La bagagerie

Tous les motards doivent savoir voyager léger. Mais cette notion dépend de la bagagerie dont vous disposez, ainsi que des conditions dans lesquelles vous allez passer vos vacances. Les possibilités d'emport varient bien sûr selon que vous voyagez seul ou en duo. Il faut garder en mémoire qu’une partie du volume disponible sera accaparée par quelques éléments indispensables, comme un antivol, un kit anti-crevaison, les papiers de bord (manuel du conducteur, livret d’entretien, photocopie des cartes grise et verte), un gilet de haute visibilité (obligatoire depuis le 1er janvier 2016), plusieurs constats amiables, sans oublier un stylo, voire un appareil photo (ou celui de votre téléphone) pour établir des preuves en cas de litige. Bien utiles aussi, un chiffon en microfibre pour tout essuyer, des bouchons d’oreille, une tenue de pluie et des équipements chauds (comme un tour de cou et des gants d’hiver), surtout si vous prévoyez de faire de la montagne. Rappelez-vous que l'éthylotest reste un accessoire obligatoire dans tout véhicule à moteur depuis 2012.

La sacoche de réservoir

Proche du centre de gravité de la moto, elle est idéale pour les objets assez lourds. Souples, parfois équipées d’un ou de plusieurs soufflets pour une contenance variable, les plus volumineuses dépassent les 30 litres.
Presque toujours munies d’un porte-cartes étanche, elles ont aussi des pochettes latérales où peuvent se glisser, par exemple, les tickets aux péages. Vérifiez que la sacoche comporte une housse de pluie. Comme pour toute bagagerie souple, emballer ses affaires fragiles dans des sacs plastiques reste une solution fiable pour les garder au sec. Il existe plusieurs types de fixation. Les sacoches magnétiques se fixent à même le réservoir. Elles sont intéressantes en termes de prix et faciles à placer. Il est cependant recommandé de bien nettoyer le réservoir avant installation pour le préserver de rayures. Les tapis de réservoir, quant à eux, ont l’avantage de protéger le réservoir des assauts du temps et de toute dégradation, sous réserve là aussi d’un entretien scrupuleux : des poussières peuvent se faufiler sous le tapis et user la peinture par frottement. Le tapis comprend des fixations pour des sacoches spécifiques au fabricant. Le point faible de cette solution réside dans son coût : à l’achat de la sacoche s’ajoute celui du tapis pour un montant parfois équivalent. A côté de ses modèles classiques, Bagster propose des tapis universels de surface minimale à coût très compétitif nommé Easy. Enfin, on peut également citer les modèles Tanklock de Givi. Les sacoches du fabricant sont clipsables sur un support fixé au réservoir grâce aux vis du bouchon de réservoir.
Vérifiez que la sacoche ne réduit pas trop votre champ de vision ni vos manœuvres. Une fois remplis, les plus gros modèles cachent le tableau de bord et diminuent la maniabilité de la moto si le guidon vient en butée contre la sacoche (attention à l'enfoncement accidentel du démarreur, voire du coupe-circuit). Notez enfin qu’il vaut mieux éviter de laisser votre sacoche de réservoir sur votre moto si vous vous en éloignez longtemps. Rapides à installer et donc à enlever, interchangeables, elles peuvent être volées facilement ! La plupart sont munies de bretelles permettant de les porter en sac à dos.

Le top-case

C’est l’un des éléments de bagagerie les plus courants. Sa contenance peut atteindre les 72 litres. Certains modèles bénéficient d'un kit feu stop. En duo, on peut l’équiper d’un dosseret qui augmente le confort du passager. En roulant dans une circulation dense, il vous permettra de transporter des bagages sans augmenter le gabarit de votre moto. A l’arrêt, il vous permet d'abriter un casque, voire deux pour les plus volumineux.
Vérifiez qu’une fois chargé, le top-case n’entraîne pas de risques pour la sécurité. Positionné loin en arrière du centre de gravité et en hauteur, il modifie l’aérodynamisme et la répartition des masses de la moto. A savoir que, même s'il fait partie de l'équipement d'origine, il rend la moto plus sensible aux turbulences et peut engendrer des guidonnages.
Assurez-vous également que le poids transporté sera supporté par le top-case et par le porte-bagage, mais aussi par les supports de ce dernier. Si une platine existe, elle sera certainement vendue à part. Son achat peut vous permettre d'augmenter la qualité de maintien du top-case et vous éviter des bricolages hasardeux sur le porte-bagage d'origine.
Le système de verrouillage est avant tout dissuasif. Tous les modèles sont plus ou moins faciles à forcer, y compris ceux fournis par les constructeurs. Ainsi, de nombreux vols ont lieu régulièrement sur des motos ou scooters en stationnement (contenu du top-case ou top-case lui-même). Restez vigilant et n'y laissez aucun objet ou document de valeur. Laissez-le ouvert s'il est vide.

