octopus, une pieuvre venimeuse à anneaux bleus ou le poisson-pierre (stonefish), aux épines dorsales empoisonnées habitent les eaux de la côté australienne.

Oiseaux exotiques et préhistoriques

Avec plus de 750 espèces d’oiseaux recensées, dont 500 endémiques, il est impossible de passer au crible la variété des plumages australiens. En revanche, certaines espèces s’observent plus fréquemment tel l'ibis, oiseau bicolore, doté d'un long bec noir, le loriquet arc-en-ciel, petit perroquet multicolore peu farouche au cri haut perché, le cacatoès à huppe jaune, un gros oiseau au plumage blanc immaculé.

Le kookaburra, particulièrement emblématique se reconnaît à son cri typique - sorte de rire moqueur. Oiseau sacré dans la culture aborigène (il aurait créé le soleil), il diffère complètement de tous les autres oiseaux que vous croiserez sur Terre : martin-chasseur géant, il possède une grosse tête blanche, un bec pointu et de resplendissantes petites plumes bleues.

Casoar. Les oiseaux au plumage multicolore ne se cantonnent pas aux petits oiseaux : d’autres volatiles australiens, très impressionnants, peuvent dépasser la taille d’un être humain ! C’est le cas du casoar à casque, présent dans les forêts tropicales, et considéré comme l’oiseau le plus dangereux du monde - ses griffes acérées mesurent 12 centimètres !

Moins farouche, l’émeu est le plus gros oiseau d’Australie et peut atteindre 2 mètres. Proche cousin de l’autruche, il ne vole pas, mais court très vite et sur de très longues distances. L’émeu privilégie la vie en groupe, le mâle couve les œufs et s'occupe ensuite des petits durant quatre mois.

Flying foxes. Enfin, dotées d’une paire d’ailes bien que non considérées comme des oiseaux, les Flying foxes sont de jolies chauves-souris à tête de renard. Inoffensives, elles ne mangent que des fruits et, comme toutes les chauves-souris, vivent la nuit.

La biodiversité australienne menacée

L'arrivée des Européens s’est traduite par un véritablement bouleversement de la biodiversité : les pratiques de gestion et de développement des terres, la chasse et l’introduction d’espèces étrangères ont causé de nombreuses extinctions.

Au cours du XIXe siècle, les colons ont par exemple fait appel à des chameliers afghans pour traverser le désert lors de la construction du télégraphe entre Adélaïde et Darwin. A l'époque, les animaux réputés pour leur endurance étaient de bons alliés. Mais depuis, les animaux ont été délaissés, et le désert australien a vu leur nombre se démultiplier. En 2020, pour protéger les réserves d’eau menacées par les camélidés assoiffés, 10 000 dromadaires ont été abattus par des snipers depuis des hélicoptères : la méthode a été critiquée et particulièrement dénoncée. Pourquoi les animaux devraient-ils payer le lourd tribut de leur vie pour réparer les catastrophes écologiques causées par l’homme ? Les Européens ont en effet chamboulé l’équilibre naturel de l’île-continent. L’introduction du lapin, par exemple, a provoqué des ravages irréversibles : en 1859, un colon anglais nostalgique de la chasse fit venir une quinzaine de lapins. Mais ces derniers se reproduisaient trop vite et les renards furent introduits dans la foulée afin de les chasser. Mais ces nouveaux prédateurs se sont intéressés à d'autres proies locales, plus faciles à attraper. Ce phénomène de cascade trophique mena à une surabondance de lapins : ils étaient 600 millions en 1900 ! En réaction, les autorités décidèrent d'introduire un virus mortel : la myxomatose. Malgré cette initiative radicale, les lapins continuent aujourd’hui de prospérer.

L’une des mascottes les plus emblématiques du pays n’échappe pas aux bouleversements écologiques : le koala est menacé par la déforestation, l'urbanisation de ses régions de prédilection, ou encore les attaques de chiens. Et malheureusement, les importants incendies qui ont ravagé le sud de l’Australie ces dernières années ont fait disparaître plusieurs milliers d’entre eux.

Le tigre et le diable de Tasmanie restent des exemples parlants. Le tigre de Tasmanie, sorte de loup marsupial, s’est officiellement éteint en 1936. Il était présent auparavant dans tout le pays, comme en témoignent des peintures pariétales aborigènes à Kakadu datant de 2 ou 3 000 ans. Le diable de Tasmanie, longtemps considéré comme une menace pour le bétail, a été chassé durant des décennies avant de devenir espèce protégée. Cette exploitation directe de la faune locale, la destruction des habitats naturels, l’introduction de prédateurs et d’herbivores – entrant en compétition avec les espèces australiennes – ont provoqué l’extinction d’une trentaine d’espèces de mammifères, 23 espèces d’oiseaux et plusieurs espèces de batraciens. Et ce n’est pas fini : 86 espèces sont considérées comme étant au bord de l’extinction.

