Temple de Wat Phra Singh © daboost - iStockphoto.com.jpg
Temple de Wat Arun © Katharina13 - iStockphoto.com.jpg
Entrée du temple Wat Benchamabophit Dusitvanaram © Blackholy - iStockphoto.com.jpg
Immeuble Robot © Micaela - stock.adobe.com(1).jpg

Petit lexique de secours

On parle souvent de temple, mais en réalité, le wat thaïlandais est un complexe bien plus vaste englobant temples, monastère, école, bureaux, logements… Son plan, toujours le même, est une reproduction symbolique de l’univers cosmique célébré dans le bouddhisme. Il est entouré de deux enceintes symbolisant la séparation du sacré et du profane. L’enceinte extérieure abrite les édifices fonctionnels. L’enceinte intérieure, elle, entoure le phuttawat, l’espace principal du temple. Au centre de cet espace se trouve le bôt ou ubosot, l’espace sacré et réservé au religieux où se déroulent les cérémonies d’ordination. Orienté à l’est, cet espace abrite le Bouddha principal du monastère. Les bai sema, 8 bornes de pierre souvent gravées de motifs végétaux, délimitent cette aire sacrée. Ce sanctuaire est rectangulaire, surélevé et entouré d’une colonnade. Il est protégé d’une toiture à plusieurs niveaux, surmontée d’une flèche. Le wihan ou vihara, salle sur colonnes où se rassemblent les fidèles, possède le même plan que le bôt mais n’est délimité par aucune borne. Le mondop, de plan carré, abrite les textes sacrés et objets de culte. Le ho trai est la bibliothèque. Il est souvent construit au milieu d’une pièce d’eau ou sur une plateforme pour tenir les nuisibles éloignés des précieux manuscrits. Les sala sont des pavillons de repos qui jalonnent le wat. Isolé par un mur, le sanghawat rassemble les pavillons réservés aux moines. Mais s’il ne fallait retenir qu’un mot, ce serait le chedi, symbole par excellence du bouddhisme. Hérité du stupa indien, le chedi est originellement un tertre abritant les restes d’un défunt de haut rang. Selon la légende, les cendres de Bouddha furent réparties dans 8 stupas, ce qui explique la portée symbolique de ce dernier. Le chedi thaïlandais a progressivement perdu l’aspect originel du tertre au profit d’une silhouette plus élancée. Il a le plus souvent la forme d’un dôme hémisphérique ou d’une cloche surmontée d’un mât à anneaux couronné de plusieurs parasols représentant les différents stades menant au Nirvana. Le chedi abrite les reliques d’un personnage important et préside souvent à la construction du wat qui l’entoure. Maintenant que vous êtes incollable sur le wat, découvrons ses différents styles !

Des origines aux premiers royaumes indianisés

Le site préhistorique de Ban Chiang, dans la province d’Udon Thani, témoigne d’une occupation remontant à environ 3000 av. J.-C. Au sein des tertres funéraires mis au jour ont été retrouvés de nombreux objets et outils prouvant du raffinement de ces premiers habitants, qui seraient également à l’origine des peintures rupestres des falaises de Pa Thaem. Dès les premiers siècles de notre ère, le Siam (actuelle Thaïlande) passe sous influence indienne. Au IIIe siècle, le roi indien Ashoka y dépêche des missionnaires pour développer le bouddhisme. La première colonie indienne se base à Si Thep. Dans la ville de Chaiya fut retrouvée la plus ancienne représentation de Vishnu en Asie du Sud-Est (Ve siècle). Les Môns, originellement installés en Birmanie, occupaient également le centre et le sud de la Thaïlande. Là, ils ont constitué une série de petits royaumes fondés sur une culture indianisée et bouddhiste. C’est la période dite Dvaravati, qui s’étend du VIe au XIe siècle. À l’époque, les villes sont construites selon un plan ovale et ceinturées de douves. Les chedi, en brique, sont de base rectangulaire et s’élèvent par niveaux décroissants. De cette époque, ne subsistent que quelques vestiges comme le stupa de Khu Bua dans la province de Ratchaburi. En parallèle se développe une autre école dite de Srivijaya (VIIIe-XIIIe), du nom de la cité-État de Sumatra alors en pleine expansion. Peu de monuments d’importance datant de cette période ont été retrouvés, mais on sait que les temples suivaient les préceptes du bouddhisme mahayana et que leurs chedi étaient plutôt d’inspiration indo-javanaise, avec notamment la présence d’arches.