Les sacoches cavalières

Ces sacoches se fixent un peu à la manière d’une selle de cheval. Il faut veiller d’une part à bien les équilibrer, et d’autre part à les sangler pour qu’elles ne battent pas. Si le système de fixation passe sur la selle, il peut à la longue gêner le confort du passager. Il est donc préférable de le faire passer sous la selle en démontant celle-ci. A noter également que les systèmes de fixation fournis s’abîment rapidement et sont parfois insuffisants pour garantir la stabilité de l’ensemble. Mieux vaut avoir recours à des tendeurs supplémentaires. Abordables, extensibles, ces sacoches disposent de housses amovibles, car leur étanchéité n’est pas toujours totale. Attention à leur positionnement, car elles peuvent fondre au contact des pots d’échappement, bien que les manufacturiers essaient de s’adapter à cette contrainte avec des protections thermiques. Ces sacoches peuvent être transportées en bandoulière ou sur le dos.

Les valises rigides

Elles sont faciles à installer une fois leur support permanent mis en place, et présentent l’avantage d’être étanches. Elles sont détachables et transportables à la main. Elles disposent d’un système de verrouillage qui, comme pour les top-cases, est avant tout dissuasif, mais pas inviolable. Si vous laissez vos valises sur votre engin en stationnement, n'y laissez aucun objet ou document de valeur. Sur les motos n'étant pas équipées d’origine du support adapté, il faut en installer un, spécifique, souvent non amovible et qui peut remettre sérieusement en question le charme de votre monture. Par ailleurs, supports et valises représentent un certain investissement – rentabilisé toutefois par une durée de vie importante. Faites attention les premiers temps : une fois équipé de cette bagagerie, l’arrière de la moto est plus large qu'à l'accoutumée. Pensez aussi au fait que les valises peintes sont très belles, mais beaucoup plus sujettes aux rayures que les valises noires, teintées dans la masse. Une protection, bien souvent sous forme de bande caoutchouteuse, existe sur certains modèles, parfois en option.

Le bagage de selle

Il se fixe sur le siège passager ou sur le porte-paquets. Parmi ces bagages, des sacoches dites « soft-case », existent et ressemblent à celles de réservoir. On trouve aussi des sacs « polochon » étanches, de contenance variable (jusqu'à 90 litres), à sangler à l’aide des fixations fournies ou de tendeurs. Mais pour emporter des bagages derrière soi sur de courtes distances, il n’est pas nécessaire d’investir dans un sac spécial moto. Un sac classique ou un sac à dos peuvent être fixés au moyen d’une « araignée », filet extensible muni de crochets – un accessoire extrêmement pratique et peu cher.

La remorque

Avec une remorque, pas de privation en vue : sa grande capacité d'emport (jusqu’à plusieurs centaines de litres) permet de rapporter des souvenirs et d’emporter quantité de vêtements de rechange. Elles sont maniables et conçues pour ne pas gêner la facilité de circulation qui caractérise le deux-roues. Quelques rares fabricants se partagent le marché, avec des produits très divers, à une ou deux roues, au look rétro ou futuriste, et à des prix souvent élevés en raison du faible volume des ventes. Pour un périple à l'étranger, attention à la réglementation propre à chaque pays. Certains peuvent restreindre l'utilisation des remorques bagagères, voire l'interdire.