Enfin, la colonisation de l’Australie par les Aborigènes, il y a plus de 60 000 ans, puis par les Européens à partir de 1788, a eu un impact significatif sur la flore. La pratique du brûlis des uns, puis l’agriculture et le développement urbain des seconds ont altéré la composition de la plupart des écosystèmes terrestres, conduisant au fil du temps à l’extinction de 61 espèces de plantes et en menaçant plus de 1 000 autres.

Une flore millénaire et endémique

En Australie, l’eucalyptus est roi. Véritable symbole du pays, il en existe 500 variétés adaptées aussi bien aux zones semi-arides qu'aux zones humides et pouvant parfois atteindre 90 m comme l'eucalyptus regnans, le plus haut de son espèce. On parle de forest trees pour les arbres à tronc unique avec une cime occupant la partie terminale du tronc, et de woodland trees pour ceux à tronc unique dont les branches apparaissent à une faible distance au-dessus du sol. La plupart des eucalyptus sont à feuilles persistantes, couvertes de glandes à huile. Les vapeurs huileuses dégagées par les forêts d’eucalytpus sont non seulement à l’origine du halo bleuté dans lequel semblent se perdre les Blue Mountains, mais également la source de l’extension phénoménale des incendies de forêts, lorsqu’elles s’enflamment et propagent les incendies. Parmi les différentes variétés d’eucalyptus, on peut citer le gommier rouge, que l’on rencontre le long des cours d’eau de l’intérieur du pays, le gommier à cidre, ainsi nommé pour la boisson sucrée obtenue à partir de son latex, le gommier bleu, qui est l’emblème floral de la Tasmanie, l’eucalyptus peppermint, caractérisé par une écorce fibreuse, et appartenant à l’espèce la plus utilisée pour les vertus médicales de ses huiles. Sans oublier le gommier spectre, l’un des plus beaux représentants de l’eucalyptus. Outre les multiples utilisations que l’homme a pu faire des différentes variétés de cet arbre (pharmacologie, pâte à papier, ébénisterie, charbon de bois, assèchement des zones marécageuses, plantes ornementales...), l’eucalyptus est primordial pour la survie de la faune australienne et intervient dans le régime alimentaire de nombreux marsupiaux.

Mais la flore australienne ne se limite pas à l’eucalyptus : le plus compte plus de 20 000 espèces de plantes vasculaires (dotées de racines, tiges et feuilles), auxquelles s’ajoutent nombre de plantes, de champignons et de lichens. Cette flore est restée similaire à celle du Gondwana, le super-continent dont l’Australie faisait partie il y a environ 65 millions d’années. Il n’est donc pas surprenant de savoir que les types de végétation les plus fréquents sont ceux adaptés aux conditions arides et aux zones préservées des activités agricoles. L’immensité du pays permet de voir cohabiter une grande variété d’habitats, formant plusieurs écozones réparties de la façon suivante : les forêts tropicales (rainforests), les forêts tempérées sur les côtes ; la savane et les steppes herbacées, et bien sûr, les déserts dans la partie centrale et du nord-ouest.

Parmi les arbres les plus célèbres du pays, citons l’Acacia (ou Thorn Tree). On compte plus de 1 500 espèces d’acacias à travers le monde, dont près de 1 000 se trouvent uniquement en Australie. Beaucoup sont appelés mimosa et c’est d’ailleurs l’un d’entre eux, le mimosa doré (Acacia pycnantha, ou Golden Wattle), qui est la fleur nationale du pays. Ils s’enracinent et poussent dans une multitude d’environnements, allant des zones littorales généreusement arrosées aux régions submontagneuses, en passant par les zones arides ou subarides. Les fleurs, en général jaunes, sont de formes régulières et souvent petites, groupées en têtes globuleuses ou en épis cylindriques.

La banksia, qui doit son nom au naturaliste Sir Joseph Banks, possède 76 variétés dont la majorité pousse sur la côte est. Quelques-unes ont cependant été découvertes dans les régions arides. Les arbres des plus grandes espèces dépassent souvent 15 m de hauteur, et peuvent même atteindre 30 m. Les banksias sont facilement reconnaissables par leurs fleurs en forme de brosse dont la couleur varie suivant la variété.

Les mallees sont pour leur part des arbres qui ont déjà plusieurs tiges issues du sol et qui mesurent moins de 10 m de hauteur ; le plus souvent ils portent des bouquets de végétation à l’extrémité des petites branches.

Parmi les curiosités australiennes absolument impressionnantes, n’oublions pas de mentionner la fougère arborescente. Il s’agit de l’espèce de fougère la plus résistante doublée de l’une des plus vieilles plantes au monde. Originaire d’Australie, elle n’a pas évolué depuis... 130 millions d’années ! Appelée également soft tree fern, elle pousse dans certaines forêts humides du sud-est, souvent à proximité des cours d’eau, où elle peut atteindre 15 m de hauteur.