De l’héritage khmer à l’école Lan Na

À partir du VIIe siècle, le puissant empire khmer fait du Siam l’une de ses provinces. Voilà qui explique la présence de superbes témoins de l’art khmer en Thaïlande, à commencer par les temples Prasat Hin Phimai, Phnom Wan, Phnom Rung et Muang Tham qui étaient tous reliés à la puissante Angkor par un système de voies pavées de latérites (roche rouge locale). Prasat est le mot khmer signifiant temple. Dans le respect de la tradition hindoue, le plan du temple est une reproduction du cosmos dont le centre est la mythique montagne Meru, résidence des dieux. Ainsi, au centre du prasat se trouve le prang ou tour-sanctuaire abritant la divinité principale. La présence de cette tour vaudra aux temples khmers le surnom de « temples montagnes ». Le plus souvent, la tour est en forme d’épi de maïs rehaussée d’une dentelle de motifs sculptés. 4 tours plus modestes abritant l’épouse et le véhicule du dieu lui sont accolées. Pour accéder au sanctuaire central, il faut franchir les deux enceintes carrées du prasat et gravir escaliers ou ponts protégés des nagas (créatures mythiques à corps de serpents protégeant Bouddha). Du Xe au XIIIe siècle, l’art khmer s’est également développé dans la ville de Lopburi, mais dans une version encore plus monumentale très largement inspirée de l’architecture de l’Empire indien Pala. Les temples khmers sont construits en brique, en grès ou latérite.

En parallèle, dans le Nord du pays, un autre style se développe : c’est l’école du Lan Na (XIe-XXe). Les temples de cette école se caractérisent par une utilisation importante du bois (notamment pour la décoration à motifs sculptés et les plafonds à caissons), une toiture à pans multiples et à la ligne basse, et des façades tripartites donnant sur 3 nefs ouvertes divisées par des piliers massifs. On retrouve les portes de cérémonie inspirée des gopura ou pavillons d’entrée indiens, également présentes dans les temples khmers. Le chedi adopte progressivement une forme cubique à étagements horizontaux en retraits successifs avec une partie supérieure en forme de cloche recouverte de feuilles de cuivre doré. Au XIXe siècle, les temples vont s’inspirer de la tradition birmane en jouant sur le contraste entre le blanc des murs et l’or des chedi. Certains reposent sur une base allongée cernée par un muret de brique qui délimite un chemin de circumambulation destiné au fidèle et symbolisant le parcours du monde. Les plus beaux représentants Lan Na se trouvent dans la ville de Chiang Mai, comme le chedi du Wat Phra Singh, datant de 1345. Remarquez la superposition d’anneaux en retrait disposés les uns sur les autres et cette superbe flèche dorée. Il n’est pas étonnant que la ville soit l’un des chantres de ce style faisant la part belle au bois puisque Chang Mai fut l’un des grands centres d’exploitation du teck. Ne manquez pas non plus le Wat Phra That Lampang Luang à Lampong et sa flèche dorée étincelante.