Le sac à dos

Il existe aujourd’hui des sacs à dos spécifiques moto, équipés de bretelles préformées et de protections au niveau du dos pour plus de confort et de sécurité. Des serrages sont conçus pour favoriser la stabilité du sac et une housse amovible vient bien souvent améliorer l'étanchéité (pas toujours garantie à l'origine). Leur contenance peut varier de 10 à plus de 50 litres. Vérifiez que la prise au vent du sac ne vous gênera pas. Pour les sacs les plus encombrants, l'idéal est de pouvoir en faire reposer la partie inférieure sur la selle, sans pour autant détendre les bretelles et risquer de vous déstabiliser.
Quel que soit le modèle de sac à dos, il faut absolument éviter de transporter des objets rigides, contondants ou lourds (exemples typiques : un antivol), très dangereux pour votre dos si vous chutez. Et que dire des bouteilles en verre quand on a fait des courses ou qu'on se rend à une soirée.
Si vous n'avez pas d'autre choix que le sac à dos pour transporter vos affaires, on signalera parmi les modèles ergonomiques le People Delite Aero du constructeur suédois Boblbee, qui dispose d'une coque rigide homologuée de niveau 2.
Dans tous les cas, en cas de chute et de glissade, pensez qu'un sac à dos, quel qu'il soit, pourra vous blesser par sa forme proéminente et qu'il pourra s'accrocher à d'autres véhicules ou au mobilier urbain. Bien entendu, il est à proscrire pour les porteurs d'airbag.

Le sac de casque

Les casques trouvent difficilement une place sur une moto garée. Pour les casques intégraux et modulables, une solution consiste à les fixer à la moto avec un antivol flexible et extensible. Si vous craignez pour la sécurité de votre heaume réplica dernier cri, il existe soit des sacs à dos spécifiques pour casque, soit des housses, fréquemment fournies avec le casque au moment de son achat (ne pas hésiter à la demander en cadeau). Ces dernières permettent d’abord de protéger le casque des petits chocs et des poussières. Elles constituent aussi des sacs de transport grâce à leurs bretelles ou aux cordons. Veillez à vérifier régulièrement la solidité de ces derniers, surtout au niveau des nœuds qui se défont lentement. Certaines housses sont coquées.

Les accessoires de confort

Certains motards ajoutent une panoplie plus ou moins riche d’équipements destinés à améliorer leur confort contre la morsure du froid, la pluie ou encore les inconvénients d’un trop long parcours. Disponibles dès la conception sur de plus en plus de modèles, les poignées chauffantes peuvent être acquises par la suite pour les motos les plus anciennes ou sans cette option.  Elles remplacent les poignées d’origine ou s’adaptent en se posant par-dessus. Elles ne chauffent que l’intérieur de la main et n’évitent pas les engelures par grand froid. Pour se protéger efficacement du froid (en complément des gants dont le port reste obligatoire), on peut installer des manchons, une sorte de moufles fixées aux poignées dans lesquelles les mains gantées se glissent. Il s’agit d’un système efficace, mais souvent décrié par les motards, car peu esthétique. Ils peuvent être chauffants. Au prix d’une esthétique discutable, mais d’une efficacité redoutable, le tablier pour les jambes est l’outil idéal pour se protéger du froid et de la pluie. Comme les manchons, il peut être chauffant. De plus en plus de modèles de motos de type GT et trail routier proposent une selle chauffante. Il est possible de gérer la partie passager à part. Certains selliers et accessoiristes proposent également des selles chauffantes en adaptable.
On pourrait en rire, mais la vérité est là et tous les motards vous le diront : notre postérieur est la partie de notre anatomie la plus sensible au manque de confort sur les longs trajets. La démarche la moins onéreuse pour répondre à ce problème quand il devient récurrent consiste à faire retravailler votre selle d’origine. Il vous faudra alors confier celle-ci soit directement au sellier, soit à un motociste qui l’expédiera ensuite par coursier. Il faudra également prévoir une solution de remplacement si vous devez utiliser votre moto pendant le temps d’indisponibilité de la pièce. Passer par un motociste présente parfois l’avantage de pouvoir se faire prêter une selle ; il est également possible (selon votre modèle) de commander une selle complète qui remplacera votre selle d’origine. Évidemment, c’est plus cher ! A noter que pour les personnes de taille moyenne, le spécialiste peut rabaisser la hauteur de l'assise en diminuant l’épaisseur de la mousse. Il est alors possible de demander d'insérer un gel (selle conducteur et/ou passager) qui, tout en permettant de gagner sur l'épaisseur, offre un très bon confort.

