De l’aéroport au centre-ville en Argentine

Il est relativement facile de se rendre en Argentine depuis l’Europe ou l’Amérique du Nord. À Buenos Aires, deux aéroports accueillent les vols internationaux : l’aéroport d’Ezeiza, situé à 22 km au sud-ouest de la capitale, et l’aéroport Jorge Newbery, situé tout près du quartier de Palermo. Depuis Paris, plusieurs compagnies aériennes proposent des vols directs ou avec escales. C’est le cas d’Air France, British Airways, Iberia ou encore Latam Airlines. À noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre à l’avance. Une fois le pied posé sur la terre ferme, sachez qu’il existe différentes options pour rejoindre le centre-ville. Navettes, bus, taxis, ou encore VTC (comme Uber notamment) proposent des transferts rapides et efficaces en moins de 45 minutes. À Buenos Aires, vous allez très probablement atterrir à l’aéroport Ezeiza si vous avez embarqué depuis Paris. Si vous vous sentez en pleine forme, patient et que vous arrivez de jour (nous déconseillons effectivement cette option de nuit) optez pour le bus 8 (160 $ soit environ 1 euro) qui mettra cependant 2h à rejoindre le centre-ville et l’avenue 9 de Julio. Des transferts ou remis partent également très régulièrement de l’aéroport (environ toutes les 15 minutes), vous n’aurez qu’à attendre que le véhicule se remplisse et l’on vous déposera 45 minutes plus tard à la gare de Retiro en plein centre-ville, tout cela pour environ 1 500 $ (environ 9 euros). L’autre option tout confort est de choisir un taxi ou un VTC. Si vous vous adressez à un taxi, évitez les taxis qui facturent « au compteur » et demandez un prix au forfait.

Transports en commun en Argentine

Si vous êtes un adepte des voyages en train, propices à la rêverie et la contemplation des paysages, sachez que l’Argentine et l’Amérique du Sud en général ne sont pas le terrain des locomotives ! Seul Buenos Aires a un réseau de trains régionaux assez bien développé. Outre quelques anciennes lignes de trains réhabilitées en circuit touristique, comme le tren patagonico tout proche de Bariloche ou le tren a las Nubes à Salta, l’Argentine fonctionne plutôt grâce à un immense réseau de bus national et international. Plus directs, rapides et meilleur marché, les bus proposent même des niveaux de confort différents : « semi-cama », demi-couchette, ou « cama », en couchette. Prenez en considération que les distances à parcourir sont longues, vraiment longues… il vous faudra donc au moins 24 heures pour rejoindre Salta, Puerto Iguazú ou encore Bariloche depuis Buenos Aires.

Avec un chauffeur en Argentine

À Buenos Aires, Salta, Bariloche ou encore Puerto Madryn, vous pourrez facilement trouver des taxis qui pourront vous assurer un transfert ou même vous proposer un circuit touristique à la journée. Bien évidemment, plus vous vous enfoncerez hors des sentiers battus moins vous rencontrerez de chauffeurs, mais le réseau de taxi reste bien présent sur tout le territoire. En Patagonie, les chauffeurs se font plus rares : il faut dire qu’ils mettraient vite la clé sous la porte s’ils devaient compter sur le nombre de courses ! Du côté des applications VTC, sachez qu’Uber n’est pas officiellement autorisé, les courses s’effectuent souvent en toute discrétion, mais vous pourrez commander facilement dans les grandes villes et régler en ligne ou en liquide.

En voiture en Argentine

La voiture est à proscrire pour voyager à travers le pays : cela revient cher et vous fatiguera par les distances que vous devrez parcourir. En revanche, elle est le moyen idéal pour visiter une région ou organiser sa propre excursion : il ne s’agit pas de la louer sur toute la durée de votre séjour, mais de privilégier un coin en particulier afin de vous balader librement. Les tarifs sont plus ou moins équivalents à ceux pratiqués en Europe. À plusieurs, cela peut être plus intéressant de louer un véhicule que de partir avec une agence de tourisme. La mauvaise surprise concerne la Patagonie, les prix font un bond au sud d'une ligne géographique Bariloche-Puerto Madryn. Le réseau routier argentin est assez bien développé, mais en visitant certaines régions, vous aurez l'occasion de vous aventurer sur des chemins de terre. Renseignez-vous avant de vous lancer sur la route envisagée (état, asphaltée ou non…). La location d'un 4x4 est rarement indispensable, sauf pour affronter quelques coins reculés de Patagonie. C'est d'ailleurs dans cette région que les pluies ou la neige rendent souvent impraticables certaines voies d'accès. Il est également possible de louer un van aménagé sur plusieurs semaines. La pratique est de plus en plus répandue en Patagonie, pour compenser les frais d'hôtels et jouir davantage de liberté. Même si cela offre plus de flexibilité, prévoyez tout de même de chiffrer votre budget en incluant l'essence et n'oubliez pas votre permis de conduire (il est préférable d'être muni d'un permis international). Hormis le fait que vous devez être âgé de plus de 21 ans, rien de bien compliqué sur la route : c’est sensiblement le même Code de la route qu’en Europe. En ville, la limitation de vitesse est de 50 km/h et sur l’autoroute de 100 km/h. N’oubliez pas de mettre votre ceinture, en Argentine le port de la ceinture n’est pas aléatoire, on ne rigole pas avec ça ! L’amende est chère et votre vie aussi… Petits détails qui ont leur importance également : les feux tricolores se trouvent après le croisement, les feux de croisement sont obligatoires en dehors des villes, même en journée, et la règle de la priorité à droite est assez ambivalente : en général c’est la loi du plus fort ! Enfin, assurez-vous de ne jamais être à court de carburant, plus vous vous enfoncerez vers le sud moins les stations d’essence seront présentes. Notre conseil : dans le doute, refaites le plein dès que vous passez à proximité d’une station. Si vous souhaitez traverser la frontière et explorer le Chili voisin, pensez à bien vider votre véhicule de tous les « aliments à risque » c’est-à-dire les fruits, les légumes, les produits animaux (viandes, poissons, œufs, produits laitiers), etc.

Les attrape-touristes en Argentine

Les contrôles policiers sont fréquents et méfiez-vous : ils peuvent se révéler imprévisibles. Bienveillant, indulgent, scrupuleux ou encore charmeur (oui, oui), le contrôle est complètement aléatoire, peu importe sur qui vous tombez ! Certains d’entre eux se contentent de faire leur métier tandis que d’autres profitent de leur autorité. De fait, certains essaient de profiter des touristes pour obtenir des pots-de-vin et ne manquent pas de vous flanquer une amende non justifiée. Les amendes payables sur place n’existent pas (les autorités délivrent un récépissé en cas d’infraction pour que vous puissiez régler plus tard dans un poste de police ou une banque), il s’agit donc d’une arnaque si l’on tente de vous faire croire le contraire ! Dans ce cas, restez calme et poli et tentez de joindre votre ambassade ou votre consulat.