Naissance d’un art thaï

Sous la pression continue des Mongols, le peuple thaï est contraint de quitter sa région d’origine, le Yunnan en Chine méridionale. Il s’établira alors au cœur de la Thaïlande actuelle. Nous sommes au XIIIe siècle et le berceau de la civilisation thaïe se forme à Sukhothai. La ville était inscrite dans un plan rectangulaire et protégée par 3 levées de terre séparées par 2 douves. À l’intérieur de ces remparts s’élevaient de nombreux temples et monastères. Seules les ruines d’une vingtaine d’entre eux sont encore visibles aujourd’hui. Le plus grand temple de la ville est le Wat Mahathat. Construit par Indraditya, premier roi de la dynastie de Sukhothai, entre 1220 et 1250, et remanié par le roi Lo Thai en 1345, il est constitué d’un ensemble de tours-sanctuaires d’héritage khmer et de stupas en forme de cloche, hérités de la tradition cinghalaise qui a également inspiré la présence d’éléphants sculptés à la base des tours. Sa tour centrale, portée par une très haute base quadrangulaire, est couronnée par un bulbe s’étirant en pointe dit « en bouton de lotus ». Cette forme de chedi ne se trouve qu’à Sukhothai.

Vers 1350, Sukhothai sera supplantée par une autre ville à l’origine d’un nouveau royaume : Ayutthaya. Le royaume s’inspire des traditions et de la culture khmère, en transformant notamment ses souverains en roi-dieu. Fort de ce pouvoir, les souverains d’Ayutthaya vont développer une architecture représentant cet idéal de force et de puissance. Il faut construire en toujours plus grand et toujours plus beau pour marquer les esprits. Ainsi les prang hérités des Khmers se font de plus en plus haut, tandis que les flèches des chedi hérités de la tradition Sukhothai se font de plus en plus effilées. Les wihan, quant à eux, se dotent d’une toiture toujours plus élevée et d’une décoration tout en stucs dorés. L’un des plus anciens temples de la ville d’Ayutthaya est le Wat Phra Ram dont on peut encore admirer les éléphants sculptés et la tour centrale dominée par un prang entouré de galeries ornées de nagas. Les symboles les plus connus d’Ayutthaya sont les trois chedi du Wat Phra Si Sanphet. Le roi étant le mandataire des dieux sur terre, son palais se situe toujours à proximité du temple principal de la ville. C’est ainsi le cas à Ayutthaya. Enfin, citons le prang central du Wat Arun, « le Temple de l’Aube », le plus célèbre de Thaïlande. Décoré d’incrustations de céramique multicolore, il s’élève à près de 86 m. 4 escaliers orientés vers les points cardinaux permettent d’accéder à une terrasse aménagée à mi-hauteur offrant une superbe vue sur ce temple de légende.