Le système de navigation

Le GPS (Global Positioning System) est le seul système à ce jour développé à grande échelle pour nous aider à naviguer. Avec le GPS, le voyage perd en spontanéité, mais gagne en efficacité. Sans grand intérêt sur un trajet connu, cet outil apporte une aide importante au motard en voyage. On sait toujours où l’on est (sous réserve de capter le signal satellite) et même si la route indiquée n’est pas toujours la plus directe ou la plus plaisante, on est certain de parvenir à destination. Il n’est plus nécessaire de s’arrêter pour consulter un plan ou changer de pli de carte (notamment la nuit, sous un réverbère ou à la lumière des phares). De plus, le GPS apporte un nombre considérable d'informations, appelées POI (points of interest), comme les stations-essence, les garages, les lieux touristiques, les hôtels et restaurants, ou encore les zones accidentogènes. Enfin, les limites de vitesse sont indiquées et tout dépassement peut être signalé au pilote suivant le paramétrage choisi.
Le GPS peut s’utiliser « à la volée » en vous donnant l’itinéraire le plus court en distance ou le plus rapide en temps, circulation comprise (option souvent payante), avec ou sans péage, depuis l’endroit où vous vous trouvez jusqu’à votre destination finale. Des étapes intermédiaires peuvent également être choisies.
Pour la balade « libre » d'une après-midi, certains GPS proposent dans leur menu une option « route sinueuse » fort utile qui vous permettra de n'emprunter que les chemins de traverse et autres itinéraires bis... mais bien entendu toujours choisis par les algorithmes de l'appareil.
Pour les périples où l’on souhaite imposer un tracé particulier, des logiciels de planification dédiés (BaseCamp pour Garmin, My Drive pour Tom Tom…) permettent de préparer sur ordinateur l’itinéraire de son choix puis de le mémoriser dans son GPS. De nombreuses applications pour smartphone permettent également de lire les fichiers GPX préparés à l’avance (Geo Tracker, Trails, GPX Viewer…). Osmond est l’une de celles les plus adaptées aux motards.
Reste la question principale : quel modèle choisir parmi l’offre pléthorique, dont les prix sont en baisse constante ? Les GPS moto sont étanches et faits pour être utilisés avec des gants. On notera néanmoins que de nombreux smartphones proposent de plus en plus ces deux particularités avec ou non l'adjonction de pochettes et la mise en place de supports adaptés. Certains GPS voiture peuvent également être utilisés dans les mêmes conditions de protection. Autre critère à considérer : le système de fixation, spécifique selon la marque (BMW, Ducati, certains modèles de japonaises, etc.) ou universel (RAM Mounts, Touratech, etc.). Selon la taille du GPS et les possibilités offertes par le type de moto, on pourra intégrer l’appareil dans un logement spécifique, l'accrocher au guidon, à la bulle ou à la colonne de direction. Attention qu’il ne masque pas le tableau de bord, ne gêne pas la mise en place d’une éventuelle sacoche de réservoir et que l’orientation de l’écran permette de le lire sans souffrir des reflets ni quitter la route du regard.
Tous les modèles actuels de GPS disposent du Bluetooth, qui permet de recevoir les instructions vocales par le système audio intégré au casque (l'utilisation de l'oreillette est interdite depuis 2015). Le volume sonore s'adapte en fonction du bruit ambiant.
Si vous êtes un adepte des voyages au long cours, pensez à recourir à une alimentation électrique externe, les batteries internes des GPS ne durant pas plus de 5 à 7 heures en utilisation continue. Le plus simple consiste à brancher le GPS sur une prise de bord ou directement sur le faisceau (protégé par un fusible).
Au moment du choix, testez si possible les boutons et l’écran tactile en gardant en tête que l’utilisation du GPS se fera souvent avec des gants. En effet, s'il reste déconseillé de manipuler l’appareil en roulant, on rechigne à enlever ses équipements de protection à l'arrêt, surtout quand il fait froid. L’utilisation d’un stylet reste possible, mais peu adaptée. Souvenez-vous également que l'écran tactile peut se rayer rapidement sous l’action des frottements de doigts, gantés ou non. Un film plastique de protection se révélera donc des plus utiles.
Parmi les concurrents sur le marché du GPS pour deux-roues, on peut citer le néerlandais TomTom, l’américain Garmin, le belge Tripy et le français Mappy. Leurs GPS sont communément disponibles avec une cartographie France ou Europe.
Les assistants d’aide à la conduite (AAC) n’ont pas de lien avec la navigation et leur finalité n’est d’ailleurs pas là. Les détecteurs et avertisseurs de radar ayant été interdits en France en 2012, les boîtiers d’alors se sont purement et simplement reconvertis en appareils avertisseurs de zones de danger. Inforad est le seul fabricant connu en France à fournir des appareils spécifiques à la moto.