Royaume de Rattanakosin

En 1767, Ayutthaya est détruite par les Birmans. La fuite est inévitable. Il faut alors trouver une nouvelle capitale. Dans un méandre du Chao Phraya, des ingénieurs creusent un canal pour que se forme une île sur laquelle sera bâtie la ville royale fortifiée. Cette île, c’est Rattanakosin. Cette ville, c’est Bangkok. On est en 1782, le royaume de Rattanakosin vient de naître. Des canaux servent de remparts à la ville, tandis qu’en bordure de la cité un mur de défense doté de 14 tours est érigé. Aujourd’hui seules 2 tours sont encore visibles. Avant qu’elle ne se dote de ses premières rues pavées en 1836, Bangkok était surtout une ville d’eau qui s’est développée le long des klongs, ces canaux créent pour supporter les montées des eaux par temps de moussons. Aux XVIIIe et XIXe siècles, d’importants travaux sont réalisés pour conquérir toujours plus de terre, sorte d’urbanisme haussmannien où les grands boulevards ont été remplacés par de grands axes navigables. Dès la création de la ville, le pouvoir royal fait édifier ses temples et palais sur l’île, berceau du nouveau royaume. L’objectif est clair : il faut restaurer la splendeur d’Ayutthaya et perpétuer la tradition. Ainsi, les premiers édifices construits sont essentiellement des répliques de monuments de l’ancienne capitale. Puis progressivement, Bangkok va chercher à surpasser son modèle en se créant un style bien particulier, mélange d’influences asiatiques et occidentales, notamment à partir des années 1850. C’est pour cela que le « style Rattanakosin » est aussi appelé « style Bangkok ». Ce mélange des styles est d’autant plus intéressant qu’il est le témoin d’une démarche unique en Asie du Sud-Est. En effet, contrairement à ses voisins, la Thaïlande n’a jamais été colonisée par les Occidentaux. En revanche, les souverains Rama IV et V ont toujours entretenu avec l’Europe une relation particulière faite d’admiration : l’Europe étant le creuset de toutes les innovations de l’époque, s’inspirer de son style est une preuve de modernité et d’ouverture. De plus, se doter d’édifices aux accents européens est une manière pour la Thaïlande de montrer qu’elle peut jouer à armes égales avec les grands empires coloniaux. Vous ne serez donc pas étonné de découvrir des édifices d’inspiration victorienne, néogothique ou même Art nouveau au sein même de temples hérités des traditions hindoues ou chinoises. C’est le cas notamment dans les deux grands symboles de Bangkok : le Wat Phra Kaew et le Grand Palais. Dans ce vaste complexe, vous pourrez admirer les jardins et les toitures à plusieurs niveaux recourbés et couvertes de tuiles vernissées d’inspiration chinoise ; le manoir Boron Phiman de style néo-Renaissance et bien sûr des joyaux de l’art décoratif thaï. Autre très beau témoin de ce mélange des styles : le bôt du Wat Benchamabopit. Son toit à trois étages est couvert de tuiles chinoises jaunes, tandis que ses murs en marbre de Carrare sont percés de vitraux d’inspiration occidentale. Hors de Bangkok, ce style monumental et éclectique trouve son plus beau représentant à Phetchaburi dans le palais Phra Nakhon Khiri, résidence d’été de Rama V. Surplombant une colline, il mêle prang khmer, chedi effilé et temple aux allures de création gréco-romaine. Étonnant !

La maison traditionnelle

Riche d’une architecture religieuse exceptionnelle, la Thaïlande possède également une très riche architecture civile traditionnelle, pensée pour s’adapter tout à la fois aux besoins des hommes et aux contraintes de l’environnement. D’une manière générale, les maisons sont faites en matériaux naturels locaux (bois, bambou, feuilles séchées) et construites sur pilotis. Elles se composent d’une ou deux pièces et d’une galerie extérieure où s’organise la vie quotidienne. Leur structure est composée de panneaux préfabriqués, emboîtés et non fixés avec des clous, et donc très facile à démonter. Les toits de chaume ou de teck sont très pentus afin d’évacuer plus facilement les eaux de pluie. Les fenêtres, elles, sont plus longues que hautes de façon à maintenir l’intérieur frais et sec. L’idée est que la maison soit la plus simple possible de façon à vivre en harmonie avec la nature environnante. Si chaque ethnie possède ses spécificités, l’ensemble des villages thaïs possèdent, en plus des habitations, un temple bouddhique, une école et un marché. Les maisons des Plaines Centrales, bâties sur de solides poteaux, sont caractérisées par leurs toits très pentus et par leurs murs à panneaux qui penchent vers l’intérieur. Lorsque les familles sont nombreuses, plusieurs habitations peuvent s’agencer autour d’une plateforme ou aire commune. Dans les familles aisées, cette plateforme est généralement fermée par un portail élégamment décoré. Enfin, ces maisons des plaines se distinguent par la présence de ngao, décorations incurvées empruntées à la culture khmère qui soulignent les toits à pignons. Dans le Nord, les murs à panneaux penchent vers l’extérieur, ce qui donne à la charpente un aspect plus solide et robuste. Les fenêtres y sont plus petites du fait des températures plus froides. Dans la province de Chiang Mai, les toits des maisons sont surmontés d’un kalae, une décoration en forme de V représentant des cornes de buffle, symbole d’abondance. Dans les maisons, cuisine et séjour communiquent pour tirer profit de la chaleur et un balcon court tout le long de l’habitation pour permettre une meilleure circulation de l’air entre intérieur et extérieur, ventilation naturelle renforcée par la structure en pilotis. Ces maisons du Nord possèdent également un grenier à riz, également sur pilotis, auquel on accède par une échelle. À Bangkok, vous pourrez observer d’étonnantes maisons flottantes. Si la plupart sont amarrées à des poteaux, certaines reposent simplement sur des radeaux qui leur permettent de s’adapter au mouvement des eaux, notamment en période de crue. Aujourd’hui, les pilotis d’un certain nombre de maisons se trouvent fragilisés du fait de la circulation des bateaux à moteur sur les klongs. Il n’est pas simple d’habiter sur l’eau ! Enfin, chaque maison possède sa « maison des esprits » ou phra phum. Les Thaïlandais croient en l’esprit des lieux. Ainsi, pour être en bonne entente avec celui du lieu qu’ils ont choisi d’occuper, ils lui construisent une maison qu’ils placent sur un pilier non loin de leur habitation principale. Pour s’assurer les bonnes grâces des esprits, les Thaïlandais leur font des offrandes… et surtout s’assurent que la maison principale ne fait aucune ombre à celle des esprits !