Les systèmes et appareils de communication

Partager ses impressions est un des plaisirs de la balade en duo, voire de moto à moto. Des solutions existent si vous ne voulez pas devoir tourner la tête et vous égosiller. Rappelons que toute source sonore distrait une partie de votre vigilance au détriment de votre sécurité, surtout si vous vous consacrez à une conversation suivie. Rappelons également que, depuis 2015, il est illégal en France de conduire une auto, une moto ou un scooter avec une oreillette, avec ou sans fil. Le kit Bluetooth utilise une technologie sans fil qui permet de communiquer en duo, voire avec plusieurs motos, et de recevoir des appels ou d'écouter de la musique à partir d'appareils également Bluetooth. Avec les principaux leaders du marché (Scala Rider, Cellular Line, Nextel, etc.), chaque casque doit être équipé d’écouteurs, d’un micro et d’un boîtier de transmission. Certains casques (Shoei, Nolan, Schuberth, BMW, etc.) ont un emplacement intégré pour le récepteur et l'appareillage micro/écouteurs.
L’intercom électronique est composé d’un boîtier, d’un écouteur et d’un micro pour chaque motard, avec la possibilité d’y raccorder un téléphone, un GPS, une source musicale... Un câble de liaison est nécessaire pour le pilote et le passager. Malgré leurs excellentes performances, ils ont cédé le pas aux systèmes sans fil Bluetooth. Les kits mains libres pour smartphones et autres téléphones portables s'ajoutent aujourd'hui à tous ces systèmes de communication à l'origine prévus pour le motard et son passager. L'appareil lui-même peut être fixé au guidon grâce aux nombreux systèmes d'attache et aux housses de transport disponibles. Préférez les housses étanches. Faites attention au respect de la réglementation française interdisant le port d'une oreillette. Avant tout départ à l'étranger, renseignez-vous pour connaître la législation en vigueur. Parmi les autres technologies, l’américain Buhel a commercialisé à partir de 2015 un kit Bluetooth (D01 et D02) qui n'utilisait pas d'écouteurs internes. Le micro-récepteur était positionné sur le casque par un système adhésif, puis le son reçu est transmis par vibrations au porteur du casque directement depuis la calotte. L’entreprise n’existe plus, mais des kits sont encore en vente sur le net.

L’enregistrement vidéo

L’enregistrement vidéo a progressivement pris sa place mode dans le monde des voyageurs motorisés, que se soit pour conserver la beauté des paysages, le fun de la route ou une preuve tangible en cas d'accident.  Familièrement appelé dashcam, cet objet dont le nom signifie « caméra de tableau de bord » se réfère pour le motard à la caméra fixée sur son casque ou sur le châssis de son engin. La qualité de l'enregistrement vidéo, mais aussi audio, la stabilité de l'image, l'angle de vue, la robustesse, la simplicité d'utilisation (importante en pilotant la moto), la connectivité sans fil, l'autonomie et la marque sont quelques-uns des éléments déterminants dans le prix de ce petit joujou dont les tarifs varient de 100 € à 500 € pour les plus perfectionnés.
Plusieurs choses importantes sont considérées lors de l'achat « motard » : le choix du support (moto, thorax du pilote, caque) et le passage des éventuels câbles, l'atténuation des vibrations (il y en aura moins sur le casque) d'où l'intérêt d'un bon stabilisateur d'image, et l'étanchéité parfaite pour filmer quelle que soit la météo (appareil lui-même ou boîtier de protection).
Attention à la réglementation observée par différents États, y compris ceux proches de nos frontières. Nos caméras sont strictement interdites au titre de la protection de la vie privée dans certains pays. Leur utilisation est notamment sanctionnée en Allemagne, en Autriche, au Luxembourg et au Portugal. Cette liste mise à jour en début d'année 2023 et elle n'est pas exhaustive et est à actualiser avant tout départ à l'étranger ou simple passage de la frontière.