Architecture contemporaine

Comme toutes les grandes métropoles d’Asie, Bangkok a commencé, dès les années 70-80, sa métamorphose en cité verticale. Des centaines de gratte-ciel sont venus fleurir sa skyline, et ce, sans réel souci de cohérence urbanistique. L’idée était de construire vite et beaucoup pour montrer la prospérité de la ville. À partir des années 2000, un changement s’opère et l’on commence à envisager ces tours de verre et d’acier dans un contexte d’urbanisme raisonné et de prise en compte de l’impact environnemental. Parmi les tours emblématiques de la ville, notons la tour Baiyoke et la tour MahaNakhon, la plus haute du pays, dont la structure fait penser aux pixels d’une image en train d’être révélée. À côté de ces gratte-ciel « classiques », Bangkok s’est dotée de deux immeubles insolites dont les noms vous laissent facilement deviner leur apparence générale : l’Immeuble Éléphant et l’Immeuble Robot. La ville ne manque pas d’humour. Du reste, la Thaïlande n’a pu échapper aux affres du tourisme de masse et ses plus célèbres plages, comme Phuket et Pattaya, se sont couvertes de complexes hôteliers et centres commerciaux défigurant une nature pourtant superbe. Une bétonisation à marche forcée qui provoque aussi des effets néfastes à Bangkok où de nombreux canaux ont été comblés pour permettre d’augmenter les surfaces constructibles. Or ces canaux permettent d’éponger les crues en redirigeant l’eau sur les cultures. Sans ce système de canaux, les habitations sur les canaux sont menacées et la ville risque de connaître un sort similaire à celui de Venise. Face à ces dérives, certains font le choix de la sobriété, de la durabilité et du respect de la tradition. À Bangkok, « le Met » et ses balcons végétalisés amènent une touche de nature en plein cœur du centre compact et étouffant de Bangkok. Mais ce sont surtout deux architectes thaïlandais qui ressortent dans cette recherche d’une architecture nouvelle. Le premier, Booserm Premthada, s’inspire des maisons traditionnelles et de leur coexistence parfaite avec la nature. Ses structures privilégient la brique ou le bois, comme dans le superbe bar à vin The Whine Ayutthaya à Phra Nakhon Si Ayutthaya. Le second, Suriya Umpansiriratana, propose une architecture mêlant enseignements du bouddhisme et traditions vernaculaires, privilégiant des structures légères, des volumes spacieux et une décoration rejetant toute ostentation. Ce retour à l’essence des choses est particulièrement visible dans son travail au Wat Khao Buddhakodom qu’il a contribué à enrichir de nouveaux bâtiments construits dans des matériaux locaux et peu chers. Comme les animaux mythiques qui la protègent, la Thaïlande n’a pas fini de renaître…et de se transformer !